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Lettre envoyée le 07/09/2020


 

Lundi 7 septembre 2020                                                           La Lettre N°498

 

L'écologie à l'heure du plantage....bientôt le rétropédalage? Georges Clémenceau disait : »La guerre ! C'est une chose trop grave pour le confier à des militaires ». Et la préservation de la nature? On pourrait dire que c'est risqué de la confier à des écolos, si peu regardants en ce qui concerne l'impact négatif produit par l'installation d'éoliennes, la production de panneaux solaires et da batteries électriques, en raison de leur raisonnement à courte vue. Au sortir de la Seconde guerre mondiale, il fallut rebâtir le pays et la France lance un vaste programme nucléaire, modeste au départ faute de moyens financiers, puis en accélération dans les années 1950. Les premières centrales nucléaires seront construites, qui fourniront les trois-quarts de l'électricité française en 1990. Prévoyante, notre nation avait eu raison de miser sur le « tout-nucléaire » pour sa production électrique dès les années 1970 permettant d'atténuer les effets des chocs pétroliers de 1973 puis de 1979, tout en faisant de la France le champion mondial en matière d'industrie nucléaire, une industrie française qui n'a jamais failli. Qu'en est-il aujourd'hui ?

 

A la suite du développement de mouvements environnementalistes dans les années 1970, l'opinion prit peu à peu goût aux discours alarmistes et les pourfendeurs du nucléaire de créer une peur autour des risques de l'atome . Opportunistes, nos hommes politiques et électoralistes, céderont au doux chant des sirènes et déclasseront le nucléaire au profit d'énergies renouvelables (éolien, solaire...) histoire d'aller dans le sens du vent et sans mesurer les conséquences sur le long-terme, à l'heure où l'on nous vend la voiture électrique comme la solution miracle...pfff. Ah, la voiture électrique, justement, parlons-en: voici sept raisons pour ne pas acheter un tel véhicule : d'abord, si la voiture est abordable, attention au cout de sa batterie (dont le cout peut renchérir le prix final jusqu'à 6000€), parfois louée, ou garantie huit ans (ou par forfait kilométrique) sans finalement garantir robustesse de celle-ci. En effet, non seulement la batterie est fragile mais son coût écologique explose lors de sa fabrication, sans parler de sa durée de vie inconnue (10, 12 ans au mieux! Durée de vie qui reste à prouver, car plus on recharge celle-ci et plus elle s'use, d'où la proposition qui vous est faite d'en louer une !). La capacité de stockage diminue elle aussi à vue d'oeil (jusqu'à 25% en 10 ans) même si vous utilisez peu votre véhicule. Autre raison qui justifie ma méfiance : la surévaluation de l'autonomie kilométrique de la voiture (les 100 à 400 km annoncés sont très optimistes). Ensuite, mieux vaut pas « dépasser les bornes « électriques » de recharge pour ne pas vous retrouver à plat (l'Etat s'est engagé à en installer 7 millions d'ici 2030, mais les promesses de l'Etat...).

 

