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Lettre envoyée le 08/11/2021


 

 

Lundi 8 novembre 2021                                                                                    La Lettre N°559

 

 

La voiture électrique...simple poudre aux yeux ?

 

Je ne cesse de progresser depuis mon arrivée en Bretagne : débarqué ici en TGV, je me déplace jusqu'à présent à vélo électrique et disposerai d'une voiture hybride - électrique et betterave (entendez éthanol) - très bientôt. Question de bon sens, je privilégie toujours la sécurité et mise en l'occurence sur une double propulsion (moteurs électrique et thermique) plutôt que sur le « tout-électrique ». Ce qui me permettra de dire au maire de Paris si je la rencontre «  Je roule à la betterave, moi Madame, et vous ? ». Trêve de plaisanterie, je ne crois pas du tout à l'insuffisante autonomie (380 km environ) des voitures électriques de taille moyenne actuellement mises sur le marché. Sur autoroute, on a toutes les chances de rester en rade au bout d'une centaine de kilomètres, surtout si on ne trouve pas de bornes de recharge sur son itinéraire. D'où mon choix personnel d'un véhicule fonctionnant à l'électricité et avec un autre carburant (électricité produite par la voiture elle-même et moteur thermique fonctionnant à l'éthanol ou à l'essence).

J'ai le réflexe de me méfier des idées à la mode, qui assurent que l'avenir réside dans une voiture propre. Soit, mais tout dépend du sens que l'on donne au terme « propre » et à condition de ne pas y regarder de trop près. Dans un précédent édito consacré à l'énergie éolienne, je déplorais l’utilisation de terres rares extraites du sol par des enfants esclaves, et aussi l'absence de chaine de recyclage des anciennes éoliennes. Le problème reste identique quant au futur recyclage des millions de batteries électriques des automobiles actuelles. Même Carlos Tavares, patron de Stellantis demeure toujours sceptique sur cette voiture électrique, et prône le développement non pas du tout-électrique mais de plusieurs technologies abordables pour permettre au plus grand nombre de pouvoir rouler propre. Et de rappeler qu'il s'agit là d'un enjeu environnemental ET social. Il convient aussi de se poser la question de la disponibilité des matières premières en quantités suffisantes qui entrent dans la fabrication des batteries mais également du recyclage écologique de ces accumulateurs en fin de vie. Quid de l'empreinte carbone de fabrication d'une batterie à l'heure actuelle ? Selon Stéphane Lhomme, Directeur de l'Observatoire du nucléaire, le cycle de vie actuel d'un véhicule électrique rend celui-ci aussi polluant qu'un véhicule thermique. Et de rajouter que subventionner de tels véhicules n'a pas de sens. En effet, la fabrication des batteries émet tellement de CO2 qu'il faut parcourir au moins entre 50000 et 100000 km en voiture électrique avant de commencer à réduire sa production de CO2 en comparaison à un moteur thermique. Notre homme tire ses conclusions d'un rapport ancien de l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maitrise de l'énergie), étude vite enterrée par les décideurs politiques, car dérangeante : il ressortait en 2013 que si un véhicule électrique (VE) consommait moins d'énergie qu'un véhicule thermique, la consommation énergétique d'un VE sur l'ensemble de son cycle de vie était proche de celle d'un...véhicule diesel. En effet, il faut tenir compte de la production d'électricité nécessaire à la recharge des batteries, électricité « verte » comprise. Malheureusement, la part de cette électricité « propre » n'est encore que marginale puisque l'énergie provient aux trois-quarts de l'industrie nucléaire. Par ailleurs, tout le CO2 émis par un véhicule électrique est envoyé dans l'atmosphère avant même que ne soit parcouru le premier kilomètre. Autre souci : alors que l'on prétend que la voiture électrique n'émet pas de particules fines (Science & Vie de Janvier 2015), on s 'aperçoit que pneus, freins et usure des routes émettent à eux seuls presque autant de particules fines qu'une voiture diesel.

Il est donc fou de dilapider autant d'argent public sur un tel schéma de transport basé sur l'électrique (plan d'installation de sept millions de bornes de recharge à 10 000 € pièce, soit 70 milliards de budget consacré à ce seul poste, et bonus écologique supérieur à 10 000 € par véhicule souvent complété par une prime de la région) pour un retour sur investissement aussi discutable concernant une voiture électrique « à énergie nucléaire » (puisque l'électricité sortant des bornes de recharge provient bien à 80% des centrales nucléaires, quoi qu'en disent les certificats brandis par les défenseurs de ce nouveau mode de déplacement.

Autre problème : la façon superficielle avec laquelle nos dirigeants politiques (et les écologistes) abordent la problématique environnementale en ne s'attaquant qu'aux automobilistes. Pourquoi n'impose t-on pas le tout-électrique aux poids-lourds, aux autocars et aux navires ? Les quarante plus gros navires-cargos de la planète polluent autant que l'ensemble des 760 millions d'automobilistes circulant sur terre. Ces gigantesques porte-conteneurs brûlent individuellement 10000 tonnes de carburant pour un voyage aller-retour entre l'Asie et l'Europe. Et ces quarante navires ne sont qu'une partie des 3500 autres navires similaires, auxquels il faut rajouter les 17500 tankers composant la flotte des 100000 navires sillonnant les mers. Pour ne parler que de la France, rappelons que notre flotte de plaisance est constituée de 500000 unités, dont 5000 yachts de plus de soixante mètres (chacun de ces yachts brûle en moyenne 900 litres de fuel à l'heure). Poursuivons avec la flottille de pêche française, les 4,7 millions de poids-lourds, et les avions qui sillonnent le ciel quotidiennement. Rajoutons l'agriculture qui génère dans notre pays une consommation moyenne d'énergie de 101 litres de fuel à l'hectare. Met-on pour autant tout ce petit monde au régime du « tout-électrique » ?

Outre le fait que nous dépendons désormais des Etats-Unis pour notre fourniture électrique (écouter l'émission d'André Bercoff à ce sujet sur Sud Radio https://youtu.be/1rxC8bN6hEE ) puisque nos gouvernants ont revendu Alstom et son savoir-faire aux Américains, vous aurez remarqué que le marché de l'électricité fait toujours l'objet de convoitise. Qui pourrait en effet se passer de cette énergie, dont le coût ne cesse d'augmenter ? Regardons un peu du côté des CEE (certificats d'économie d'énergie) dont le dispositif date de 2005. L'Europe a décidé que les fournisseurs et distributeurs d'énergie devaient permettre aux consommateurs de réaliser des économies d'énergie (Si, si...ne riez pas!). Ces économies sont quantifiées sous la forme de CEE délivrés par l'Etat. Du côté des fournisseurs, trois solutions s'offrent à eux pour remplir leurs obligations : payer une surtaxe à l'Etat, réaliser eux-mêmes des économies d'énergie ou acheter des CEE sur un marché spécifique (bourse EMMY https://www.ademe.fr/expertises/changement-climatique/passer-a-laction/comment-valoriser-economies-denergie-cee/principes-fonctionnement-dispositif-cee)

Là où le bât blesse, c'est que les producteurs d'énergie gagnent à vendre moins (et donc de baisser leur offre) et plus cher (donc prix en hausse) pour acheter les CEE en continuelle augmentation. Et de répercuter cette flambée des prix sur...les consommateurs. Pour les non-initiés (dont je fais partie), ce dispositif de CEE a tout d'une ...usine à gaz ! Méfiant de nature, je reste dubitatif sur les initiatives européennes en la matière. D'une superficie de 63 millions d'hectares, la France pourrait dans le meilleur des cas (une fois recouverte de panneaux solaires, et compte tenu d'un rendement de l'ordre de 20%) produire une quantité d'énergie de 32 térawatts (au lieu de 360 térawatts, qui correspondent à la production nucléaire nationale). Tout ça pour ça ! Côté allemand, la transition énergétique était supposée apporter la prospérité économique à l'ex-RDA au début des années 2000. Une seule année suffit pour condamner 30000 emplois et générer trente milliards d'euros de faillites (source : Confédération des syndicats allemands DGB). Et l'Allemagne d'avoir, en 2017, dépensé 24,3 milliards d'euros au-dessus du prix du marché en tarif de rachat d'énergie renouvelable. Résultat des courses, c'est la Pologne (centrales à charbon) et la France (centrales nucléaires) qui alimentent l'Allemagne en électricité lorsqu'il n'y a pas de soleil. Chapeau l'artiste ! En quelle langue faudra t-il écrire aux écolos que ces énergies renouvelables génèrent de véritables gouffres financiers partout où elles sont mises en œuvre (Etats-Unis, Allemagne, Espagne, Danemark, Australie...) compte tenu de la variabilité de performance énergétique (on ne commande pas au vent de souffler ou au soleil de briller!)

