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Lettre envoyée le 25/01/2021


 

Lundi 25 janvier 2021                                                                                              La Lettre N°518

 

Homme ou esclave...l'heure du choix approche!

 

Nous mesurons aujourd'hui les dangers du centralisme et du gigantisme en ce qui concerne les réseaux sociaux. Tout commence en 1934, lorsque le Belge Paul Otlet décrit de manière prémonitoire ce que pourrait être l'internet dans son Traité de documentation. Et d'évoquer déjà de nouvelles techniques de diffusion de la connaissance (vidéoconférence, livre téléphoté permettant de lire à distance). Les recherches sur internet ne débuteront qu'en 1961, aux Etats-Unis. Puis un réseau de prendre forme sous le nom d'ARPANET, un réseau qui aurait pu permettre à l'armée américaine de maintenir les télécommunications en cas d'attaque ennemi, en transmettant des infos par paquets de données dans un réseau non centralisé. En fait, ce seront les chercheurs qui s'en serviront pour communiquer. Les années 1970 donneront naissance au premier protocole de communication poste à poste permettant le développement des premières applications. A la seule idée de pouvoir concevoir une informatique plus décentralisée, les constructeurs s'intéressèrent au système, eux qui souffraient alors du géant monopolistique IBM. 1972 verra l'apparition du courrier électronique...et la première démonstration publique d'ARPANET (internet). Les Français aussi (en la personne de Louis Pouzin et de son projet Cyclades : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyclades_(réseau) ) se mirent un temps sur les rangs à cette époque. Les années 1980 offrirent au public américain la première occasion de se connecter à grande échelle, avant l'ouverture commerciale du réseau en 1990 (le fameux Web, avec des pages mélangeant textes, photos et liens) puis la mise en service du premier site web en 1991. L'objectif du World Wide Web était alors de faciliter l'échange d'informations entre chercheurs internationaux.

Dès 2014, l'espace web connecté à internet dépassera un milliard de sites en ligne (dont le mien!), pour près de trois milliards d'internautes. On découvre alors l'informatique quantique garantissant puissance et secret des transmissions (notamment pour les armées et les banques). La question de la gestion d'internet ne tarda pas à se poser: celle-ci passera finalement par un certain nombre d'organismes, puis la création du Sommet Mondial sur la société de l'information et le Forum sur la gouvernance de l'Internet, dans le but de maintenir ou d'élargir la neutralité des réseaux. Rappelons que la neutralité du Net (ou du réseau) est un principe fondateur d'Internet qui exclut toute discrimination à l'égard de la source, de la destination ou du contenu de l'information transmise. Et le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies de condamner clairement toute mesure visant à empêcher ou à perturber l'accès à l'information ou la diffusion de celle-ci en ligne.

Bien sûr, des règles existent pour assurer le respect et la protection des personnes lors de l'utilisation de la Toile. On le voit aujourd'hui avec l'apparition des réseaux sociaux souvent dirigés en sous-main par un même homme. Une telle pratique est anti-démocratique puisqu'il crée, de fait, un monopole. Et on le voit depuis début janvier, les abus sont nombreux puisqu'en échange de l'accès gratuit au réseau social, le propriétaire de ce dernier utilise nos données personnelles (pour les revendre à des agences de publicité), voire cloue le bec des internautes qui « dérangent » ou ne parlent pas « politiquement correct » sur les messageries. Pire, depuis le 6 janvier dernier, certains réseaux sociaux (cela existait déjà chez les médias!) ont fermé d'autorité les comptes de certains hauts responsables politiques américains, représentants d'une idéologie et d'une partie du peuple des Etats-Unis. Le monde s'est d'ailleurs ému de cette censure, laquelle rappelle les tristes restrictions de liberté vécues encore de nos jours, par certains peuples de notre planète.

Ce qui me frappe est qu'on puisse fermer un compte d'opposants politiques tout en laissant ouvert celui d'un ancien Premier ministre malaisien qui affirmait en novembre dernier comprendre qu'on tue des millions de Français. Autant vous dire que ce genre d'attitude m'a incité à supprimer immédiatement mon compte sur les réseaux incriminés, car je ne tiens pas me faire le complice de telles diatribes.

Triste époque que la nôtre, prisonniers que nous sommes d'une crise sanitaire prévue de longue date, des confinements et couvre-feu à répétition et plus généralement des restrictions des libertés individuelles (liberté de se déplacer, de travailler et ...d'échanger sur internet). Il est temps de boycotter ces réseaux sociaux malfaisants pour en rejoindre d'autres. J'ai personnellement supprimé mon compte Facebook pour filer sur VK, et m'apprête à supprimer What's App pour le remplacer par Signal (un réseau social fondé en 2013 par une fondation américaine à but non lucratif (comme votre serviteur). En effet, il faut savoir que Facebook et Whats'App ont pour même propriétaire Mark Zuckerberg, c'est dire. Pourquoi donc migrer sur Signal et supprimer Whats'App ? Parce qu'à compter du 8 février prochain, What's App partagera toutes vos données personnelles avec les autres réseaux de la sphère Zuckerberg, tandis que Signal, lui, garantit déjà la confidentialité de ces informations tout en offrant absolument les mêmes services que son homologue. Les nouvelles circulant à la vitesse de l'éclair sur les réseaux, Facebook offre apparemment la possibilité d'effacer son historique (Paramètres → Paramètres et vie privée → Paramètres → Activité en dehors de Facebook → Effacer l'historique . Appuyer sur les trois petits points en haut a droite de la page, puis cliquer sur Gérer l'activité future → Réappuyer à nouveau sur Gérer l'activité future → Désactiver) tandis que Whats'app, vu l'hémorragie récente de départs d'internautes de ce réseau, prévient les Européens qu'ils ne seront pas concernés par le traçage. Ben voyons ! N'oublions pas non plus le réseau social Telegram (pour remplacer What'sapp ou Facebook). Côté plateformes vidéos, préférez VK, Odysée ou Rumble à YouTube. Remplacez Firefox par Brave (qui transfère automatiquement vos marque-pages). Souvenons-nous que le patron de Firefox souhaite construire un « internet meilleur » où les idées de haine, violence et suprématie blanche n'auraient pas leur place. Soit, mais pourquoi suprématie blanche ? Pourquoi ne pas s'opposer à toute suprématie ? Cher monsieur, ce que vous dites est aussi une forme de discrimination. Trop politiquement correct pour être honnête... Enfin, remplacez Google par Duckduckgo et installez un VPN Surfshark sur vos appareils (ce qui empêchera des intrus de vous suivre à la trace!)