Envisageons aussi la pénurie d'électricité (lisez attentivement le prochain sujet ci-dessous, consacré à la Californie), voire la flambée du prix du kWH ou la création d'une taxe sur chaque kWH chargé (car il faudra bien que l'Etat compense un jour la diminution des taxes sur le carburant, à savoir 60% du prix de l'essence ou du diesel). Ensuite, côté écologie, on fait mieux : onéreuses à fabriquer, les batteries (encore elles) dévorent de nombreux produits chimiques (plomb, lithium...) conduisant une voiture électrique sortant d'usine à être aussi polluante qu'un modèle thermique ayant roulé sur 100000km. Effarant, non ? Sans compter que l'énergie électrique ne se conserve pas aussi longtemps que les énergies fossiles. Or, cette énergie électrique, produite actuellement par des centrales à charbon polluantes (lesquelles représentent 40 à 50% des centrales dans le monde), n'est pas un exemple écologique à proprement dit. Terminons avec le lithium ou le cobalt, souvent extraits par des enfants âgés de six ans seulement, dans des pays comme la République démocratique du Congo (https://www.amnesty.fr/responsabilite-des-entreprises/actualites/cobalt), l'Argentine, le Chili ou la Bolivie (https://www.francetvinfo.fr/internet/telephonie/pollution-travail-des-enfants-ce-qui-se-cache-derriere-la-fabrication-de-nos-smartphones_2522039.html) , une extraction qui, de surcroit, nécessite des quantités d'eau astronomiques. Rajoutons enfin le silence des véhicules électriques, dangereux pour les piétons qui n'entendent pas la voiture approcher mais également frustrant pour les conducteurs qui déplorent l'absence de bruit du moteur. Croyez-moi, rien ne sert de se précipiter dans l'achat d'un tel véhicule, d'autant plus qu'avec la conjoncture actuelle, tout peut arriver (écoutez plutôt cette chanson de Georges Brassens https://youtu.be/qQiFWDvHjcs)

 

L'écologie, la Californie (Etats-Unis) en fait aujourd'hui la triste expérience, elle qui avait fait le pari des énergies renouvelables pour produire son électricité. C'était sans compter sur ses aléas naturels récents (à savoir l'absence de vent pour faire fonctionner les éoliennes, et de soleil la nuit, mince alors !), et surtout, en pleine canicule, sur le fonctionnement à plein régime des climatiseurs ( qui représente jusqu'à 70% de la consommation électrique du secteur résidentiel). L'Etat californien prit cette décision avec les meilleures intentions du monde, lui qui fit il y a quelques années le pari de produire un tiers de son électricité grâce aux immenses champs de panneaux solaires et d'éoliennes installées dans certaines zones dépeuplées, et entreprit de fermer ses centrales à gaz. Dans un esprit de logique implacable, les autorités choisirent de se passer d'une centrale nucléaire bâtie en zone sismique (a t-on idée de construire sur une faille?) pour la remplacer par une centrale à gaz beaucoup plus polluante en termes d'émissions de CO2. A l'exemple de Madame Merkel, apeurée par le nucléaire et qui décida de remplacer l'atome par ...les centrales à charbon polluantes.

 

Conclusion : les Californiens ont été contraints de subir sans préavis des coupures de courant en pleine période caniculaire. Quant au bilan écologique, il est catastrophique : le 19 août au matin, plus de 50% de l'électricité californienne avait été produite par des centrales à gaz (490 grammes de CO2 émis par kWh produit, soit 40 fois plus que le nucléaire), l'éolien ne fournissant alors que 17% d'énergie électrique et le solaire...0% (puisque le soleil était encore couché). Le même jour et à la même heure, la production électrique française était composée à 60% d'énergie nucléaire (61 grammes de CO2 émis par kWh produit), à 8% d'énergie d'origine hydraulique, à 10% de solaire et à 5% d'éolien). Ne riez pas, car le même scénario nous pend au nez puisque l'Union européenne affirme avoir pour la première fois produit davantage d'électricité issue des énergies renouvelables que des combustibles fossiles entre mars et juin 2020 (+11% pour l'éolien, +12% pour l'énergie hydroélectrique et +16% pour le solaire), ce qui n'est certes pas une mauvaise nouvelle en soi. Quant à notre gouvernement, autiste, il exclut tout bonnement le nucléaire français de son plan de relance, pour en rediscuter en...2022 ! Gageons que Dame Nature rappelle le moment venu à ces esprits peu clairvoyants que c'est encore elle qui fait la pluie...et le beau temps !

 

 

LE CLIN D'OEIL DE VALERIE !