Nous aussi avons nos joyeusetés, comme la contribution au service public d'électricité (instaurée au début des années 2000, cette taxe a depuis augmenté de 650% et représente 16% de la facture moyenne d'électricité des Français) qui devrait dépasser les dix milliards d'euros dès l'année prochaine, et est destinée à soutenir et développer les énergies renouvelables (des énergies dont le coût est de deux à dix fois plus élevé que celui du nucléaire installé). Doit-on rappeler que l'électricité nucléaire coute environ 4 centimes d'euro le kWh (démantèlement des centrales et gestion des déchets inclus) contre 80 à 100 centimes d'euro par kWh pour l'électricité d'origine solaire ? Or, lorsque les véhicules thermiques ne seront plus commercialisés, et en se basant sur un parc de 15 millions de véhicules, le besoin de la France en énergie électrique sera de 34 térawatts. Logique incontournable, tôt ou tard, les délires écologiques céderont la place à la raison en redéployant l'énergie nucléaire, moins couteuse et non émettrice de CO2.

 

LE CLIN D'OEIL DE VALERIE !

C'est la « lame à l'oeil » que j'apprenais il y a quelques mois la disparition des brise-lames du Sillon (Saint-Malo) pour les remplacer par des neufs. Partie intégrante du patrimoine malouin, ces troncs d'arbres enfoncés dans le sable ont toujours fait partie du quotidien des Malouins, à tel point que l'opinion publique s'émeut de la situation et s'interroge sur le sort qui leur sera réservé. Or, on vient d'apprendre que les brise-lames ne quitteront pas la Cité corsaire puisqu'ils seront finalement cédés par l'Etat à la Ville de Saint-Malo pour un euro symbolique.

Sur les mille brise-lames concernés par le chantier de rénovation mené par l'Etat, un chantier qui débute ce mois-ci, les 500 qui seront remplacés reviendront finalement à la municipalité, laquelle pourra s'en rendre propriétaire, en conserver pour l'aménagement de l'espace public ou...en revendre une partie ! (à la seule condition que cette vente réponde à l'intérêt général). Sur les mille pieux de chêne, hauts de sept mètres, qui protègent la cité corsaire des assauts de la mer depuis deux siècles, les 500 plus abîmés rejoindront bientôt un terrain communal servant de lieu d'entreposage à la Briantais. Quant à la future utilisation de ces anciens brise-lames, les idées ne manquent pas (ornement de cours de récréations de collèges, embellissement de ronds-points, brise-lames transformé en sculpture, utilisation comme totems pour marquer les entrées de la ville...).

 

UN PEU PLUS D'ASTUCE

Petite visite de l'expo lowtech sur les technologies alternatives et durables qui permettent de devenir autonome. Ou onze technologies alternatives pour vivre en totale autonomie (https://youtu.be/edYQAHTF0Mk). Pour rejoindre le groupe Facebook des citoyens prévoyants ici https://www.facebook.com/groups/citoy...

SEQUENCE NOSTALGIE

Danièle Evenou reste l'héroïne de « Marie Pervenche » série télévisée française en douze épisodes de 56 minutes et dix autres épisodes de 80 minutes diffusée sur TF1 à partir de 1984.

Génériques : https://youtu.be/nYHgNorSnFg et https://youtu.be/glcY3PJV_fI . Episodes : https://youtu.be/ZyGCUYrXALM, https://youtu.be/HpxfhbYRo0I, https://youtu.be/AqlesVE5Cb4, https://youtu.be/rIWYZ76XzmY, https://youtu.be/xfgmES5ZNq8, https://youtu.be/w6fiAoiECOo, https://youtu.be/cHUYIA90xOQ, https://youtu.be/XtowTjVHmE0, https://youtu.be/fiuV4W4Fp6g, https://youtu.be/a75dAGZ6-yc, https://youtu.be/UkUYjTI_8oI, https://youtu.be/BkSMSnvnuPM,https://youtu.be/8pLccRj-zlA, https://youtu.be/nMEvUOsbzR8

 

VOICI DE QUOI SE POSER DES QUESTIONS SUR...

  • Le classement d'une invention française en Top Secret Défense par l'Etat : Jean Claude Cordier dit avoir inventé un moteur qui ne consomme rien et peut tourner pendant 100 ans. Ses brevets sont bloqués par l'état français qui les a classés SECRET DEFENSE. https://odysee.com/@TheAmir:5/Jean-Claude-Cordier-moteur-%C3%A0-mouvement-magn%C3%A9tique:8

  • Le futur nouveau TGV plus lent : Le nouveau train à grande vitesse que la SNCF nomme TGV-M (pour modulable) a été dévoilé en septembre dernier par le président de la compagnie ferroviaire. Ce train réputé du futur devrait disposer d'un nez plus aérodynamique et d'un système de freinage consommant 20 % de moins d'énergie par rapport au TGV actuel. Ce train sera également plus résistant aux chocs, disposera d'un nouvel éclairage et de la 5G . Il accueillera 740 Passagers (soit cent de plus) et signera un meilleur bilan carbone, tout en étant plus confortable et plus silencieux sans pour autant être plus rapide (320 km/h). Et de rester en retrait face aux légendaires TGV japonais et au futur Hyperloop américain. Bref, le parfait TGV écolo de crise pour un pays à la ramasse !

  • Carrefour et ses chariots connectés : Faute de se réinventer, le groupe Carrefour se dote de chariots pour courses connectés. Fini les jetons inventés pour limiter le vol des célèbres caddys et place au nouveau chariot avec frein déclenché par un détecteur qui bloque le caddy lorsqu'il celui-ci quitte le parking de la grande surface. Sera-ce suffisant pour faire revenir les clients perdus de cette enseigne ?

  • Comment en est-on arrivé là ?: la conquête du monde par Rockefeller https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/yt1s.com---LOiligarchie-de-Rockefeller-Rothschild--cie:3 (merci à Stéphane pour cette suggestion)

  • La grande réinitialisation : 223 pages signées Klaus Schwab. https://reparti.free.fr/schwab2020fr.pdf

QUOI DE NEUF EN CRYPTO ?

  • Le Salvador profite de la chute du BTC pour se réapprovisionner avec un achat de 420 bitcoins : Le gouvernement du Salvador a acheté 420 bitcoins. Au moment où l’annonce de Bukele a été faite, un BTC s’échangeait contre 59 000 dollars environ, cela correspondait donc à 24,7 millions de dollars. À ce jour, il s’agit du plus gros achat de bitcoins par le Salvador. Depuis la mise en place de la « loi Bitcoin », le gouvernement a annoncé une série de mesures incitatives pour démocratiser l’utilisation de la cryptomonnaie. En début de mois, on apprenait que les habitants du pays pouvaient désormais profiter d’une réduction de prix à condition de régler la facture en bitcoin. Par ailleurs, les travailleurs salvadoriens peuvent dès à présent toucher leurs salaires en cryptomonnaie.

