Lundi 30 juillet 2012---------------------La Lettre N°75-----------Bonjour à tous!----------------------

Non Madame, je ne joue pas! Pardonnez-moi mais je n'ai pas de penchant, même pour les Jeux olympiques. J'apprécie que nos athlètes obtiennent des médailles (je n'en ai personnellement jamais décroché en 23 années de carrière car il faut maintenant se payer soi-même ses médailles aéronautiques et je préfère placer mon argent ailleurs) qui ensuite viendront encombrer les nids à poussière ou finiront sur E-bay mais le sport à la télévision, non merci! Alors, les Jeux olympiques... ne m'en parlez pas! D'ailleurs, ceux-là ne furent-ils pas créés à Athènes en 1896? Vous me direz que ce n'est que justice car c'est bien en Grèce que le stade d'Olympie vit le jour. Loin d'être un champion, je faisais encore du sport il y a deux ans, avant que ce site et l'étude du japonais ne m'accaparent tant, mais je faisais alors partie des anonymes qui couraient ( après quoi, je ne sais toujours pas) sur des tapis et qui soulevaient de la fonte au sein d'un club de sport parisien. Et puis, les bonnes intentions se perdent, les bonnes raisons les remplacent et on raccroche les chaussures une fois pour toutes. Je me suis aussi exercé à un sport d'esprit: Les mots croisés. Je remplissais des grilles mais j'en créais aussi. Et puis, je suis passé à autre chose. J'ai joué en bourse et je n'ose plus regarder aujourd'hui mes porte-feuilles car j'ai rarement joué gagnant sur mes investissements, faute de conseils sans doute. « Enrichissez-vous » disaient les affiches. On a vu depuis ce que ça a donné. Il est vrai que le plus important est de participer comme disait Pierre de Coubertin mais je n'ai jamais réellement été attiré par le jeu. Tenez, je n'ai par exemple jamais trainé dans les casinos, à l'exception de celui de mon quartier que je trouve assez bien achalandé en produits frais. Les jeux de l'amour me sont de plus en plus souvent interdits (Oh,pas à cause du cœur mais surtout de mes cheveux blanc!) et ça n'ira pas en s'améliorant. J'évite aussi de jouer au plus fin notamment avec ma hiérarchie car il est vrai que l'âge ainsi que l'arrêt d'une activité physique ne m'ont pas permis de conserver la taille de guêpe que j'arborais à 20 ans. Bien que j'adore le jambon fermier, j'évite aussi de jouer des tours de cochon à mon entourage surtout lorsque je me rends en terre d'Islam car je suis bien trop respectueux des religions et de leurs pratiquants pour me livrer à ce jeu-là. Vous allez vous dire que je ne suis pas drôle mais détrompez-vous! J'ai un péché mignon ( enfin, plusieurs en comptant les caramels au beurre salé!) auquel je m'exerce régulièrement: Le jeu de mots. Ceux-ci me viennent facilement et je les distille ici et là, un peu partout au hasard de mes conversations. Jamais vulgaires et surtout pas grossiers (ce n'est pas le genre de la maison!), ils viennent égayer mes propos et m'évite l'ennui ( c'est terrible l'ennui!). Au travail, on m'a toujours appris que les jeux de main étaient des jeux de vilains. N'ayant pas envie de finir devant le Tribunal des Prudhommes pour harcèlement sexuel, je me livre alors au jeu de mots qui donne du cœur à l'ouvrage et font rire. Car on a bien besoin de rire par les temps qui courent et avec ce qui nous attend,ne pensez-vous pas? Et puis, l'avantage du jeu de mots, c'est que, riche ou pauvre, on peut le pratiquer toute l'année. Trêve de plaisanterie, je vous emmène cette semaine à la découverte d'une célèbre gare ferroviaire new-yorkaise: Le Grand Central Terminal. Cela va vous changer de votre train-train quotidien tout en vous faisant replonger dans l'histoire. Bonne lecture et...que le meilleur gagne!-----------Yves Chapelain.