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L'ancienne Concession Française
(Shanghaï, Chine)
Heure locale

Lundi 10 décembre 2012

 

Les vacances terminées, mon vol de reprise me conduit à nouveau en Chine, plus exactement à Shanghaï. L'occasion pour moi de visiter l'ancienne concession française. Je ne m'attends pas à retrouver la concession comme elle était autrefois et j'ai raison. Cinq heures de marche me feront déambuler à l'intérieur de cette ville devenue gigantesque . Mais il ne reste que très peu de souvenirs de ce qui fut un repaire français, et la patine a disparu avec le reste. Les Français ont longtemps été présents dans cette cité et de longue date. Dès 1844, Louis-Philippe envoie en Chine un diplomate expérimenté, Lagrené, afin de négocier un traité de commerce, sur le modèle anglais (les Britanniques ont en effet signé un traité à Nankin en 1842 pour mette un terme à la première guerre de l'opium). Thédore de Lagrené est entré en 1822 au Ministère des Affaires Etrangères et exercera en tant que secrétaire d'ambassade à Moscou, puis ministre plénipotentiaire en Grèce. Il trouvera en Chine l'appui du père Joseph-Marie Callery dans ses démarches en vue de signer avec les Chinois. Missionnaire et sinologue, le père en question deviendra l'interprète de Lagrené à partir de 1844 et prendra une part active aux négociations sur le Traité de Whampoa ( appelé aussi Traité de Huangpu). La mission conduite par Lagrené est formée de diplomates, dont Charles de Montigny qui occupera plus tard le poste de Consul de France à Shanghaï, un interprète, un médecin, plusieurs délégués du Ministère du Commerce et des Finances et Jules Itier, inspecteur général des Douanes.

La négociation du traité sera finalisée à bord du bateau à vapeur l'Archimède, steamer anglais récent stationné sur la rivière de Canton , tout près de Huangpu. Huangpu signifie la rivière de la rive jaune et traverse Shanghaï ( en photo ci-dessous). C'est le dernier affluent situé sur la rive droite du Yangzi Jiang à moins de cinquante kilomètres de la Mer de Chine orientale. Par ce traité, les Français sont autorisés à s'installer dans cinq ports : Guangzhou, Shanghaï, Xiamen, Fuzhou et Ningbo. Ils pourront y commercer librement et sans intermédiaire.

Shanghaï n'a pas été choisi par hasard parmi ces cinq ports. Son site est très privilégié car situé sur la rive gauche du Huangpu et reste proche du grand fleuve Yangzi Jiang, facilitant ainsi la diffusion des produits manufacturés occidentaux à l'intérieur de la Chine. Plusieurs cours d'eau relie aussi la ville au nord du continent en direction de Suzhou, capitale de la soie. Et plus loin, vers Pékin en passant par le grand canal. L'approvisionnement de Shanghaï est d'autre part facilité par l'existence d'une plaine fertile à proximité, ce qui hissera la cité au rang d 'important centre cotonnier au début du XIX ème siècle, avec ses 300 000 habitants.


 