Chacun d'entre nous doit être vigilant dans l'utilisation des réseaux sociaux et des espaces de vie intimes qui y sont transférés. Ces informations ne sont pas perdues pour tout le monde et sont réutilisées à votre insu pour orienter vos futurs achats, voire manipuler votre esprit. Faisons le grand ménage quant à nos moteurs de recherches, navigateurs et réseaux sociaux (et changeons les anciens qui utilisent nos données personnelles pour les nouveaux, qui sont respectueux de notre confidentialité. Soyons vigilants et encourageons tous l'émergence d'un réseau social planétaire qui ne soit contrôlable par aucun Etat, régime politique, société commerciale ou individu afin que la toile reste la belle idée du départ. Avis aux génies de l'informatique !

 

LE CLIN D'OEIL DE VALERIE !

Depuis le 15 janvier dernier (et jusqu'au 31 décembre 2021) Wikipédia célèbre le 20ème anniversaire de Wikipédia (version suisse). A cette occasion, Wikipedia 20 Wikimedia Suisse récompensera avec un prix tous les contributeurs de longue date et une cérémonie de remise du prix aura lieu le 12 juin à Lucerne. Un événement en appelle aussi un autre puisque Wikipédia s'intéresse dans le même temps aux «50 ans de suffrage féminin en Suisse».

Ci-après, un lien conduisant au site Wikimedia CH (https://wikimedia.ch/fr/news/20-years-wikipedia-in-2021-celebrate-with-us/)

Saviez-vous que Wikipédia figure parmi les dix sites web les plus visités au monde (l'encyclopédie est classée 5e en Suisse.) ? A but non lucratif (comme LeGlobeFlyer.com), le site est uniquement alimenté par la communauté des volontaires qui s'occupent du contenu.

SEQUENCE NOSTALGIE :

L'Exposition Universelle de 1900 demeure à jamais une page glorieuse de notre histoire : l'évènement, déployé alors sur 120 hectares, attira plus de 50 millions de visiteurs. La France vit alors à la Belle Epoque (1890-1914), à l'ère d'une nouvelle mode vestimentaire, de la naissance de l'Art nouveau puis du cubisme. Cette longue période de paix et d'insouciance masque la Grande guerre à venir et ses barbaries. Pour l'heure, les JO de Paris ont lieu en 1900, dans notre pays qui figure alors comme troisième puissance industrielle d'Europe. Riche, la France dispose de beaucoup de capitaux et prête de l'argent à d'autres pays (emprunts russes). Deuxième puissance coloniale au monde, notre nation reste malgré tout une nation très agricole où l'on parle encore beaucoup le patois. Rare république en Europe, notre pays déploie à la Belle Epoque ses atouts économiques, sociologiques et technologiques, mais connait déjà une certaine forme de délinquance, dont les éléments fauteurs de troubles son surnommés les Apaches (voyous parisiens). En 1900, Olga Petit devient la première avocate française, Paris inaugure sa première ligne de métro et les Français découvrent le cinématographe et les premières automobiles (qui concurrenceront bientôt la traction hippomobile). En 1903, Marie Curie est prix Nobel de physique (et prix Nobel de chimie en 1911). Notre peuple assiste aussi émerveillé aux débuts de l'aviation (traversée de la Manche par Louis Blériot en 1909, puis un an plus tard au début de Nantes-Aviation).

Revenons à l'Exposition Universelle 1900 et à ses incroyables attractions (https://youtu.be/rR32JFww_YQ) : le Maréorama (combinaison de peintures panoramiques et d'une grande plateforme animée), le cinéorama (procédé de projection cinématographique sur écran circulaire), et le Globe céleste (sphère bleue sur laquelle étaient peintes constellations et signes du zodiaque).