  • Les huit prochains géants des cryptomonnaies, selon le Nasdaq : parmi la myriade de projets, quels sont ceux qui ont le plus de chance de durer, au-delà de l’engouement initial ? Le Nasdaq cite plusieurs cryptomonnaies, sans ordre de préférence : Celsius (CEL). Cette plateforme de revenus passifs Celsius (CEL) permet de prêter et emprunter des cryptomonnaies. Le Chiliz (CHZ) permet d’échanger des actifs tokénisés pour divers championnats et équipes. Elrond (EGLD) est une blockchain qui utilise la technologie de « sharding » qui consiste à faire usage d'un mécanisme de consensus original, le Secure Proof of Stake (SpoS), et peut soutenir des applications décentralisées. Filecoin (FIL) se propose d’établir un système de stockage décentralisé, qui ne repose pas sur une unique entité. Pour cela, ses utilisateurs peuvent mettre à disposition de l’espace de stockage, et ainsi être récompensés en cryptomonnaies. Flow (FLOW) est un protocole qui se concentre sur le développement d’applications et de jeux, en particulier ceux qui font usage des NFT. Solana (SOL) et sa blockchain fonctionne grâce à un protocole hybride qui associe Proof-of-Stake et Proof-of-History. Elle s’attaque aux mêmes domaines qu’Ethereum, à savoir la DeFi, les NFT et tout ce qui relève des applications décentralisées. Terra (LUNA) est un protocole blockchain qui fait usage de stablecoins adossés au dollar américain. Le projet se veut être une infrastructure tout-en-un qui s’attaque au domaine de la finance décentralisée. Pour cela, elle tire parti de deux tokens : le LUNA, qui existe sur sa blockchain native, et le Terra USD (UST), qui existe sur Ethereum. Waves (WAVES) une plateforme permettant de créer et d’échanger des tokens personnalisables.

  • Un étudiant de 19 ans piégé et tué pour 200 000 euros de cryptomonnaie : le corps d’un étudiant, originaire de Tours, a été retrouvé dans un étang, lardé d’une vingtaine de coups de couteau le 18 août. D’après le colonel de gendarmerie Yves Raguin, le mobile de ce meurtre serait « d’extorquer à ce jeune ingénieur de l’argent ». En effet, le jeune étudiant possédait environ 200 000 € de cryptomonnaies, dont du Bitcoin (BTC). Un portefeuille qu'il se serait en partie constitué grâce au trading. D’après l’enquête, la victime aurait été droguée puis torturée pour lui soustraire les accès à son compte d’exchange ou son wallet. Trois hommes, l’amant de la victime, un Montbéliardais âgé de 33 ans, et deux individus de 18 et 23 ans avaient été interpelés et placés en garde à vue, puis mis en examen pour assassinat. Ils ont admis ensuite être impliqués dans la mort du jeune homme.

  • A 12 ans, il empoche près de 300 000 € en cryptomonnaie en vendant des baleines numériques : Il pourrait devenir le plus jeune millionnaire en cryptomonnaie du monde. Benyamin Ahmed, un Londonien de 12 ans, a gagné 290 000 £ (plus de 338 000 €), en vendant des images numériques de baleines inspirées du jeu vidéo Minecraft. Fils d'un développeur informatique, Benyamin a appris à coder dès l'âge de 5 ans. Après avoir regardé des tutos sur YouTube, l'adolescent s'est essayé à l'art numérique à raison de 20 à 30 minutes d'entraînement par jour. Une fois mises en vente, ses 3 350 œuvres ont toutes été acquises en neuf heures ! “Il m'a fallu quelques semaines pour créer les images de base et divers accessoires, poursuit le jeune artiste, puis je les ai intégrés à mon programme qui m'a aidé à configurer la rareté à travers les différents traits, rendant certaines images plus rares que d'autres.” Les œuvres, vendues en cryptomonnaie Ethereum, étaient certifiées NFT : un objet virtuel auquel est associé un certificat d'authenticité et de traçabilité.

 

LE PETIT MANUEL DU RESISTANT

 

ACTIVONS NOS NEURONES

Ma grand-mère disait V'la-ti-pas que tu perds la raison. T'es fagoté comme un as de pique et tu risques de te casser la margoulette à force de jouer l’équilibriste. Ne te monte pas le bourrichon parce que tu montes à Paris. C'est jamais bon de prendre la grosse tête et puis t'es pas en sucre. Le monde ne s'est pas fait en un jour et il n'y a pas le feu au lac. Mais il est aussi vrai qu'on va pas attendre jusqu'à la Saint Glinglin tout de même ! Blanc bonnet et bonnet blanc, c'est kif-kif bourricot et ce que nous vivons actuellement ne me dit rien qui vaille. A ceux qui prétendent que ça ne tombera pas plus bas, je dis qu'on n'est pas sorti de l'auberge et qu'il n'y a pas de petites économies. Après avoir regardé une page de réclame, je vais aller faire les commissions et crois-moi, avec l'augmentation des prix ce n'est pas le moment de brûler la chandelle par les deux bouts. La crise est certes là mais n'en fais pas tout un fromage pour autant. Et ne mets pas la charrue avant les bœufs. Ton tour viendra. Avant-hier, j'ai croisé le père Loriot et il a pris la poudre d'escampette dès qu'il m'a reconnu. Il était beurré comme un Petit Lu. Quant à Jeanne, elle a vu le loup ! Elle faisait une tête de six pieds de long en me voyant et ça n'a pas fait un pli, elle a tenté de passer devant moi à la caisse. On n'est pas aux pièces » lui ai-je rappelé «  Rien ne sert de courir il faut partir à point » « Tu files un mauvais coton depuis que tu as quitté ton emploi. Je te payais pourtant rubis sur l'ongle mais voilà ce qui arrive quand on pète plus haut que son cul ». Et de rajouter « Parlons peu mais parlons bien, passe diner quand tu veux, à la bonne franquette ». Jeanne acquiesça timidement l'air un peu gêné. Alors que je regardais ailleurs, cela ne fit ni une ni deux et elle en profita pour me brûler la politesse. Je feignais de n'avoir rien vu. Pas la peine de chercher midi à 14 heures même si je ne suis pas dupe et qu'il ne faut pas pousser Mémé dans les orties. Au même moment, le père Loriot ressortait du café. Celui-là a une descente que je n'aimerais pas remonter à vélo ! (merci à Muriel pour sa suggestion)


 

DU COTE DE CHEZ NOUS

Christian Combaz, romancier et essayiste, chroniqueur au Figaro et dans divers journaux, et réfugié en province depuis trente ans, nous invite à écouter une France que personne n'entend plus mais dont il craint qu'elle ne finisse par élever la voix. L'homme, qui a manifestement de la conversation, possède sa chaine Campagnol Tvl (https://odysee.com/@campagnoltvl:2) sur laquelle il diffuse ses vidéos : https://youtu.be/T676XXRHDrk

 

Le Royal Clipper reprend le large


Après un an et demi d'inactivité, amarré à Gènes, le Royal Clipper reprend la mer. Avant de traverser l'océan Atlantique pour se positionner dans les Caraïbes (au départ de Lisbonne via Les Açores) Le fameux cinq mats propose quelques courtes croisières en mer Méditerranée. La première est une traversée de Cannes à Calvi et retour à Cannes via une escale à Saint-Tropez. Idéal pour l'équipage qui a besoin de reprendre le bateau en main et pour la compagnie souhaitant rapidement retrouver sa clientèle d'habitués, voire de nouveaux passagers à prix attractif. (environ 1000 €)

 

Salon « Made in France » du 11 au 14 novembre 2021, à Paris (Porte de Versailles)

Réindustrialisation, relocalisation, circuits courts, savoir-faire : ces termes font la Une de l'actualité depuis des mois. La crise sanitaire a en effet rappelé l’importance de consommer local et responsable : le Made In France est plus que jamais une cause majeure. C'est pourquoi le Salon du Made in France, créé en 2012 est l'événement à ne pas manquer cette année pour soutenir les 650 entreprises exposantes et encourager les savoir-faire français. Quelques nouveautés de cette édition :

  • Après les régions Normandie, Auvergne-Rhône-Alpes et Grand- Est, c'est la Nouvelle Aquitaine qui sera la grande région à l'honneur du millésime 2021. 70 entreprises porteront les couleurs du made in Nouvelle- Aquitaine, dont 26 exposeront sur le pavillon régional.

  • Comme chaque année le Salon du Made in France accueille plus de cent nouveaux exposants, l'occasion de venir découvrir l'étendue et la variété des différents savoir-faire nationaux.