Charles de Montigny débarque à Shanghaï le 20 janvier 1848. Il vient d'être nommé agent consulaire mais vient d'être précédé par quelques commerçants anglais. La concession britannique a effectivement vu le jour en 1845, avec la signature des Land Regulations qui réglementent l'acquisition des terrains et des immeubles : moyennant un dédommagement versé aux propriétaires chinois, les étrangers peuvent désormais conclure des baux perpétuels. La Chine conservant toutefois un droit de propriété éminent grâce au versement d'une taxe annuelle. A son arrivée Charles de Montigny ne trouve pas de commerces à épauler mais uniquement des missions catholiques dont il devra assurer la protection. A l'époque , la concession française ne compte qu'une trentaine de personnes, dont des jésuites, qui sont installés depuis 1842. Audacieux, il va prendre des initiatives pour fixer les conditions de vie des résidents français. A commencer par la négociation officielle de terrain, à la demande de Dominique Rémi, un horloger français et commerçant en vins, tout droit venu de Canton afin de développer de nouvelles activités à Shanghaï. Notre consul va donc négocier avec le magistrat chinois, le daotai (chef de circonscription). Le 6 avril 1849, Charles de Montigny obtient du daotai Lin Kouei une proclamation qui fixe l'emplacement du territoire de résidence de la colonie française. Celle-ci est située au nord de la cité chinoise, et est limitée à l'est par le Huangpu, et au nord par la concession britannique dont elle est séparée par un canal,le Yangjing Bang. Ses dimensions sont de 66 hectares ( nettement plus modestes que la concession britannique qui mesure 199 hectares). Pour les Français, cette proclamation qui est affichée sur les murs de la ville sanctionne la reconnaissance officielle de leur droit de résidence et garantit leur protection. De leur côté, les Chinois pensent qu'accorder une concession aux Français est un moindre mal, reste en quelque sorte un moyen d'isoler ces «Barbares » venus de l'étranger en les contrôlant plus facilement et en évitant ainsi les frictions avec la population locale chinoise.


 

Cependant, les évènements qui vont suivre ne tarderont pas à modifier l'organisation et le statut de la fameuse concession : Le soulèvement des Taipings ( entre 1851 et 1864) va plonger la Chine dans la guerre civile. La dynastie des Qing mettra presque quinze ans à venir à bout de cette révolte portant le nom d'un royaume fondé en Chine du sud et en Chine centrale par des rebelles. Hong Xiuquan en est le meneur. Se considérant comme le « frère cadet de Jésus-Christ », il promulgue une réforme agraire après la prise de Nankin en 1853, l'égalité des sexes ( avec toutefois une stricte séparation des hommes et des femmes), l'abolition de la propriété foncière, la mise en commun des biens au sein d'entrepôts publics et l'interdiction du tabac, de l'opium, et de l'alcool. Cette révolte préfigure en quelque sorte la future révolution communiste. Fuyant les violences et les pillages, plus de 20 000 réfugiés chinois des campagnes environnantes accourent dans les concessions étrangères, rendant nécessaire une nouvelle organisation de vie et l'extension des concessions. En 1854, la bureaucratie locale chinoise a cessé de fonctionner et les consuls anglais, américain et français élaborent ensemble des règlements municipaux permettant à leurs communautés de s'auto-administrer au sein d'une assemblée des propriétaires. Cette même assemblée , par le biais du Shanghaï Municipal Council, fixe le montant des taxes imposées aux résidents ( y compris les résidents chinois) afin de financer les travaux d'urbanisation devenus indispensables et une force de police pour le maintien de l'ordre. En 1864, est instituée une cour mixte où siège un représentant consulaire à côté d'un juge impérial. Les pouvoirs juridictionnels chinois sont désormais entamés. Entre temps, les concessions étrangères sont devenues de véritables enclaves chinoises, vu le nombre important de réfugiés, enclaves échappant à un pouvoir impérial affaibli.

De son côté, la France refuse, en 1861, de ratifier ces nouveaux règlements municipaux, faisant ainsi échouer le projet d'une concession étrangère unique : La concession française disposera donc d'un conseil municipal indépendant, placé sous l'autorité directe du consul, et donc du Quai d'Orsay. On compte désormais deux concessions, la concession française et la concession internationale (fruit de la fusion entre les concessions britannique et américaine, en 1863), qui divergeront par leur philosophie politique et leurs pratiques gestionnaires.