C'est à un voyage dans le temps que je vous convie maintenant : une conférence sur les expositions universelles en France et ailleurs (https://youtu.be/oVI037orlDs), un aperçu de l'Exposition Universelle de 1900 (https://youtu.be/lasm1gGmck4) et un joli film sur cette même exposition (https://youtu.be/77KiF3nfRew) (Merci à Muriel pour sa contribution)

 

UN PEU PLUS D'HUMOUR :

Rire est salvateur, surtout par les temps qui courent, et cette semaine, je vous invite à (re)découvrir Sandrine Sarroche qui se produit chaque mercredi soir dans l'émission « Zemmour & Naullleau », à 20h50 sur Paris Première : https://youtu.be/Jp6wMPwUYLY

 

ACTIVONS NOS NEURONES :

On a coutume de dire que l'on trouve tout sur internet. Je n'irai pas jusque là mais j'avoue que le plus grand marché planétaire entre chez nous comme par magie. Et c'est bien pratique par les temps qui courent. A celles et ceux qui sont à la recherche d'idées de cadeaux, de décoration ou de sites commerciaux fiables, voici ma sélection hebdomadaire : comme moi, vous prenez plaisir à boire un bon expresso mais avez-vous déjà songé à croquer ensuite la tasse ? Oui, oui, vous m'avez bien compris. Pousser le péché de gourmandise jusqu'à servir l'expresso dans une tasse que vous (et/ou vos invités) prendrez plaisir à croquer ensuite. Il vous suffit pour cela de visiter Tassiopee https://www.tassiopee.com/, le site qui ré enchante la pause café à petit prix.

Corps et Vie (https://corpsvie.com) est un site qui dégote des tas de produits comme des brosses à dents électriques qui se présentent en forme de U. Positionnée dans votre bouche (on n'a pas pour l'instant trouvé de meilleur endroit pour brosser ses dents!), cette brosse innovante nettoie votre dentition à l'aide d'ultrasons en une minute, grâce à une technologie auto nettoyante à 360°. Les ultrasons délogent les résidus tandis que les ultraviolets éliminent les impuretés. Qui dit mieux ? Corps et Vie livre bien, rapidement et gratuitement.

Sans être dentellière de Calais, vous ne faites pas pour autant la fine bouche devant une belle broderie et appréciez le travail bien fait : Label-broderie.com (https://www.label-broderie.com/) s'adresse à vous en tant que spécialiste de la broderie personnalisée haut de gamme faite en France. Ces artisans de Roissy-en-Brie (Seine-et-Marne) fournissent, brodent et personnalisent des pièces de qualité à la demande. La garantie Satisfait ou remboursé s'applique sur les commandes et la livraison est express.

Ah le massage ! Qui n'en a pas rêvé ? Et pour les indécis qui s'imaginent que ceci n'est que de « la poudre aux yeux », laissez-moi vous en coller plein la vue avec ce masque oculaire Eyeshield (https://eyeshieldfrance.com/) qui procure un massage professionnel des yeux après une journée stressante. Dix minutes d'utilisation suffisent pour apaiser vos globes oculaires et vous permettre ainsi de supprimer vos maux de tête, d'améliorer votre sommeil, votre circulation sanguine et plus généralement votre bien-être. Quatre techniques de massage (shiatsu, thermothérapie, réflexologie et magnétothérapie). Eyeshield est si sûr de son produit qu'il vous offre 14 jours d'essai, période au-delà de laquelle vous serez remboursé de votre achat en cas d'insatisfaction. Quant à la livraison, elle est gratuite.

Exposition «Divas, d'Oum Kalthoum à Dalida »

Du 27 janvier au 25 juillet 2021, l'Institut du Monde arabe rend un hommage unique aux plus grandes artistes femmes de la musique et du cinéma arabes du XXe siècle, avec une exposition événement qui célèbre à la fois leur histoire et leur héritage contemporain : Divas, d’Oum Kalthoum à Dalida dresse les portraits épiques et étonnants des divas de l’«âge d’or» de la chanson et du cinéma arabes, à travers un parcours abondamment nourri de photographies d’époque, souvent inédites, d’extraits de films ou de concerts mythiques, d’affiches cinématographiques au graphisme glamour, de magnifiques robes de scène, d’objets personnels et d’interviews rares. D’Oum Kalthoum à Warda al-Djazaïria, d’Asmahan à Fayrouz, de Laila Mourad à Samia Gamal, en passant par Souad Hosni, Sabah sans oublier la toute jeune Dalida, l’exposition se veut un fabuleux voyage au cœur des vies et de l’art de ces chanteuses et actrices de légende, mais également une exploration des changements profonds qu’elles ont portés. Icônes intemporelles, femmes puissantes, symboles adulés dans les sociétés arabes d’après-guerre, ces divas aux carrières exceptionnelles s’imposent du Caire à Beyrouth, du Maghreb à Paris, incarnant une période d’effervescence artistique et intellectuelle, une nouvelle image de la femme, ainsi que le renouveau politique national qui s’exprime du début des années 1920, notamment en Égypte, jusqu’aux années 1970. L’exposition met ainsi en lumière, à travers ces divas, l’histoire sociale des femmes arabes et la naissance du féminisme au sein de ces sociétés patriarcales, leur participation au panarabisme et aux luttes d’indépendance dans les contextes de la colonisation et de la décolonisation, et – avant tout – leur rôle central dans les différents domaines artistiques qu’elles ont contribué à révolutionner. https://www.imarabe.org/fr/expositions/divas-arabes

 

L’exposition Le Serpent Noir de Cécile Hartmann, présentée à la MABA du 31 janvier au 18 avril 2021 mais prévue initialement au printemps 2020, trouve plus de sens encore depuis son report dû à la crise sanitaire. Questionnant la violence s’exerçant sur les peuples autochtones et sur leurs terres ravagées par l’exploitation pétrolifère, elle offre un écho plus prégnant dans le contexte de la Covid-19, une zoonose qui s’est développée avec la dégradation de l’environnement. Ce projet inédit de Cécile Hartmann se déploie ainsi autour de la métaphore du serpent noir : le pipeline géant Keystone qui transporte quotidiennement plus de 700 000 barils de résidus impurs, depuis les exploitations à ciel ouvert de l’Alberta, en passant par les réserves indiennes, souillant les terres et les réserves d'eau et engendrant des dégâts écologiques sans précédent. Le film, Le Serpent Noir (2018-2020), suit le flux invisible du pipeline et constitue le cœur du projet, depuis lequel se déploient en rhizome photographies, élément sculptural et sérigraphies. Traçant ainsi des lignes entre romantisme, minimalisme et activisme, Le Serpent Noir se veut autant archéologie d’un présent dévasté et dévastateur que vision prophétique d’un avenir où le chaos et la destruction pourraient devenir forces de régénération si, toutefois, un nouveau cycle venait à s’amorcer. https://www.fondationdesartistes.fr/