  • En plus des prix de l'Innovation, de l'Environnement et de l'Entrepreneur, le prix du Public sera également remis.

  • Des conférences sur les enjeux du made in France : Crise sanitaire et souveraineté nationale, impact du made in France sur l'emploi... Et des débats, menés par Natacha Polony qui interrogera les candidats à l'élection présidentielle sur leurs mesures en faveur de la relocalisation.

MIF, du 11 au 14 novembre 2021, à Paris Porte de Versailles Hall 7-2 www.mifexpo.fr

 

« Horla – Mon année avec Gustave » jusqu'au 26 novembre 2021, à Trouville (14)

Cette exposition photographique met en exergue une année de célébration de la naissance de Gustave Flaubert à Trouville-sur-Mer. Le projet ne date pas d'aujourd'hui puisque 2012 reste l'année qui marqua la naissance de cet événement. La silhouette élégante et comme en mouvement de ce Flaubert " impassible, marmoréen, mais plus vivant que jamais, prenant même la lumière avec une certaine fierté " (évocation de la statue par Jérôme Garcin, extrait d'une correspondance), se prête si bien à la photo, pour laquelle on le voit presque poser.  Le corps de ce cher Gustave tourné vers l'hôtel Bellevue (aujourd'hui disparu), la silhouette se prête à tous les angles de vues, en contre-plongée dans les ciels normands si changeants, en contre-jour, imposant sa stature, à hauteur d'homme avec la Touques en arrière-plan, si vivante elle-aussi au gré des marées, des reflets, des saisons...Ainsi a été conçue cette mosaïque au fil des jours. Gustave Flaubert est plus présent que jamais à Trouville-sur-Mer, en cette année de bicentenaire de sa naissance. Au pied de sa statue, dans les jardins du Musée Villa Montebello, sur les planches, sur les vitres de la bibliothèque et ailleurs, partez à la rencontre de ce grand écrivain qui aima tant Trouville-sur-Mer. Jusqu'au 26 novembre, à l'Hôtel de Ville, 164 Boulevard Fernand Moureaux à Trouville-sur-Mer (14)


Exposition « Banquet » du 16 novembre 2021 au 7 août 2022, à la Cité des Sciences et de l'Industrie (Paris 19è)

La profusion et le succès actuel des émissions culinaires, à la télévision et sur les réseaux sociaux, tout comme l’intérêt et la fierté des Français pour leur patrimoine gastronomique, montrent combien la cuisine est un art populaire, fédérateur et intergénérationnel. Inventer, goûter, partager... cette discipline se nourrit d’influences culturelles multiples et se renouvelle inlassablement par ses produits, recettes et techniques. Classé au patrimoine culturel
immatériel de l’humanité par l’UNESCO, le « repas gastronomique des Français » est un héritage vivant, accessible à tous et que chacun peut enrichir.
Ludique et conviviale, servie par une scénographie de Frédérique Paoletti et Catherine Rouland, l’exposition Banquet propose aux visiteurs de vivre des expériences multi sensorielles et immersives aussi gourmandes que festives. Tous les sens du public sont stimulés car tous participent à la perception du goût : manger, c’est voir mais aussi sentir, goûter, toucher, entendre. https://www.cite-sciences.fr/fr/accueil/

 

Récolte des olives en Haute Provence (04)

Depuis plus de 600 ans, c'est un savoir-faire unique grâce à une nature d'exception qui s'opère sur le territoire : la Vallée des Oliviers, avec pour centre historique, le petit village des Mées et ses moulins qui pressent une huile d'olive fruitée inimitable (AOC depuis 1999). Avec ses bienfaits reconnus pour la santé, notamment grâce à sa richesse en omégas 3-6-9, on la retrouve dans la cuisine pour son goût incomparable, mais également dans la salle de bain pour ses nombreuses propriétés pour les cheveux et la peau. C'est dans les moulins de la Vallée des Oliviers que débute cette récolte ce mois-ci. Lors de leurs passages, les visiteurs pourront découvrir des moulins centenaires, des processus de fabrication qui le sont tout autant... Dans la Vallée des Oliviers, le savoir-faire oléicole se transmet de génération en génération pour créer une huile d'olive internationalement reconnue. La découverte de la Vallée des Olivers se vit également à travers des balades à pied ou en calèche. Situé au Moulin des Pénitents, le Musée de l'Olivier est entièrement dédié au patrimoine oléicole des Mées. Il permet aux visiteurs de découvrir une exposition d'outillage ancien, les techniques de fabrication de l'huile d'olive et un moulin en pierre du XIXème siècle (du mardi au samedi de 9h à 12h30 et de 14h30 à 19h00, Parc d'activités La Chauchière 04190 Les Mées) www.moulin-des-penitents.fr

Originalité du terroir, typicité des variétés d'olives utilisées, savoir-faire mouliniers reconnus, tous ces facteurs ont conduit l'huile d'olive de Haute Provence à la reconnaissance d'une Appellation d'Origine Contrôlée qu'elle a obtenue par décret du 13 décembre 1999. Dans le cadre ce cette AOC, le producteur doit respecter une charte de qualité précise. Une véritable garantie pour le consommateur. L'huile d'olive de Haute-Provence libère des arômes et dégage des parfums d'artichaut, d'herbe verte, de poire, etc. De couleur verte soutenue et d'une saveur à la fois ardente et onctueuse, elle est dite de grand caractère, unique, et marque fortement le palais avec des arômes variés, harmonieux et persistants. Les troncs trapus des oliviers, les "mates" volumineuses, les ramures vigoureuses et le feuillage dense et retombant, donnent à certains d'entre eux des allures majestueuses.

 

Conférence « Les Nocturnes du Plan de Rome-En voiture à Rome » le 10 novembre 2021 à Caen (14)

Découvrir la Rome antique comme si on y était, c'est la promesse de l'Équipe de Recherche sur les Littératures, les Imaginaires et les Sociétés de l'université de Caen qui anime ces nocturnes. Conférences à destination du grand public, elles s'appuient sur la reconstitution virtuelle de la Rome du IVème siècle après J.-C., réalisée avec l'appui du Centre Interdisciplinaire de Réalité Virtuelle pour faire voyager son auditoire dans le temps. A travers un parcours immersif virtuel de la Rome antique, les Nocturnes du Plan de Rome nous emmènent, selon les sujets, découvrir Rome au temps de sa splendeur, ses habitants, ses mœurs, ses habitudes, ses pratiques, comme si nous déambulions dans ses rues à la rencontre de ses habitants. Ces conférences se composent de deux parties : une introduction au thème choisi et une visite interactive de la partie correspondante de la maquette virtuelle de la Rome antique.

Le Plan de Rome est une grande maquette en plâtre de près de 70 m² qui représente la Rome antique au temps de l'empereur Constantin (IVe s. apr. J.-C.). Classé à l'Inventaire des monuments historiques, il est l'œuvre de l'architecte normand Paul Bigot (1870-1942), Grand Prix de Rome en 1900 et Professeur à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Légué à l'université de Caen et exposé aujourd'hui au cœur de la Maison de la Recherche en Sciences Humaines, ce plan-relief est à l'origine d'un projet pluridisciplinaire de maquette virtuelle 3D reconstituée en images de synthèse qui permet aujourd'hui de réaliser les Nocturnes de Rome. L'objectif est de réaliser une maquette virtuelle interactive de Rome à la fin de la période impériale, documentée scientifiquement, et de l'utiliser pour faire progresser la connaissance dans le domaine de la topographie et de l'urbanisme de la Rome antique, sous les deux aspects de la recherche et de l'enseignement, en associant production et diffusion de la connaissance. A l'Université de Caen Normandie. https://www.youtube.com/watch?v=IZyr5yXCYts

 

Guide "Vacances en train" : 40 voyages sans voiture pour parcourir la France
Michelin Editions et SNCF Voyageurs se sont associés pour éditer un guide "Vacances en train" qui met à l'honneur 40 lignes de TER parmi les plus belles pour parcourir la France sans voiture et sillonner l’Hexagone à vélo et à pied. Pour agrémenter le guide, les voyageurs pourront retrouver une série de portraits de cheminots, partageant leurs bons plans et leur passion d’une région. Au sommaire : visites, sentiers pédestres et itinéraires vélo, ainsi qu'une sélection d'hébergements et de restaurants à proximité des gares.