 

Les relations entre le consul français et le conseil municipal connaitront des heurts. Le conseil réclame par exemple la haute main sur la police et refuse la nomination de ses conseillers par le consul. Si bien qu'en 1866, c'est un règlement approuvé par le Ministère des Affaires étrangères qui servira de charte à la concession française. Le conseil municipal sera élu au suffrage censitaire et sera responsable devant le seul consul. On note aussi l'absence de représentation chinoise à l'intérieur de ce règlement municipal. Les Français et étrangers résidant dans la concession française seront par conséquent les seuls électeurs. Or, les notables chinois, séduits par la tranquillité des lieux, souhaitent très vite s'installer dans la concession et y acquérir des terrains. Ils ne peuvent en obtenir qu'en recourant à des prête-noms occidentaux , doivent par contre s'acquitter des taxes et impôts et demandent bientôt légitimement à être représentés au conseil municipal. En 1914, les Français viennent d'obtenir une extension de la concession et approuvent en échange la nomination de deux conseillers chinois qui n'interviendront que rarement pour donner leur avis. A partir de 1925, la question d'associer plus étroitement les Chinois à la gestion est posée. Et c'est finalement parmi les vieilles familles catholiques francophones et médiateurs traditionnels de la société chinoise que sera choisi le premier d'entre eux, Lu Baihong. Bientôt, le conseil municipal est assorti d'autres conseillers chinois issus cette fois chefs de gangs qui vont contrôler le trafic de l'opium. Face à eux, l'administration française tente tant bien que mal d'assurer l'ordre face à une population grandissante ( on comptait 300 000 habitants en 1925) tout en essayant de contrôler cette société chinoise dont les codes lui échappent. La municipalité française va ainsi faire appel aux troupes de Du Yuesheng (cet illettré venu des bas-fonds et qui doit son ascension à son entrée dans la société secrète de la Bande Verte) en espérant ainsi maintenir l'ordre. En échange des services rendus, Du Yuesheng et ses associés reçoivent le monopole du trafic d'opium dans la concession en échange d'un pourcentage sur les transactions. Cet arrangement ne durera qu'un temps, et une série de mesures d'épuration est mise sur pied, en 1932, dans l'espoir d'assainir la situation.


 

A l'intérieur de Shanghaï, les frontières ne sont pas étanches entre les concessions, du moins jusqu'à l'occupation japonaise. A l'origine, la résidence dans la concession était réservée aux ressortissants du pays signataire, mais l'afflux de réfugiés dès 1853 a changé la donne. Il a fallu négocier lors de l'extension de la concession française et accepter des aménagements. De nouvelles parcelles de terre situées plus à l'ouest ont été ajoutées ( + 145 hectares en 1900) pour aboutir à une surface totale de 1000 hectares en 1914. Les nouveaux terrains ne suffisant plus ( d'autant plus qu'il ne s'agit pas de terrains vierges mais déjà occupés par des habitations, des cimetières... rendant le percement de rues plus difficile), des émeutes populaires apparurent. On traite les problèmes au fur et à mesure, on urbanise, on trace des rues et on comble certains canaux pour gagner de l'espace. Le conseil municipal est responsable de ces travaux d'intérêt public qui sont financés grâce au cadastre créé en 1887, avec l'argent des impôts fonciers et locatifs. Les premiers quartiers sont très denses puis peu à peu des espaces verts sont aménagés et des platanes sont plantés ( ci-dessous) le long d'avenues. Le tout donne des quartiers résidentiels avec des villas entourées de jardins ( deuxième photo). La dernière extension de la concession française se fera sous le signe de l'apaisement : La Révolution de 1911 met en effet fin à la dynastie des Qing (mandchoue) tandis que les murailles de la vieille ville de Shanghaï sont abattues un an plus tard. Et c'est désormais un boulevard et non plus un mur qui sépare la ville chinoise de la concession française. Ce boulevard, baptisé du nom des deux républiques française et chinoise va symboliser la confiance en un avenir de rapprochement entre les deux peuples.