Je soupçonne notre gouvernement d'adopter, face à la crise actuelle, la philosophie Shadok en dix leçons :

"S'il n'y pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème", "Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas", "Quand on sait pas où l'on va, il faut y aller... et le plus vite possible!", "Pour qu'il y ait le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes", "Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?", "La notion de passoire est indépendante de la notion de trou... et réciproquement", "Si ça fait mal, c'est que ça fait du bien ! », "Le bon sens est la chose la mieux protégée... la connerie aussi !", "Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes", "On n'est jamais aussi bien battu que par soi-même". C'est tout pour aujourd'hui !. https://youtu.be/Yl5tEcPz4Po

 

Exposition « Jardin en manière noire » : pour clore sa saison, l'abbaye Saint-André revient au jardin mais cette fois-ci avec la profondeur intense de la manière noire du 9 septembre au 1er novembre. Judith Rothchild observe avec une acuité visuelle rare son objet et la lumière qui le traverse, puis les restitue à main levée sur sa plaque de cuivre, noircie en amont par des heures de coups de berceau. Une lenteur de création propre à la manière noire, datant du XVIIe, qui n'altère en rien la fraîcheur de l'instant, offrant une justesse et un contraste inouïs. Ces mezzotintos délicats dialoguent avec la poésie classique ou contemporaine dans les livres d'artiste patiemment imprimés sur presse ancienne, puis reliés par son compagnon anglais Mark Lintott, aux éditions Verdigris, bien connues des bibliophiles. Cette américaine, grande pastelliste, fait désormais partie du petit cercle maîtrisant cette technique des plus rigoureuses et l'exerce avec brio, ici autour des légumes et fleurs. Elle s'aventure aussi sur des grands formats au crayon pour croquer, avec finesse, les arbres ou les perspectives de verdure de l'abbaye. Des estampes et des dessins qui sculptent méticuleusement la lumière en nous livrant avec fragilité le bruissement de la vie. Tarif: 7 € (exposition comprise dans le billet d'entrée des jardins) - à Villeneuve lez Avignon (à 5 min d'Avignon)  Infos et billetterie sur : https://www.abbayesaintandre.fr/

 

Où les Français sont-ils partis en vacances cet été ? WeWard a analysé, via sa plateforme WeWard Insight, les données de géolocalisation de plus de 115 000 utilisateurs de l’application mobile afin de comprendre les déplacements des Français pendant l’été 2020. 43% d’entre eux sont partis en vacances hors de leur département d’origine durant les mois de Juin, Juillet et Aout, pour une durée moyenne de 12 jours. La proportion de personnes parties en vacances varie cependant grandement selon les départements : on constate que c’est en Île-de-France que cette proportion est la plus élevée avec un départ d’environ 55% des utilisateurs. Plus généralement, les départements comportant une grande agglomération ont tendance à avoir un plus haut pourcentage que les départements plus ruraux : c’est ainsi que les départements 69 (Lyon) ou 31 (Toulouse) se retrouvent parmi les premiers. Seulement 10% des départs en vacances se sont faits à l’étranger contre 44% les années passées. La répartition des pays de destination semble également dévier des années précédentes.

 

Tandis que les autres années, l’Espagne arrivait en tête des destinations des Français à l’étranger, suivie de l’Italie, loin devant le Portugal, c'est l’Espagne qui mène la danse cette année en attirant le plus grand nombre de touristes, tandis que le Portugal comptabilise presque le double de vacanciers comparé à l’Italie. 90% des Français ont donc décidé de rester sur le territoire. On constate que les départements sur le littoral attirent généralement plus de personnes que les départements situés au centre de la France. Ce sont ainsi le Var, l’Hérault et la Vendée qui accueillent le plus de vacanciers. Une analyse plus fine selon le département d’origine apporte de nouvelles informations: il est à constater, par exemple, que de nombreux vacanciers Parisiens partent dans le Calvados tandis que les Bordelais restent en priorité sur la côte Ouest en partant dans ses départements voisins tels que les Landes ou la Charente Maritime. Cette année, la prise de vacances a été progressive avec un mois de juin ponctué presque uniquement de déplacements pendant les week-ends. Le mois de juillet a été constant avec environ 8% des vacanciers et nous observons le pic pour la seconde semaine d’août avec 12%. Cependant, l’écart s’est creusé entre juillettistes et aoûtiens avec une plus grande majorité de départs au mois d’août. Est-ce une conséquence indirecte de l’épidémie qui a poussé les vacanciers à décaler leurs vacances en août ? https://www.weward.fr/