83% des Français restent attachés aux espèces

Un récent article du Figaro révélait il y a quelques jours les résultats d'une enquête lancée par la Monnaie de Paris que 91% de nos compatriotes déclarent avoir régulièrement recours au paiement en espèces tandis que 70% affirment payer en liquide quotidiennement. 87% des Français avouent aussi se servir de cash chez les petits commerçants tandis que 72% reconnaissent utiliser aussi les distributeurs automatiques de billets. Ces données confirment l'attachement de notre peuple à l'argent liquide, dont il se sert notamment pour adresser des dons.

 

Chartres (28) en lumières, jusqu'au 15 janvier 2022

>Pendant les fêtes de fin d'année, les illuminations s'adaptent à l'ambiance de Noël. Découvrez alors, dès la tombée de la nuit, 24 sites illuminés dans toute la ville de Chartres, et laissez-vous embarquer par la magie d'une balade en famille ou entre amis. Cette année, toutes les projections de la basse ville de Chartres ont été renouvelées. Ainsi, les bords de l'Eure offrent au public une atmosphère fantastique. Les ponts et lavoirs deviennent la demeure d’animaux et d’arbres venus d’ailleurs, voire d’un autre temps...https://www.chartresenlumieres.com/fr/parcours-chartres-en-lumieres


La Tranchée du Poilu (55)


>Camille Tridon est un Meusien qui se passionne pour la guerre 14-18 et anime un site (https://www.militaria.latrancheedupoilu.fr/), La Tranchée du Poilu, via lequel il achète et vend tout ce qui peut avoir trait à la Grande Guerre. A la tête d’une collection de 1 500 objets du quotidien du soldat, il veut présenter celle-ci dans son musée. Ayant eu l’opportunité d’acquérir un ancien poste de garde situé près de la citadelle basse, il y a de cela dix ans, l'homme, passionné de la Grande Guerre veut proposer sa collection et a pour cela entrepris les travaux nécessaires à la création d’un musée du Poste de Garde des Poilus. Les travaux ont naturellement souffert de la crise sanitaire, même s'ils devraient pouvoir s’achever prochainement pour envisager une ouverture en février 2022. La collection est hétéroclite mais elle a pour lien de tourner autour de l’équipement quotidien du soldat de 14-18 : uniformes, armes, casques, baïonnettes, sabres, cartouchières, brodequins, calots, képis, journaux et bien d'autres objets encore, qui seront mis en scène sur des mannequins. https://www.facebook.com/lespoilusdeverdun/


Science Expériences, à Bercy Village (Paris)

A mi-chemin entre parc d'attractions et musée scientifique, Science Expériences aborde la Science sous le prisme du divertissement, avec pour vocation d’étonner, de s’amuser, tout en se cultivant, au travers de moyens immersifs et innovants, comme la réalité virtuelle, le vidéo mapping ou de présentations multi sensorielles et émotionnelles sur ce lieu hybride de 850 m2. Science Expériences est une invitation au voyage, un véritable tourbillon d’expériences : des confins de l’univers, aux profondeurs des abysses, en passant par le centre de la Terre, pour finir sur des thèmes de physique quantique (laser, téléportation, lévitation), le public passe de salle en salle pour découvrir et s’éveiller à la science. Lors de votre visite, vous découvrirez successivement :

  • La salle de briefing : un hologramme d’Albert Einstein présente de façon innovante les éléments qui jalonnent le parcours.

  • La salle Espace : Dans un décor de constellations, les visiteurs voyagent vers les confins de l’univers via un film exclusif proposé en réalité virtuelle ou dans une salle de projection

  • La salle Abysses : Bill François, spécialiste du monde sous-marin, invite à découvrir le monde fascinant des abysses, sous la forme d’une immersion multi sensorielle, enveloppé par les sons et les images des profondeurs, et les anecdotes surprenantes et croustillantes

  • La salle Volcan : Unique et interactive, une impressionnante séance de vidéo mapping vous transporte dans les entrailles de la Terre, jusqu’à son noyau, avant de vous faire rejaillir lors d’une éruption volcanique.

  • La salle corps humain : vous pourrez vous comparer à Robert Wadlow, l’homme le plus grand de tous les temps (2,72 mètres) et découvrir tous les secrets du corps humain par le biais de dispositifs audios. L’œuvre de Carnovsky (Francesco Rugi et Silvia Quintanilla) met en lumière les os, les muscles et le système nerveux du corps humain via le prisme de trois couleurs (rouge, vert et bleu)

  • La salle Nature : dans un décor verdoyant et enchanté, c’est par le jeu (une roue de la fortune et un quizz interactif) que le public accède aux contenus et découvre tout sur le pouvoir extraordinaire des plantes et des fleurs exceptionnelles.

  • La salle électrostatique : l'ambiance 100% manga invite les visiteurs les plus téméraires à affronter à mains nues les 400 000 volts d’un générateur Van de Graaf. Un moment électrique et décoiffant en perspective.

  • La salle Quantique : vous découvrez le monde fascinant de la physique quantique à travers des expériences étonnantes. Percer les secrets du laser, assister à la lévitation quantique et « tester » la téléportation – l’intrication quantique – via un dispositif étonnant.

  • Moon : harnaché sur une structure de près de 4 m de hauteur et équipé d’un casque de réalité virtuelle, vous testez la gravité lunaire en marchant sur la lune

https://www.bercyvillage.com/loisirs/scienceexperiences


Cuivres sonores et rutilants le temps d'un week-end (61)

Fort du succès obtenu il y a deux ans, le Conservatoire à Rayonnement Départemental de la CUA organise avec le Conservatoire d’Argentan Intercom, un 2ème week-end dédié aux cuivres sonores et rutilants en y associant les musiciens amateurs et les élèves des écoles de musique de l’Orne et du Nord-Sarthe. Baptisée “Tous cuivrés !”, la manifestation se déroulera du vendredi 12 au dimanche 14 novembre 2021, dans le respect du protocole sanitaire en vigueur. Le programme débutera le vendredi 12 après-midi par des ateliers avec les élèves des Classes à Horaires Aménagés Musique (CHAM) du collège Louise Michel. Un concert de la formation Les Fonk’Farons, sera proposé en soirée (à 20h30) au théâtre d’Alençon.

Le samedi 13, des ateliers seront proposés aux musiciens amateurs et élèves des écoles de musique de l’Orne et du Nord-Sarthe avec l’ensemble Orne Brass, composé de professeurs du Conservatoire à Rayonnement Départemental et de musiciens professionnels ornais. L’ensemble de cuivres se produira en concert le soir (à 20h30) au théâtre d’Alençon avec la participation des élèves.

Le dimanche 14, Les Coniques Brass band animeront à leur tour des ateliers et se produiront en concert dans l’après-midi (à 16h00), avec les musiciens amateurs et les élèves des écoles de musique, à Argentan, en l’église Saint-Martin. Réservations fortement conseillées au 02 33 32 41 72.


Exposition « Saint-Cloud : de Bonaparte à Napoléon, à travers les collections du musée », jusqu'au 23 décembre 2021, à Saint-Cloud (92)

À l’occasion de l’année de commémoration du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte, le 5 mai 1821, le musée des Avelines présente à travers ses collections, les œuvres qui marquent son empreinte à Saint-Cloud. En effet, ces dernières témoignent des différents événements qui se sont déroulés dans le château de Saint-Cloud, théâtre de moments marquants de l’histoire de France, particulièrement ceux du Premier Empire (1804-1815) mais également du Second Empire (1852-1870).