Un antiquarium à Ajaccio (Corse) au printemps 2022

Le chantier de mise en valeur du baptistère paléochrétien « San Ghjuvà », situé entre le quartier Saint-Jean et le cours Napoléon, va officiellement démarrer à Ajaccio afin de mettre en valeur un patrimoine archéologique et historique classé comme Monument historique en 2013. L’opération revêt plusieurs objectifs :

  • Créer des espaces de médiations intérieurs et extérieurs pour favoriser la tenue de conférences, ouvrir ce patrimoine aux visites, favoriser la présentation des objets archéologiques et du sarcophage, situé à proximité et découvert en 1938

  • -  Créer un espace public apaisé, au cœur d’un quartier en pleine mutation, où beaucoup de projets urbains sont menés simultanément (un nouvel hôtel, les futurs locaux du CIAS, ou la construction du nouveau CampusPlex)

  • -  Proposer un lieu ouvert, qui offrira un nouvel accès piéton entre le quartier Saint-Jean et le cours Napoléon.

À l’extérieur, l’ouvrage ouvert prévoit de mettre en valeur le baptistère et les vestiges, de jour comme de nuit, grâce à un éclairage spécifique. La structure qui viendra abriter les vestiges sera constituée d’une sous-face réalisée à partir de terre du Mont Gozzi, située dans la région ajaccienne. Par cette touche minérale, le but est de donner l’impression que la couverture est extraite du sol pour mieux mettre en valeur les vestiges antiques de la ville. Le site archéologique sera protégé par un revêtement en verre courbé, afin de pouvoir l’apprécier « à 360° ». Aux abords, des gradins positionnés à l’antique permettront d’ouvrir l’espace, avec la volonté de proposer un lieu de vie et d’échanges favorisant les rencontres culturelles et la contemplation du site archéologique.


Les Sables-d'Olonne (85) et son quartier de La Chaume

Ce quartier populaire, rive droite du chenal maritime, a toujours vibré au rythme de la pêche. Baleiniers, morutiers puis sardiniers lui ont donné jusque dans les années 1970-1980 une image ouvrière, avant qu’il ne devienne une « enclave » plus résidentielle. Découverte d’une épopée prolétaire originale dans ce quartier où les touristes sont les bienvenus. Embarquer sur le passeur qui franchit le chenal maritime des Sables ressemble à un court voyage vers un autre monde.
Rien à voir avec les plaisirs festifs de la promenade Clémenceau et les activités balnéaires de la Grand Plage. Nous sommes à La Chaume, quartier de petites rues montantes à roses trémières, de maisons de marins, de jardins privatifs clos de murs en pierre de lest.

La Chaume est donc un cul de sac, un isolat. Cet ancien îlot rocheux coupé du continent à marée haute fut raccroché à la péninsule au début de l’ère chrétienne. Au nord, il est limité par la forêt d’Olonne et les marais, aménagés par des moines au Moyen Age. Le polder est relié à l’océan par un bassin-bras d’eau qui le connecte au chenal maritime. Bref, toutes les conditions géographiques étaient réunies pour faire de La Chaume un village à part… et un avant-poste religieux et militaire. Ce sont des moines, encore eux, qui bâtissent le premier grand monument, au 11è siècle: le prieuré Saint-Nicolas. Les bénédictins de Sainte-Croix-de-Talmont, à l’origine de l’édifice, sont loin d’imaginer l’histoire tumultueuse qu’il va connaître. Pillé lors des guerres de religion, restauré sous Louis XIII, « il devient un fortin militaire et un lieu de stockage de munitions de 1779 jusqu’à la fin du 19e s. ». Il défendra ainsi le port contre les incursions de corsaires anglais. Aujourd’hui transformé en lieu d’expositions, il domine majestueusement l'entrée du chenal, flanqué de sept canons du 18è siècle.

Le second monument de La Chaume est la tour d’Arundel. Dominant aussi le chenal maritime, et symbole du quartier, c’est le vestige du château Saint-Clair, construit au 15è siècle. par les princes de Talmont. Son histoire ne fut pas moins troublée. Pris en 1622 par le chef protestant Soubise, l'ouvrage abrita une garnison sous Louis XIII, fut bombardé par les anglo-hollandais en 1796, racheté par l’Etat en 1835 puis restauré de 1986 à 1994, afin d’abriter le musée de la Mer. « Sa fonction était de surveiller l’entrée du port. Aujourd’hui, avec son phare posé sur la tour à 33 mètres de hauteur, elle est un repère important pour les marins », précise un historien. Non content d’accueillir des équipes TV lors du Vendée Globe, avec sa vue plongeante sur le chenal, la tour est aussi un belvédère sur les toits de La Chaume. Où l’on voit clairement, avec l’amas de tuiles claires ramassé autour du clocher gris de l’église Saint-Nicolas, qu’il s’agit bien d’un village.