 

L'administration française recourt aux progrès scientifiques et techniques pour accroitre le bien être collectif sur place. Mais la métropole n'offre que peu de moyens financiers et la concession, ne pouvant compter que sur les revenus fiscaux pour financer son développement, va devoir compléter ses ressources par d'autres taxes notamment sur les fumeries d'opium et les établissements de jeu. Les travaux de voirie et des quais sont lancés dès 1882, l'eau courante est installée trois ans plus tôt, et l'on crée la station française de TSF de Koukaza. La France devient précurseur en la matière : La télégraphie sans fil apporte une alternative en cas de rupture de liaison par câble et sécurise les liaisons du gouvernement général d'Indochine avec la France grâce au poste-relais de Saigon. Pour les aménagements en eau, Français et Anglais coopèrent. Puis la Compagnie Française de tramways et d'éclairage électriques est créée. Une concession des tramways voit le jour à Shanghai en 1906. Et les premières lignes ouvrent deux ans plus tard. Cette même compagnie détient également , et pour une durée de cinquante années, le monopole de la distribution de l'eau dans la concession française. Une ligne commune aux concessions internationale et française est mise sur pied en 1909, puis une autre ligne est construite en association avec les Chinois en 1915. Si bien que la compagnie exploite pas moins de dix lignes de tramways en 1930, et détient cent tramways. Dans l’intervalle, le trafic est passé de deux millions de voyageurs en 1907 à...soixante millions en 1928. Des voyageurs qui disposent déjà de cartes de transports avec leur identité et leur photo. Avec près de 2000 employés, la compagnie des tramways ve cependant devenir le creuset de nombreuses revendications : Un syndicat est créé en 1925, syndicat qui passe sous la coupe de Du Yuesheng après 1930 ( vous vous souvenez de ce chef du gang de l'opium qui est , depuis, devenu notable), lequel attise ou met fin aux grèves, en fonction de ses intérêts. Décidée en 1920, une nouvelle centrale électrique est inaugurée dix ans plus tard , remplaçant l'ancienne centrale à vapeur. Elle est hébergée dans un bâtiment de 85 mètres de long sur 25 de large et se trouve sur les terrains de la compagnie. Cinq moteurs diesel, de fabrication suisse, développent alors une puissance de 12000 chevaux, produisant 20 000 kilowatts à plein régime. La Compagnie des Tramways sera la dernière à être nationalisée , à l'arrivée de Mao, entre 1949 et 1953, et donnera naissance pour l'occasion à une coopération franco-chinoise unique en son genre.


 

Désormais, les conditions de vie de la concession française se sont améliorées pour tous : Electricité, eau courante, transports en commun, espaces verts. L'architecture aussi se modernise et reflète souvent la réussite des entreprises et des particuliers. Les sièges sociaux des grandes firmes et des banques, mais aussi des grands magasins, des hôtels, des théâtres et des cinémas sortent de terre. Le Bund symbolise alors la puissance financière du Shanghai des années 1920-30, en offrant un concentré de l'architecture contemporaine ( voir précédent reportage sur ce lieu). Les meilleurs architectes, qu'ils soient français, britanniques ou américains y construisent dans les années vingt et les premiers gratte-ciel en béton armé et en structures métalliques apparaissent bientôt. Et les bâtiments rivalisent par leurs hauteurs. Parmi ces constructions, on note le siège des Messageries maritimes édifié par l'architecte suisse Minutti, mais aussi le Cercle sportif français réalisé en 1926 par de jeunes architectes, Alexandre Léonard et Paul Veysseyre. Ces deux-là collectionneront les commandes et certaines de leurs constructions, sont aujourd'hui classées par la Municipalité de Shanghai. Comme par exemple Le Gascogne et le Béarn. La Chung Wai Bank, elle, est devenue le musée de la ville après 1949, avant de redevenir des bureaux en 1994. 1930 est sans aucun doute l'année de l'apogée de Shanghai, son âge d'or. Sept ans plus tard, l'occupation japonaise, puis la deuxième guerre mondiale allaient plonger la ville dans l'isolement et la pénurie, dus au repli des Occidentaux.