 

Du 12 septembre au 30 novembre 2020, découvrez « Totalement désarçonnés 7è édition Epopées Mansonniennes » de l'artiste C215, un parcours urbain contemporain réparti tout au long de votre visite du château de Maisons (78). Le château connut, comme beaucoup de demeures aristocratiques, un sort étroitement lié à de fortes individualités gravitant ou incarnant les sphères du pouvoir : René de Longueil fondateur du château, Voltaire, le comte d’Artois, Napoléon ou encore Jacques Laffitte « banquier des rois et roi des banquiers ». L’exposition et le parcours conçu par C215, artiste urbain de renommée internationale, dévoilent sa créativité, son savoir-faire de pochoiriste et sa passion pour l’histoire ; il nous invite à revisiter celle du château à travers neuf personnages emblématiques de l’histoire du monument en résonance avec leur vie au château. Pochoirs originaux, sculpture et vidéo présentés au château, vous dévoilent le processus et les techniques de création de l’artiste. Passionné d’histoire, C215 revendique une œuvre accessible, y compris à ceux qui ne possèdent pas les codes du graffiti. Ses tableaux urbains, le plus souvent très colorés, restent toujours à l’échelle humaine. Ils concourent à mettre de la poésie, de l’émotion et de l’humanité au cœur des villes. L’intérêt de C215 pour l’histoire et le travail mémoriel se conjugue de façon exemplaire avec une œuvre engagée dans l’histoire contemporaine où le portrait urbain devient manifeste des convictions de l’artiste et témoin de ses attachements, de ses rencontres ou de ses indignations… C215 reçoit de nombreuses commandes publiques. Il a récemment peint dans les rues du 4e arrondissement de Paris des portraits du Grand Siècle du Marais ainsi que les Illustres autour du Panthéon (Paris). Retirez le plan de parcours en ville auprès de l'office du tourisme de Maisons-Laffitte. https://www.chateau-maisons.fr/Actualites/Totalement-DesARconnes-7eme-edition-Epopees-mansonniennes


 

Découvrez la Loire-Atlantique (44) et offrez (vous) un coffret cadeau original : avec les Box Loire-Atlantique, vous offrez le choix parmi la sélection de coffrets cadeaux Weekends et activités en Loire-Atlantique. Nature, détente ou gastronomie, découvrez une sélection de 24 weekends en Loire-Atlantique comprenant l’hébergement, un repas et une activité pour 2 personnes dans la Box weekends. La Box Activités en Loire-Atlantique est à vivre en solo, en duo ou en famille, parmi une sélection de 32 activités du département.Offre valable jusqu’au 30 Septembre: UNE BOX ACTIVITES ACHETEE = UNE BOX ACTIVITES OFFERTE. Une opportunité à ne pas rater ! https://box.tourisme-loireatlantique.com/


 

Sur le littoral, les mangroves aux racines profondes et les coraux protègent les côtes de l'érosion, des inondations et des tempêtes. Les politiques, eux, s'apprêtent à fixer de nouveaux objectifs et plans des conservations des écosystèmes. Mais protéger efficacement la nature requiert une compréhension fine des processus – variés et très locaux – grâce auxquels elle profite à l’humanité. Natural Capital Project (https://naturalcapitalproject.stanford.edu/who-we-are/natural-capital-project) vient de modéliser certains processus pour établir une carte interactive du monde (https://viz.naturalcapitalproject.org/ipbes/) destinée à montrer la capacité – en déclin – de la nature à fournir des pollinisateurs pour nos cultures ou protéger les populations contre les tempêtes côtières et les eaux polluées.On estime aujourd’hui que cinq milliards de personnes pourraient être exposées à un risque accru de pollution, de tempêtes côtières ou de malnutrition (par manque de pollinisateurs) d’ici 2050. Les impacts varient selon les scénarios adoptés. S’ils sont moindres dans l’éventualité d’un changement climatique modéré, ils sont en revanche toujours inéquitablement répartis.