Arrivés dans le sillage des moines et des princes de Talmont, les habitants, un peu maraîchers, un peu marins, vont vite faire de la pêche leur raison d’être. D’abord à la baleine, au 15è siècle, puis à la morue. « Entre le milieu du 17è et le début du 18è, période où cette pêche fut prospère, La Chaume comptait 15 000 habitants. On a même recensé 74 bateaux morutiers en 1664 ». De l’autre côté du chenal, une nouvelle ville existe déjà, bâtie sur le sable et fortifiée par Louis XI, dès la fin du 15è siècle. « Mais là-bas vivaient les bourgeois, alors qu’ici, c’étaient des laborieux ». Lors des guerres de religion, La Chaume est protestante, alors que Les Sables est catholique. Et deux communes distinctes vont coexister jusqu’en 1754, année où elles ne forment plus qu’une seule entité. « Mais il existe encore une mairie-annexe ! », ajoute Hervé Retureau. Et même une association de la commune libre de La Chaume.

La morue périclitant, la sardine prend le relais. Cette période hante encore la mémoire d’Hervé Retureau, qui en a vécu la fin. « Il y a plus de trente ans, des marins déchargeaient encore leur pêche ici. Elle prenait le chemin des conserveries du quartier et les pêcheurs faisaient les comptes dans les bars ». Il y eu jusqu’à 12 conserveries… et toute une poésie associée aux activités maritimes. L’historien nous conduit place Saint-Anne où une fresque contemporaine représente une scène villageoise. « La buvette évoque le café Chez Marie-Ange, où officiait une serveuse gouailleuse que l’on appelait La Crabotte. Elle est toujours en vie et les autres personnages peints sont des marins qui ont vraiment existé. Ce café était une vraie cellule sociale où l’on pouvait croiser les garçonnes, des femmes de La Chaume ainsi nommées parce qu’elles ramendaient les filets ». Ces femmes avaient trouvé un moyen habile de faire sécher le linge. Dans leurs jardins, elles le hissait en haut de poteaux à l’aide de poulies, afin que le textile prenne mieux le vent. On peut encore voir un de ces systèmes ingénieux rue Tourne-Bride. Hervé Retureau se rappelle aussi des vieilles femmes assises devant leur porte, habillées de noir car veuves de marins. Le quartier paya un lourd tribut à l’océan, comme en témoigne la stèle des péris en mer, à côté du prieuré Saint-Nicolas. Les noms des marins dont les corps n’ont jamais été retrouvés y sont inscrits. Le dernier naufrage date de 2003, lorsque trois pêcheurs du chalutier Pepe Roro disparurent au large de l’île d’Oléron, après avoir été heurtés par un cargo.

La rudesse de la vie n’empêchait pas la légèreté, au contraire. « Chacun avait un surnom. Mon propre grand-père s’appelait la Rotule. Et moi, gamin, c’était Ouiouite ». Ce grand-père disparu - sa grand-mère et sa mère, elles, vivent toujours dans le quartier -, il se souvient d’être allé le voir à la balustrade, depuis les quais du chenal. « Il pêchait l’anguille dans un canot. Avec sa main il me faisait comprendre combien il en avaient et de quelle taille elles étaient ». L’historien nous entraine un peu plus haut dans le village, rues de l’Amour et des Soupirs. « Dans la première, un recoin secret était l’endroit où les gars attendaient les filles quand elles sortaient de la conserverie, parfois à 2h ou 3h du matin… ». Chaque usine avait sa propre sirène, différente des autres, pour appeler ses ouvrier(e)s au travail. « Et il y avait encore des charpentiers de marine, le quartier vivrait au rythme des travaux », raconte Hervé, clairement nostalgique de ce passé. La Chaume garde aussi le souvenir de quelques figures locales : Yvonne Brothier, cantatrice disparue en 1967.
Il y a aussi Odette Rousseau, dite Florelle, actrice de cinéma qui débuta aux Folies-Bergère et joua dans des films de Renoir, Allégret, Clément. Elle possède sa rue dans le quartier. Un événement, surtout, marquera la petite enfance d’Hervé Retureau : la destruction du pont qui reliait La Chaume au port, en 1978. Abattu pour permettre la construction du bassin de plaisance Port Olona, elle révolta les habitants du quartier, pour qui il constituait un lien vers la ville et la gare, d’où étaient expédiées, notamment, les sardines des conserveries. « Il y eut un tollé. Les Chaumois ont le sang chaud et la tête dure, comme leur rocher originel. Ici, on dit des gens d’en face que leur tête n’est faite que de sable… », rigole gentiment Hervé Retureau. Livre « Se souvenir de la vie maritime aux Sables d'Olonne, 1900-1940 » de Hervé Retureau (Editions La Geste). https://www.lessablesdolonne-tourisme.com/

 

Cahors (46) se refait une beauté

Avec le temps, un ravalement de façade devient indispensable et les Cadurciens assisteront cette année à la restauration de 80 façades du vieux Cahors pour renforcer l'identité médiévale de la cité, en revenant aux matériaux d’origine. Il va intégrer aussi la mise en valeur de la Halle comme carrefour d’échanges et le Palais de Via, le château situé à l’intérieur des remparts, utilisé jusque récemment comme prison. Propriété de l’État, cette ancienne prison à l’abandon était notre château. Nous venons de signer en décembre la convention avec une filiale de la caisse des dépôts qui investira sur le site », explique le maire, Jean-Marc Vayssouze. « L’Établissement foncier public d’Occitanie va s’en porter acquéreur très prochainement pour le compte de la collectivité, ainsi que de l’ancien bâtiment des Mutuelles qui offrira une liaison entre le Lot et le Palais de Via ».Par ailleurs, le Musée Henri Martin devrait prochainement accueillir des collections restaurées et complétées pour ouvrir avant la fin 2021.