 

Au lendemain de la première guerre mondiale, des voix s'élèvent contre le régime des concessions, lors de la Conférence internationale de Washington, en 1932. Parmi elles, figure le Japon, qui se veut désormais le héraut de la lutte contre l'ingérence occidentale. Et l'on comprendra mieux l'enjeu lors de l'occupation nippone de 1937 et de la seconde guerre mondiale : Les Japonais soutiendront le gouvernement de Wang Jingwei après avoir évincé Chiang Kai-shek. Au début de la guerre sino-japonaise, Wang Jingwei accompagnera le gouvernement dans sa retraite à Chongqing. Face aux défaites chinoises initiales, il devient franchement pessimiste quant aux chances de son pays face au Japon et croit alors à la négociation avec les Japonais pour vivre paisiblement. Il se rendit donc à Shanghai pour négocier et devint ainsi le 30 mars 1940 le dirigeant de la République de Chine, état qualifié de fantoche et basé à Nankin. Il collaborera pleinement avec l'Empire du Japon et les pays de l'Axe avant de mourir à Nagoya , où il s'était réfugié, malade. Aux yeux des Chinois, il restera un renégat.

Shanghai subit le contre coup des deux conflits et une grave crise sociale s'installe. Les concessions étrangères se retrouvent isolées de la ville par des barbelés et doivent accueillir un nombre toujours plus élevé de réfugiés chinois. Dans la concession française, on se partage entre fidélité au Maréchal Pétain, le héros de 1914 et le ralliement à la France libre sous l'égide de De Gaulle. C'est finalement sous la pression des Japonais ( qui avaient déjà investi, deux ans plus tôt, la concession internationale, juste avant Pearl Harbor) que les autorités françaises de Vichy se résolvent à l'abandon des concessions. Le consul général Roland de Margerie remet ainsi officiellement les clés de la concession française au maire de Shanghai, Cheng Gengbo, le 30 juillet 1943. Notons toutefois que cette renonciation d'un gouvernement français ( sous la menace de l'occupation allemande) en faveur d'un gouvernement chinois (sous la domination de l'occupant japonais) n'a pas grande valeur. Après le rétablissement de la légalité républicaine, c'est par la signature du traité de renonciation par notre pays à l'exterritorialité en Chine, à Chongqing le 26 février 1946, que prendra officiellement fin la concession française de Shanghai !


 

Cette visite ne me laissera pas un souvenir transcendantal mais l'accueil des Chinois de la rue, oui ! Je m'arrêterai souvent pour demander mon chemin dans ce dédale de rues et de carrefours, dans une langue que je ne pratique pas. A chaque fois, je rencontrerai des personnes serviables qui feront tout pour me venir en aide, dans la mesure du possible. Je me souviens de cette jeune bretonne rencontrée dans un poste de police (elle avait égarée son passeport) et qui a reconnu le breton qui sommeille en moi grâce aux petits drapeaux sur mon sac à dos. Je me rappelle également des dames japonaises qui me permettront de parler quelques instants dans la langue du pays du Soleil levant...

 

 

INFOS PRATIQUES :

 


  • Office du tourisme de Shanghai (en anglais) : http://www.meet-in-shanghai.net/

  • Les photos dans ce reportage permettent de découvrir le fleuve Huangpu, puis l'ancienne résidence de Zhou En Laï, la statue de Sun Yat Sen à l'entrée du musée qui s'est installé dans l'ancienne résidence de Sun Yat Sen, la rue Gaolan et ses platanes, la rue Huaihai et ses boutiques françaises, l'hôtel Jin Jiang, le Temple Jin An et le Palais dispensaire des Enfants.

  • Ancienne résidence de Zhou En Laï, 73 Sinan Road à Shanghaï. Tel : 647 30 420. Ouvert tous les jours de 9h00 à 17h00.Entrée libre. Photos interdites à l'intérieur du bâtiment. Brochure disponible en langue anglaise.

  • Musée Résidence Sun Yat Sen, 7 Xiangshan Road à Shanghaï. Tel : 086 021 530 63 361. Ouvert tous les jours de 9h00 à 16h00. Entrée : 20 yuans. Audio guide (en anglais et japonais) disponible à la location pour 30 yuans (+ 200 yuans de dépôt de caution avec le passeport)

 

 

 











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