C’est bien au château de Saint-Cloud qu’est signé par Louis XVI, le 1er septembre 1785, le brevet nommant Napoléon Bonaparte lieutenant. Quatorze ans plus tard, c’est également à Saint-Cloud que Napoléon provoquera son destin avec les fameuses journées du 18 et 19 brumaire an VIII (9 et 10 novembre 1799), coup d’État fondateur marquant la fin de la Révolution et entraînant le remplacement brutal du Directoire par le Consulat. Napoléon Bonaparte fait alors ériger à Saint-Cloud la lanterne de Démosthène qui signale aux parisiens sa présence au château lorsqu'elle est allumée. Les collections du musée des Avelines racontent à leur manière les hauts faits de cette figure marquante de l’histoire de France à Saint- Cloud. Documents historiques et œuvres d’art se côtoient dans un accrochage qui met en lumière une soixantaine d’œuvres comme le buste en marbre de Napoléon 1er d’après Antoine-Denis Chaudet (Dépôt du FNAC) réalisé en 1856 sous le Second Empire témoignant ainsi de la référence tutélaire au 1er Empire sous le Second Empire qui lui donne toute sa légitimité, ou encore le très beau lavis d’encre sur papier de Charles Monnet (1732-1808) légendé « Journée du 18 brumaire an 8 ». Musée des Avelines, 60, rue Gounod à Saint-Cloud. https://www.musee-saintcloud.fr/agenda/saint-cloud-de-bonaparte-napoleon-travers-les-collections-du-musee

 

 

Exposition « Les Louvre de Pablo Picasso » jusqu'au 31 janvier 2022, à Paris (1er)

Le Louvre est un lieu fondamental pour la compréhension de l'œuvre de Pablo Picasso. Depuis sa toute première exposition en 1900 jusqu'à l'exposition de ses propres œuvres dans la Grande Galerie en 1971, le musée occupe une place à part dans l'imaginaire de l'artiste. Il intervient dans sa conception même de l'art, et d'innombrables créations de Picasso découlent de dessins, peintures, sculptures ou objets d'art conservés au Louvre. Selon les époques, Picasso a pu compter, au sein du musée, sur la confiance et le soutien de fidèles admirateurs, mais il a aussi dû composer avec de puissants détracteurs. L'exposition se penche à la fois sur le dialogue que l'oeuvre de Picasso a noué avec les collections du Louvre, et sur les liens que, depuis les années 1930, le plus grand musée du monde a eu à cœur de tisser avec l'artiste et son œuvre. Au Musée du Louvre-Lens Picasso, Galerie des expositions temporaires.

 

L'art et la manière de contester un PV

Recevoir une amende pour une infraction que vous n'avez pas commise ou que vous jugez abusive a de quoi énerver mais réfléchissez bien avant de faire valoir vos droits pour sauver vos points. Il existe parfois d'autres voies qu'une contestation frontale qui peut s'avérer au final coûteuse :

  • Eviter de dénoncer : Vous avez parfaitement le droit de ne pas désigner l'auteur d'une infraction commise avec votre véhicule. Par contre, vous restez redevable pécuniairement de l'amende et le seul moyen d'éviter celle-ci est d'invoquer un vol, la mise à la casse du véhicule, une usurpation de plaques ou d'établir la preuve formelle que vous n'étiez pas au volant à ce moment-là. Dans les autres cas, si vous contestez en niant simplement être l'auteur de l'infraction, vous devrez vous acquitter de l'amende mais aucun point ne vous sera retiré.

  • Jouer la montre pour récupérer ses points : alors que vous deviez récupérer sous peu vos points perdus précédemment, une contravention tombe. Il s'agit alors de gagner du temps en jouant sur les délais de contestation : vous avez 45 jours (pas un de plus) suivant l'envoi de l'avis, pour adresser votre requête à l'OMP. Consignez ensuite 68 ou 135 € selon l'infraction pour contester (sauf si vous avez été dénoncé) et les lenteurs administratives feront le reste. Vos points vous seront restitués avant la réponse de l'OMP ou du juge. Autre façon de gagner du temps : retardez le plus tard possible l'envoi du paiement de votre amende.

  • Faire appel à un avocat : À ce jour le seul avocat dédié pour contester un PV s'appelle Maître Sebastien Dufour, avocat au barreau de Paris et spécialiste du droit routier, de longue date, sur le site EasyRad (https://easy-rad.org). Son but sera de sauver votre (ou vos) point(s). Le site est entièrement automatisé et permet ainsi de contester tous les PV radar ou issus d'une vidéo verbalisation. Une condition cependant : ne pas avoir été identifié. Si vous avez été flashé de face, et en cas du moindre doute, réclamez le cliché qui devrait vous être envoyé avant le terme des 45 jours. Ne passez par EasyRad que si vous n'êtes pas reconnaissable. Certes, le service est facturé 54 € et vous devrez ensuite payer la consignation sur Amendes. gouv.fr (de 68 à 135 € selon l'infraction) mais vos points seront sauvés. Et au cas ou vous seriez convoqué au tribunal, l'avocat s'engage à vous représenter sans autre frais.

  • Un stage peut valoir le « coût » si vous risquez de perdre plusieurs points : Au lieu de vous embarquer dans une contestation hasardeuse, suivre un stage de récupération peut être une bonne solution dès que votre solde de points est réduit de moitié.

 

Exposition « Les Routes du Thé » jusqu'au 7 février 2022, à Nice (06)

À travers l’exposition « Les routes du thé », Tuul et Bruno Morandi entrainent les visiteurs dans les différents pays d’Asie producteurs et buveurs de thé qui ont ponctué leur voyage photographique. Depuis la Chine, le duo se rend au Japon, où le thé est devenu un art délicat qui exprime l’essence même de la philosophie zen. Se sont ensuite imposés des voyages en Inde et à Ceylan, là où il était devenu la grande affaire des Anglais et d’où il est résolument parti à la conquête du monde. Entre temps, leur périple les mène sur les hauts plateaux du Tibet et de la Mongolie où les moines bouddhistes ont adopté très tôt le thé en brique pour mieux le conserver, avant de poursuivre par les routes de la soie vers les maisons de thé des bazars d’Asie centrale.

Tuul et Bruno Morandi nomadisent à travers le monde depuis des années. Dès leur rencontre, avec rigueur et passion, les deux photographes arpentent l’Asie à la recherche d’instants fugitifs qui capturent la grâce des gestes simples. La photographie est pour eux un prétexte à méditer sur la fragile beauté de cet environnement humain, naturel ou culturel.

Musée des Arts asiatiques, 405 Promenade des Anglais à Nice. https://maa.departement06.fr/exposition-photographes-en-asie/les-routes-du-the-42316.html

 

De l'automne doré aux marchés de Noël en Rhénanie-Palatinat (Allemagne)

L’automne est de retour avec les jours qui raccourcissent, et les arbres et les vignes qui se parent d’une couleur dorée. Même à la saison froide, la Rhénanie-Palatinat, située autour du Rhin et de la Moselle, reste une région qui vaut le détour, ne serait-ce que pour ses randonnées dans les gorges du Hunsrück. Merveilleuses, enchanteresses et surtout surprenantes, celles-ci se découvrent au détour d’une randonnée. Les itinéraires comme le Saar-Hunsrück-Steig  et les 111 Traumschleifen (randonnées d’une demi-journée ou d’une journée) de haut niveau offrent tout ce que les esprits randonneurs recherchent. Une expérience inoubliable attend également les courageux qui empruntent l'itinéraire Geierlayschleife. Celles et ceux qui n’ont pas le vertige et qui oseront traverser l’un des plus longs ponts suspendus d’Allemagne seront récompensés par des vues à couper le souffle. Bien que la neige ne soit pas garantie pour les régions de moyenne montagne de Rhénanie-Palatinat, il est possible de profiter des sports d'hiver dans le Hunsrück, le Westerwald et l’Eifel. Que ce soit pour faire du ski, du ski de fond, une randonnée en raquettes ou pour s’amuser en famille sur une piste de luge.