 

L’Afrique et l’Asie du Sud-Est sont particulièrement impactées, notamment en termes de qualité de l’eau et de déclin des pollinisateurs. Au niveau mondial, des centaines de millions de personnes vivant sur les littoraux deviendraient ainsi plus vulnérables aux tempêtes côtières. En France, où l’on utilise beaucoup d’engrais – notamment dans le Nord et l’Ouest, les sols en absorbent une majorité (c’est la « contribution de la nature »), mais le reste ruisselle et viendra polluer les cours d’eau. Selon un scénario qui dépeint un futur plutôt durable à l’échelle mondiale, ces polluants risquent d’augmenter à l’horizon 2050 dans la majeure partie du pays – à l’exception du Sud-Ouest.

 

Où la nature est-elle la plus cruciale pour l’humanité ? Quelles sont les zones clefs à protéger ? La cartographie de processus naturels locaux réalisée à l’échelle mondiale nous permet de répondre à ces questions. Prenons la pollinisation : Lorsqu’elle est efficace, on obtient un certain niveau de production agricole (appelé le « bénéfice potentiel maximal »). Si elle est insuffisante, la production est moindre. On peut mesurer l’écart lié à cette insuffisance (le « manque à gagner » ou Benefit Gap) ou le ratio entre la production permise par une pollinisation suffisante et celle qui sera obtenue (la « contribution de la nature »). Les conséquences humaines du manque à gagner lié à la dégradation des services écosystémiques dépendent des besoins des populations locales. On va alors considérer la contribution de la nature à l’humanité (nature’s contribution to people), si elle se produit là où il y a un besoin (dans ce cas, si les populations locales n’ont pas d’alternatives telles que des cultures qui ne dépendraient pas de la pollinisation).Dans le cas de la rétention des polluants par le sol, le manque à gagner correspond à la quantité de polluants non-absorbée par le sol, ruisselant jusqu’aux cours d’eau. Dans le cas de la protection littorale, c’est l’augmentation du risque côtier dû à la perte de la protection d’un habitat (mangrove par exemple) qui sera concernée.

Pour construire cette carte, la planète a été découpée en plus d’un milliard de carrés d’environ 300 mètres de côté (soit 9 hectares, soit à peine la taille d’un dixième du plus petit arrondissement parisien). Pour chacun de ces carrés, on a analysé les variables conditionnant l’efficacité de trois services écosystémiques (pollinisation des cultures, rétention des polluants par le sol et protection du littoral), et leur évolution pour divers scénarios de changements climatiques et sociétaux. A l'heure où le monde est confronté aux bouleversements climatiques, au recul du vivant et à la montée des inégalités, les responsables politiques auront besoin de cartes de plus en plus détaillées pour répondre aux défis de la conservation de la nature. D'où l'utilité d'un tel outil de travail.

 