 

Classement des moteurs de recherche

Statscounter s'est penché sur les parts de marché dont sont porteuses les différents moteurs de recherche disponibles sur internet, accessibles sur tous supports (ordinateurs, tablettes et mobiles). Google est largement en tête des moteurs de recherche presque partout dans le monde. Les deux seuls pays où Google n’est pas leader sont la Russie (Yandex) et la Chine (Baidu). En France, Google écrase totalement la concurrence avec + de 90% de parts de marché depuis très longtemps, à tel point qu’on ne parle plus des concurrents (Bing, Yahoo, Qwant, etc.).

Aux USA, Google domine très largement aussi ses concurrents… Les deux plus importants se sont regroupés au travers d’un accord de partenariat : les résultats de recherche sur Yahoo sont fournis par Bing. Les autres challengers sont DuckDuckGo, Ecosia et Ask Jeeves ou AOL. D’autres se partagent d’infimes miettes: Baidu, Dogpile, Webcrawler ou Yandex. Dans le monde entier, et excepté certains pays (Russie et Chine principalement), Google domine largement ses concurrents Bing, Yahoo!, Baïdu, Yandex et DuckDuckGo. Parmi les autres challengers, citons Haosou, Shenma, Mail.ru, Naver, Soguo Search, Ask Jeeves, AOL, Daum et Seznam.

 

Tendances de voyage en 2021

Selon Amadeus, on partira plus longtemps en voyage : Pouvant moins voyager, et devant faire face parfois à des protocoles sanitaires très stricts une fois à destination, les touristes souhaitent donc partir pour des séjours plus longs et ainsi profiter pleinement de leur voyage. « Les enquêtes d'Amadeus ont révélé que 55% des voyageurs ont déclaré qu'ils voyageraient pendant 14 jours ou plus, et 60% s'attendaient à ne faire que quelques voyages par an - ce qui suggère que si les gens voyagent, ils voudront peut-être tout faire », précise l'entreprise. De quoi inviter les professionnels à proposer des produits différents, plus longs et plus authentiques, à leurs clients. 

On travaillera à l'autre bout de la planète : Le télétravail, mis en place à temps complet dans de nombreuses entreprises depuis le début de la pandémie, pousse aussi de nombreux voyageurs à envisager de partir travailler à l'autre bout du monde. De quoi découvrir une destination sans prendre trop de congés. Si tout ce dont nous avons besoin, c'est d'une connexion Wi-Fi et de suffisamment de temps dans la journée pour faire le travail, nous pouvons travailler de n'importe où », explique Amadeus.  Pour répondre à la demande croissante, des destinations comme La Barbade, les Bermudes, Anguilla, la Géorgie, Dubaï ou encore l'Estonie proposent déjà des visas adaptés à ce nouveau type de voyageurs. 

Plus grand besoin de sécurité : Face aux risques sanitaires, les voyageurs auront également besoin d'être rassurés à l'avenir. C'est pourquoi les entreprises du tourisme devront démontrer leur fidélité en renforçant leurs dispositifs en matière de santé, d'hygiène et de sécurité, « la nouvelle monnaie pour gagner la confiance des clients ». 40% des touristes déclarent ainsi qu'ils favoriseraient plus largement les compagnies aériennes, les aéroports et les hôtels ayant mis en place des normes de santé et de sécurité plus strictes.

Cette sécurité du client passera également par des technologies lui permettant de limiter les risques. Une enquête récente de Censuswide montrait que plus de 4 voyageurs sur 5 estiment que la technologie augmenterait leur confiance pour voyager au cours des 12 prochains mois. Parmi les technologies les plus attendues, le paiement sans contact (avec par exemple Apple, Google Pay, PayPal, Venmo), mais aussi des applications mobiles qui fourniraient des notifications et des alertes en cours de route, par exemple en cas d'épidémie localisée ou de changements dans les directives gouvernementales.

La réhabilitation de l'agent de voyages : Les professionnels du tourisme pourraient en effet attirer de très nombreux nouveaux clients, souhaitant se reposer sur leur expertise pour obtenir des meilleurs conseils, de plus belles offres, des informations sûres sur les normes de santé et de sécurité, et surtout une aide adaptée en cas d'interruption, d'annulation ou de report de voyage. En somme, de vraies compétences à faire valoir par les agents. 

Plus grand souci environnemental : Les touristes sont en effet de plus en plus consciencieux, et veulent minimiser leur empreinte écologique tout en s'assurant que leur séjour favorise l'économie locale. Une étude montre ainsi que 68% des voyageurs veulent que l'argent qu'ils dépensent en voyage retourne dans la communauté. Les entreprises qui prendront ces différents engagements seront, à coup sûr, privilégiées par les touristes.

Faisons un tour à Moncontour (22)

En Bretagne, l’ancienne capitale des toiliers dévoile un beau profil médiéval. Si le tissu a fait sa fortune, elle a aussi rayonné dès le 12è siècle comme cité militaire. Son passé lui a légué un joli patrimoine. C’est aujourd’hui une Petite Cité de Caractère et un des Plus Beaux Villages de France. L’Argoat breton n’est pas avare de compliments à l'adresse de Moncontour, dans les Côtes d’Armor.
Moins célèbre que d’autres villages, en raison d’une position plus isolée, ce bourg de 900 habitants au sud de Saint-Brieuc possède un passé de ville-centre dont témoigne un patrimoine splendide. Parlons du site. Perché sur sa colline rocheuse, Moncontour domine un pays vallonné vert et humide comme la Bretagne en possède tant, dès que l’on quitte les rivages océans. On la voit de loin et c’est pourtant de près qu’elle livre l’étendue de sa richesse.