De même, Les grandes villes, les petits villages et les châteaux brilleront très bientôt sous les lumières de Noël. Chaque marché possède son petit avantage, que ce soit dans les grandes villes comme Trèves ou Mayence, dans les petits villages romantiques comme Hachenburg ou dans les châteaux légendaires, comme le château de Lichtenberg. À Waldbreitbach, les visiteurs pourront même profiter d’un village de Noël tout entier. https://www.rlp-tourismus.com/fr/


 

Exposition « Les gratte-ciel oubliés de la cité de la Muette (1931-1976) » à Drancy (93) à partir du 8 novembre 2021

Construits au début des années 1930, ces gratte-ciel de quatorze étages sont alors des symboles de modernité. Ils ont ainsi dominé les représentations de la cité puis, pendant la guerre, celles du camp d’internement de Drancy qui s’installe à leurs pieds. L’histoire de ces gratte-ciel devient alors étroitement liée à celle du camp. Ils sont pourtant détruits en 1976 alors que l’on inaugurait le Mémorial de Shelomo Selinger.

Outre ce récit abondamment illustré, l’exposition rendra compte du destin individuel de ceux qui ont conçu les gratte-ciel, mais aussi des prisonniers qui les ont dessinés et décrits, contribuant ainsi à en fixer l’image. Des maquettes, le film Construire, des cartes postales et des photographies seront présentés, ainsi que des fac-similés et originaux d’ouvrages et de revues d’architecture qui compléteront l’iconographie des tours disparues de Drancy. https://www.memorialdelashoah.org

 

Vous avez rêvé du Titanic, LEGO l'a fait

Le groupe LEGO a dévoilé une réplique du navire le plus célèbre de tous les temps, le RMS Titanic. Pour la première fois, les fans pourront recréer une version extrêmement détaillée du paquebot de luxe en briques LEGO, 110 ans après son lancement à Belfast en 1911. Le set LEGO Titanic (en vente dès aujourd'hui) est l'un des plus longs et des plus grands modèles LEGO à ce jour. Avec 9 090 briques, il représente un défi de construction immersif pour les fans de la marque LEGO et les historiens en herbe. En plus de sa taille, le Titanic est célèbre pour sa splendeur inégalée, fidèlement reproduite dans ce nouvel ensemble. Sous la coque immédiatement reconnaissable du set LEGO Titanic, plusieurs intérieurs iconiques ont été reproduits, dont le grand escalier de la première classe, qui s'étend sur six ponts, et la salle à manger de style jacobéen, située sur le pont D du navire.  Le Titanic était également réputé pour sa vitesse inégalée, distançant largement ses contemporains. Sur les ponts inférieurs, les fans retrouveront une réplique de la salle des machines, à la pointe de la technologie de l’époque. Une très belle maquette de 44 cm de haut, 16 cm de large et 135 cm de long, sans parler des coupes transversales intérieures détaillées, comprenant le grand escalier de première classe, la salle à manger et la salle des machines. Cette fidèle réplique du RMS Titanic est fournie avec plaque et support de présentation.Prix 629,99€ https://www.lego.com/fr-fr


Salon Alpin, du 8 au 11 novembre 2021, à Albertville (73)

C'est en novembre que se tiendra la 15ème édition du Salon Alpin de l'hôtellerie et des Métiers de bouche, à la Halle olympique d'Albertville. On pourra, entre autres y retrouver l'entreprise Bigallet et sa célèbre liqueur du Dahu : Celle-ci arbore désormais une nouvelle étiquette pour un look assurément vintage. Le Dahu n'est pas une liqueur avec une patte plus courte que l'autre... mais bien une liqueur à part entière élaborée à partir de macérations et distillations d'écorces d'oranges douces et amères. Le Rosé de Bessan, lui, passe au format canette : lancée en avril la canette Rosé répond à l'évolution des besoins des consommateurs et connaît un franc succès grâce à son petit format (25 cl). Facile à transporter, esthétique et recyclable, c'est le produit idéal pour la vente à emporter. Autre surprise, la labellisation en tant qu'Entreprise du Patrimoine Vivant de l'artisan Maffren Confiseur : ce fabricant régional a obtenu un label d'excellence, grâce à ses innovations produits (pâte d'amande fourrée, pâte de fruits, calissons lavande ou éclats de café torréfiés, etc...) et une gamme « Laboratoire » enrichie. Les visiteurs découvriront aussi la Maison Rullier, laquelle possède depuis 1920 un savoir-faire ancestral qui ne cesse de s'adapter. Cette année sont proposés de nouveaux parfums pour dynamiser la collection, et emballages pour respecter l'environnement en concordance avec les bocaux recyclables. ...et bien d'autres partenaires encore ! https://www.salonalpin.com


1961-2021 : 60 ans du Musée de la Pêche de Concarneau (29)

Le Musée de la Pêche fête ses 60 ans en 2021 ! Le 8 juillet 1961, une poignée de passionnés inaugure le premier musée français consacré à la pêche. 60 ans plus tard, l’équipe du Musée de la Pêche souhaite fêter dignement cet anniversaire en proposant une programmation ouverte à tous. L’année 2021 est l’occasion pour le musée de se pencher sur son histoire mais aussi sur son devenir. Comment, au XXIe siècle, évoquer l’activité halieutique à travers les collections mais aussi en proposant une programmation culturelle innovante ? Le Musée de la Pêche propose de faire (re)découvrir des objets de sa collection. Soixante objets sont mis en lumière sur les réseaux sociaux : un par année d’acquisition et vingt objets-phares sont à l’honneur au sein du parcours permanent accompagnés de cartels rédigés par l’association des amis du Musée de la Pêche. Pour la première fois, le Musée de la Pêche accueille une troupe de théâtre, la compagnie « Du Grand Tout » pour une résidence d’artistes au musée. Résultat de cette création originale, le spectacle « La face cachée des gros cailloux » sera ensuite donné à plusieurs reprises sur le territoire de Concarneau Cornouaille Agglomération. https://www.musee-peche.fr


Exposition « Tout va bien Monsieur Matisse », jusqu'au 31 décembre 2021, au Château Cambrésis (59)

Huit artistes contemporains dialoguent au sein du musée entre intérieur et extérieur : 150 œuvres colorées, humoristiques et poétiques de Ben, Marco Del Re, Erró, du couple KRM, Patrick Montagnac et Rania Werda sont rassemblées dans cette exposition. Le parcours se prolonge à ciel ouvert dans le parc Fénelon avec les sculptures posées comme des papiers découpés de Frédéric Bouffandeau et les photographies de KRM. Partez à la rencontre des talents d’aujourd’hui, entre impertinence et justesse des écritures blanches sur fond noir de Ben, entre pop et baroque des œuvres de la Figuration narrative d’Erró. Voyagez avec l’œuvre de Marco Del Re à travers différentes époques où se côtoient la tradition classique et la peinture moderne. Sur la rive sud de la Méditerranée, le couple KRM partage son expérience du désert, par des œuvres imprégnées des textiles, des couleurs, des codes culturels et artistiques de la société nomade sahraoui. Tandis que les corps, les objets, les paysages insolites, kitch, et provocateurs de Rania Werda se présentent au spectateur comme un cri identitaire qui résonne tel un écho de l’imaginaire sociale. Avec esthétisme et poésie, Patrick Montagnac vous propose de prendre de la hauteur avec sa vision de pilote d’avion utilisée dans ses peintures, pour révéler sur sa toile, l’érosion naturelle des reliefs montagneux. https://museematisse.fr/exposition-tout-va-bien-monsieur-matisse


Exposition « Libres figurations, années 80 », jusqu'au 2 janvier 2022, à Calais (62)

Art non académique, le mouvement des Libres Figurations se dévoile à travers plus de 200 œuvres de 50 artistes et groupes d’artistes internationaux ayant marqué ces années emblématiques (1979-1986) par leurs créations effervescentes, vitales, qui ont bousculé les codes de l’art. À Calais, ce nouveau volet de l’exposition produite à Landerneau en 2018 s’enrichit d’œuvres inédites, notamment en matière de mode et de design, tout en rassemblant peintures, sculptures, films, vidéos, affiches, musiques et documents d’archives, de ce courant artistique original et provocant, inspiré de la culture populaire, né dans la rue, dans les clubs, dans les revues autant que dans les ateliers. Tout en célébrant les 40 ans du mouvement, Libres Figurations années 80, dont le commissariat est assuré par Pascale Le Thorel, constitue la première exposition mondiale à porter un regard rétrospectif et historique sur la période, en réunissant les stars de tous les continents, et s’inscrit dans la volonté des musées de Calais de programmer des expositions à destination du grand public. https://www.cite-dentelle.fr/fr/accueil/expositions/En+cours/exposition-temporaire

 

Exposition « L'oiseau rare, de l'hirondelle au kakapo », jusqu'au 2 janvier 2022, à Lyon (69)

Les oiseaux nous émerveillent : d’une grande diversité de tailles, de couleurs, de chants, de becs ou encore d’œufs et de nids, ils ont conquis le ciel et sont présents dans tous les milieux. Du colibri à l’autruche, on en recense plus de 11 000 espèces dans le monde. Malgré leur remarquable capacité d’adaptation, les oiseaux sont aujourd’hui en grand danger. Espèces éteintes ou vulnérables, ces conquérants du ciel sont les victimes collatérales des activités humaines. Leur déclin s’accentue d’année en année. Disposant de la 2ème plus grande collection en France avec plus de 30 000 spécimens, le musée des Confluences a sélectionné pour cette exposition près de 240 oiseaux, issus des collections historiques du muséum et de l’importante donation d’Hubert Bonnetain en 2018. https://www.museedesconfluences.fr/fr/evenements/

 

Exposition « Alain Le Foll, maitre de l'imaginaire », jusqu'au 2 janvier 2022, à Evian (74)

Malgré son importance dans le domaine du graphisme, l’œuvre d’Alain Le Foll n’a pas encore fait l’objet d’une rétrospective d’envergure. Le domaine de l’illustration est en effet souvent négligé en France, malgré les efforts menés ces dernières années par des institutions comme la bibliothèque publique d’information à Paris ou le Musée Tomi Ungerer à Strasbourg. https://ville-evian.fr/fr/palais-lumiere/expositions/alain-le-foll

Quoi faire au Centre spatial guyanais ?


Tous les curieux sont les bienvenus au Centre spatial guyanais (CSG). Base de lancement des fusées Ariane, Soyouz et Vega, le CSG est aussi un site touristique. Unique Port spatial de l’Europe, il est aussi la seule base de lancement dans le monde à rendre ses coulisses accessibles gratuitement pendant que se préparent des lancements.

Situés entre 7 et 20 kilomètres des zones de lancement, des sites d'observation rapprochés permettent aux visiteurs de voir un lancement à l’œil nu et de suivre sur écran géant les dernières étapes avant le décollage en direct de la salle de contrôle. Ces sites sont accessibles gratuitement sur réservation. Il est également possible d’assister à ce spectacle depuis des sites en libre-accès, de la plage de Kourou au centre-ville de Cayenne ou au bord du fleuve Sinnamary. La visite des installations du CSG emmène le visiteur fouler le sol des pas de tir et le fait entrer au cœur des centres de contrôle. D'une durée de 3 heures, les visites ont lieu du lundi au samedi, alors même que les lanceurs et satellites sont préparés pour leur prochaine mission. Il n’y a pas que des fusées qui décollent du CSG… il y a aussi beaucoup d’oiseaux ! Etendu sur 600 km², dont seulement 5% est occupé par des bâtiments, le CSG abrite une biodiversité riche et variée. Pour la découvrir, des visites sont proposées au cœur des savanes tous les mois avec un guide de l’Office national des forêts.

À l’entrée du Centre spatial guyanais, un musée, parmi les plus visités de Guyane, raconte la conquête spatiale et l’Univers. L'endroit est ouvert tous les jours et propose des animations pour les scientifiques en herbe tout au long de l’année.

Le CNES est également propriétaire des Îles du Salut, l’un des sites les plus visités de Guyane, pour des raisons de sécurité. Situées sous la trajectoire des fusées, ces îles où passèrent Papillon et Dreyfus sont évacuées à chaque lancement. Le CNES y œuvre pour garantir un accès en toute sécurité aux visiteurs, valoriser cette partie du patrimoine guyanais et le préserver. https://www.guyane-amazonie.fr/


Escapade en Dordogne

A la fois terre d'histoire et de gastronomie, la Dordogne se prête à un week-end automnal, ou plus. Vous pourrez ainsi vous rendre au Festival du film de Sarlat (du 9 au 13 novembre) ou au Salon du Livre gourmand de Périgueux (du 19 au 21 novembre).

La gastronomie à elle seule occupe une grande place entre le safran du Périgord et la noix périgourdine :

  • Epice la plus ancienne et la plus convoitée de la planète, au doux parfum d’orient, le safran est obtenu par la culture du crocus, fleur délicate à la corolle mauve. Des agriculteurs du Périgord cultivent cette fleur éphémère, la transforment et nous accueillent pour partager leurs connaissances le temps d’une visite/cueillette champêtre. Après la cueillette, qui a lieu généralement en octobre, il est émondé et séché afin d’obtenir les stigmates. Produit activement en France au XVIIIème siècle, il connaît un déclin irréversible après la Révolution Française. Pour notre plus grand plaisir, des amoureux du terroir ont eu à cœur de faire renaître cet or rouge aux trois vertus : goût, couleur et santé. Encore surprenant, le safran se repose en été et fleurit dès que la terre refroidit, de fin septembre à début novembre. https://www.lemondedusafran.com/ et https://lesjardinsgourmandsdelatourouge.com/

  • Itinéraire gourmand autour de la noix du Périgord : Habitué à la retrouver sur les étals, tout au long de l’année, on en oublierait presque que la noix a sa saison. Elle est produite essentiellement autour de Sarlat et de Terrasson. En 2021, l’huile de Noix du Périgord a obtenu son AOP. C’est la reconnaissance du savoir-faire des producteurs et des propriétaires de moulin. Son aire de production s’étend sur trois départements : la Dordogne, le Lot et la Corrèze. Deux nouveaux moulins à huile de noix sont venus grossir les rangs des adhérents de la Route de la « Noix du Périgord » avec de nouvelles idées pour être incollables sur la Franquette, la Corne, la Grandjean ou la Marbot. En route pour rencontrer des producteurs, récoltants, transformateurs, restaurateurs, artisans boulangers, pâtissiers, confituriers, chocolatiers tout en traversant des villes et des territoires chargés d’histoire. Les Moulins de la Veyssière, à Neuvic sur l’Isle et celui du Trel à Vézac sont venus compléter l’offre de ce voyage. C’est l’occasion d’en savoir plus sur leur histoire, les méthodes de production et le secret de leurs huiles. La noix est une excellente source de protéines, de fibres, de vitamines, de minéraux et d’acides gras polyinsaturés. Après le sport, au goûter et en cuisine, sa saveur inspire et ravie nos papilles.
    Elle possède même sa propre fête. Dans de nombreux villages, c’est l’occasion de profiter d’animations variées le temps d’une journée. Apprenez-en plus sur les variétés et dégustez-la en version sucrée ou salée. Enfin, elle transmet aussi des valeurs gastronomiques et de partage grâce à la Confrérie de la noix du Périgord.

Une intéressante exposition est présentée jusqu'à la fin de ce mois au Musée de la Préfecture de Police de Paris. Son nom «Louis Lépine & Célestin Hennion – Les fondateurs de la Police moderne». Je vous souhaite une bonne lecture et une très belle semaine.

Yves

 

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) Etats-Unis 2) France 3) Chine 4) Canada 5) Portugal 6) Belgique 7) Allemagne 8) Autriche 9) Brésil 10) Suisse




Exposition "Louis Lépine & Célestin Hennion - Les fondateurs de la police moderne" (Musée de la Préfecture de Police, Paris, France)


Le Musée de la Préfecture de Police de Paris invite le public à découvrir les fondateurs de la police moderne, Louis Lépine et Célestin Hennion, à travers une exposition qui vient d'être prolongée jusqu'au 30 novembre prochain. Ce musée a pour vocation de présenter aux visiteurs les riches fonds d'archives de la préfecture de police (plus de 2000 œuvres originales et hétéroclites), pour mettre en valeur l'histoire institutionnelle de la police parisienne du 17è siècle à nos jours et les différents métiers et missions de ces hommes et femmes qui assurent notre sécurité au quotidien (...)


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