Fondée au 11è siècle, la citadelle fut d’abord une place forte défensive, âpre à empêcher les tentatives d’intrusion vers le Penthièvre et Lamballe, sa capitale située au nord. De cette période, elle conserve d’imposants remparts des 13è et 14è siècle. Bien que démantelées en partie en 1626 sur ordre de Richelieu, les murailles constituent toujours l’ADN de la cité. A l’intérieur des remparts, percés de la poterne Saint-Jean et où subsiste la tour Mognet, Moncontour révèle qu’elle fut autre chose qu’une simple place de soldats du duché de Penthièvre. Après avoir subi maints assauts, la cité se reconvertit, à l’image de sa voisine finistérienne Locronan, dans le commerce de toiles de lin et de chanvre, le réputé berlingue.

Par les ports de Saint-Malo et de Lorient, on exportait cette toile en Espagne et même aux Indes ! Jusqu’à la révolution industrielle, cette période de prospérité se concrétise par l’édification de nombreuses maisons bourgeoises, ainsi que de l’hôtel de ville et de l’église. Le promeneur qui parcourt les ruelles médiévales du village va de surprise en surprise : depuis les remparts, longés en empruntant la rue de l’Eperon, les rues et venelles grimpent gentiment ou durement jusqu’au faîte du bourg. Elles sont jalonnées d’hôtels particuliers en granit aux portes à frontons sculptés, de maisons à pans de bois à croix de Saint-André ou à motifs en feuilles de fougères, toutes bâties par les riches négociants d’alors.

Les demeures de la place Penthièvre, celles des rues du Temple et des Dames, les deux maisons de la rue du Docteur Sagory, celles à colombages du Martray, place où étaient exposés les condamnés à mort, l’hôtel Clézieux, l’ancien hôtel Vieillet-Dufrêche, l’hôtel de Kerjégu (demeure du 17è siècle et actuel Hôtel de Ville) se dévoilent devant vous. Même l’église Saint-Mathurin, aux influences italiennes et flamandes, témoigne de la richesse de la ville. Ses vitraux du 16è sont parmi les plus beaux de Bretagne. Stimulée par le tourisme culturel et soucieuse de protéger son patrimoine, Moncontour a fait enterrer les lignes électriques et interdit les enseignes lumineuses. Le soir, les remparts s’illuminent de lumières colorées.

La visite ne serait pas complète sans évoquer deux sites. Fief de la chouannerie, Moncontour abrite un musée (actuellement fermé et qui ne rouvrira qu'après déménagement et restructuration courant 2022) consacré à ce soulèvement. Durant la période révolutionnaire, la demeure des Latimier du Clézieu, place Penthièvre, accueillit le général républicain Hoche, qui y rencontra plusieurs chefs chouans en 1795. Le Théâtre du Costume, lui, est une création privée d’une costumière à la retraite. Il abrite dans une seyante maison à pans de bois des pièces du 16è au 19è siècle, des chapeaux, des bijoux et des accessoires. La visite du village peut se clore par une balade dans la campagne voisine. Depuis la cité, le chemin qui mène en sous-bois à la chapelle Notre-Dame-du-Haut, dévoile, en 20 minutes de marche, la splendide solitude perchée de Moncontour, héritière d’une étonnante Histoire. https://www.capderquy-valandre.com/moncontour

 

Démocratie oblige, la Chine vous impose le laboratoire où faire votre test

Outre la présentation du passeport et la prise de photo lors des tests, L'Ambassade de Chine en France annonce avoir sélectionné des laboratoires, aux stricts protocoles de contrôles, auprès desquels les voyageurs doivent se faire dépister avant leur voyage. Depuis le 1er Décembre 2020, tous les voyageurs, chinois et étrangers, désirant se rendre en Chine en avion, depuis ou via la France, sont tenus d'obtenir les résultats négatifs de test virologique (RT-PCR) et sérologique (anticorps IgM) effectués dans les deux jours avant l'embarquement et réclamer son propre QR Santé auprès de l'Ambassade ou des consulats de Chine en France. Dans une notice publiée le 6 Janvier 2021 sur son site, l'Ambassade de Chine en France informe les voyageurs qu'elle a désigné certains laboratoires où les deux tests doivent être réalisés. L'Ambassade de Chine en France déclare donc que "pour protéger les voyageurs se rendant en Chine et garantir la sécurité de la santé publique en Chine, à partir du 8 janvier 2021, heure de Paris, les voyageurs relevant de la circonscription consulaire de l’Ambassade de Chine en France sont tenus d’effectuer, sur présentation de leurs passeports, les tests virologiques (RT-PCR) et sérologiques (anticorps IgM) dans les laboratoires désignés. Un contrôle d’identité et une prise de photo de la personne concernée y seront également effectués en guise de garantie. Les voyageurs sont priés de télécharger les résultats négatifs de leurs tests virologiques et sérologiques dans les deux jours suivant l’obtention des résultats. Après quoi, les QR codes de santé leur seront accordés en fonction des listes des voyageurs fournies par les laboratoires désignés.".

Les laboratoires désignés sont les suivants:

- The Health Embassy: 19 Place Vendôme 75001 Paris, 0184246024, RDV: www.thehealthembassy.com/covid19test/
- La Scala: 137 Rue de Vaugirard 75015 Paris, 0145673545, RDV: www.mlab-groupe.fr
- La Scala: 19 Rue Ponscarme 75013 Paris, 0153619368, RDV: www.mlab-groupe.fr




 

Les parutions de janvier 2021 aux Editions de l'Homme (Québec)

Trois ouvrages sons sortis ce mois-ci : « Entretenir ma vitalité d'aidant » de Pascale Brillon, psychologue : psychologue, travailleur social, médecin, infirmier (ère), thérapeute, intervenant, professionnel(le) de la santé mentale et physique, travailleur humanitaire et aidants naturels soutiennent, conseillent, et sont présents en situation de crise, lorsqu'il n'y a personne d'autre ou lorsque tout semble s'écrouler. Ils ont choisi ce métier ou ce rôle par vocation mais actuellement trouvent celui-ci plus lourd à porter

.« Apprivoiser l'écoanxiété » de Karine Saint-Jean : Avez-vous déjà senti votre estomac se nouer à la lecture d'un article portant sur le recul des glaciers en Antarctique? Éprouvez-vous un sentiment d'urgence quand vous observez des files de voitures à l'heure de pointe, dont les émissions de gaz à effet de serre sont bien visibles dans l'air matinal?Au cours de ces vingt dernières années, nous avons pris conscience, individuellement et collectivement, de la menace que représentent les changements climatiques causés par l'être humain. Un nombre grandissant de personnes développent, à divers degrés, de l'écoanxiété, et éprouvent des écoémotions face à ces nouvelles réalités. Heureusement, il est possible de composer sainement avec ce ressenti et de le mettre à profit pour prendre soin de soi, des autres et de la planète. Découvrez dans cet ouvrage précurseur comment l'écoanxiété et les écoémotions peuvent devenir de puissants moteurs de changement.

« Que reste t-il de nos voyages ? » de Marie-Julie Gagnon : Pourquoi est-ce si difficile de résister à l'appel de l'ailleurs après y avoir succombé une première fois? Comment un séjour à l'étranger peut-il influencer la vision du monde?

Le voyage est-il une fuite, une quête ou une thérapie? Des vacances d'une ou deux semaines peuvent-elles mener à des changements durables?...Il n'y a pas de petits voyages. Qu'il s'agisse d'un weekend à la campagne ou d'un périple de plusieurs mois autour du globe, toute escapade qui nous extrait du quotidien et nous expose à une autre réalité laisse sa marque. À la manière d'une documentariste, l'autrice, journaliste et chroniqueuse Marie-Julie Gagnon tente de répondre à cette question : « Que reste-t-il de nos voyages ? ». https://www.editions-homme.com

 

La Cité du Vin de Bordeaux (33)...cinq ans déjà !

Le Parcours permanent est au cœur de l’offre de la Cité du Vin. Son ambiance sonore a été revue et devrait donner naissance à une application mobile que les visiteurs pourront utiliser sur leur propre smartphone qui les accompagnera avec de nouvelles fonctionnalités, comme la recherche d’un thème au sein de l’espace de visite, mais aussi la possibilité de créer son propre parcours guidé. Un renouvellement des contenus est aussi prévu (les modules « Bacchus et venus » ainsi que « Vin divin » seront revisités avec de nouvelles thématiques).

La Cité proposera bientôt plus d'ateliers en fin de journée avec de nouveaux thèmes tous les mois. En journée, les ateliers jusqu’alors en français ou en anglais uniquement deviendront multilingues, et les rencontres et conférences organisées dans l’auditorium seront plus fréquemment suivies d’une dégustation de vin. Autre nouveauté : la création d'un nouvel endroit pour boire un verre aux jardins et à la terrasse de la Cité du Vin.

Enfin, une grande exposition à venir (du 9 avril au 29 août) aura pour thème la mythologie : de l’antiquité au street art, rencontre originale entre trois artistes urbains contemporains et des œuvres antiques, dont des prêts exceptionnels du Musée du Louvre, du Musée Archéologique d’Athènes et de la Fondation Gandur pour l’Art.

A noter que dans le cadre des activités de la Cité, une deuxième rencontre Vin & Santé aura lieu le samedi 30 janvier de 10h00 à 17h00, à la Cité du Vin. Cet événement gratuit (mais sur inscription préalable sur https://zoom.us/webinar/register/WN_E9bDU3sdT8GZmNFsCDkaLg) traitera de la place de l’alcool dans la société.

 

 

L'article de cette semaine nous transporte dans le département des Landes (40), plus exactement à Dax : cité thermale de (très) longue date, cette ville offre un patrimoine architectural hétéroclite accumulé au fil des siècles. Je vous invite à partager cette promenade à mes côtés.

Yves

 

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Canada 3) Belgique 4) Suisse 5) Chine 6) Royaume-Uni 7) Ile de La Réunion 8) Etats-Unis 9) Autriche 10) Australie




Dax, une affaire de patrimoine (Landes, France)


Partons aujourd'hui dans le Sud-Ouest, plus précisément dans le département des Landes (40), département créé en 1790 à partir d'une partie de la province de Guyenne et Gascogne (sous l'Ancien Régime) et aujourd'hui inclus dans l'ancienne région Aquitaine. L'endroit abrite la plus grande forêt de France, la forêt des Landes, qui couvre 67% de la surface totale de ce département. Outre Mont-de-Marsan, Préfecture des Landes, on trouve également Dax, ville d'art et d'histoire (...)


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