Après son livre sur l’islamisation nommé Inch’Allah, Jean-Pierre Obin sort un nouvel ouvrage intitulé Comment on a laissé l'islamisme pénétrer l’école (éditions Hermann). De nombreux exemples sur l’islamisation dans l’enseignement y sont illustrés, et des faits poussant à un recul de la laïcité… Comme l’explique cet ancien inspecteur de l'Education nationale, les écoles verraient de nos jours de jeunes garçons de 10 ans « faire le ramadan » ou encore des fillettes de 9 ans arriver voilées avant la classe. A la cantine, le problème se corserait. Dans certains établissements scolaires, la viande ne serait tout simplement plus servie car haram (interdite). Son livre révèle que deux professeurs sur cinq déclarent avoir observé dans leur école, collège ou lycée, « des incidents liés à la contestation du principe de laïcité autour des questions de restauration scolaire ». Le recul de la laïcité toucherait aussi les cours de sport. La natation serait tout bonnement « séchée » par l'ensemble des filles se disant musulmanes. Elles montrent pour cela des certificats de complaisance, comme par exemple ces « allergies au chlore » qui se répandent en France, essentiellement chez les jeunes musulmanes… De même pour les sports en plein air, comme la course d’orientation. Des étudiantes refuseraient de se dévoiler car des hommes pourraient les apercevoir dans une tenue « impudique ». Mais le constat de Jean-Pierre Obin ne s’arrête pas là. Il dit s’être entretenu avec un inspecteur d'académie, « responsable d'un département du nord de la France ». Son témoin aurait reçu une demande choquante d’un imam. Le religieux voulait que les vestiaires, toilettes et piscines soient séparés pour les garçons musulmans et ceux qui ne le sont pas, les « circoncis » ne devant pas être mêlés aux « non-circoncis », écrit Le Point. L’inspecteur aurait aussi soufflé à Jean-Pierre Obin avoir reçu un signalement concernant une « manif » d'élèves de CE2 et CM1 défilant dans la cour au cri d'« Allah Akbar ». Selon les lignes de « Comment on a laissé l'islamisme pénétrer l’école », presque un enseignant sur trois déclare avoir observé des incidents « liés à la contestation du principe de laïcité à l'occasion des sorties scolaires ». Des élèves musulmans refuseraient en effet de visiter une église. « Nous sommes musulmanes et notre religion nous interdit d'entrer dans une église », expliquent quatre filles du collège de Val de Saône avant d’arriver à l'abbaye de Cluny lors d’une sortie scolaire. Plus inquiétant encore, les enseignants finiraient par céder à ce recul et s’autocensureraient. Ils seraient 37% dans cette situation pour « éviter des incidents », explique l’auteur. Le chiffre grimpe à 53% dans les établissements scolaires des zones prioritaires. De plus, 38% des enseignants déclarent que dans leur école ou leur établissement certains enseignements font l'objet de contestation, dont 56% en zone prioritaire. Les matières les plus concernées sont l'histoire-géographie, l'éducation physique et sportive, l'enseignement laïque des faits religieux et les sciences de la vie. Un phénomène très inquiétant.

 

Inquiétant, certes, mais un phénomène prévisible depuis le 7 juin 1975, date à laquelle « l'Europe a fait allégeance au monde Arabe » selon l'historienne Bat Ye'Or : dans son ouvrage « Eurabia », celle-ci explique comment, à cette époque, nos dirigeants européens planifient avec les pays de la Ligue arabe la fusion des deux rives de la Méditerranée, en pratiquant un dialogue euro-arabe fait d'alliances et d'allégeances. El notre vieux continent de sacrifier son indépendance politique, ses valeurs culturelles et spirituelles contre....la non-pratique du terrorisme et du pétrole « pas cher ». Les pays Arabes exigent ainsi en contrepartie une ouverture accrue des nations européennes à leur culture, leur langue et leur religion, l'Islam, envers leurs émigrants. Cette alliance euro-arabe qui « se base sur une politique commune hostile à Israël et aux valeurs occidentales » est activement mise en œuvre par la Commission européenne qui déploie un « politiquement correct eurabien » en enrégimentant institutions scolaires et universitaires mais aussi les églises afin de dénaturer l'identité européenne. Fin de citation.

 

Deux ans après son inauguration en mars 2018 et avec déjà plus de 80 000 visiteurs, Calvados Experience se classe parmi les 10 % des meilleures attractions du monde entier. Au coeur de la Normandie, à Pont l’Evêque sur les anciens chais du Calvados « Père Magloire », Calvados Expérience propose une visite immersive unique en France pour découvrir l’Histoire de la Normandie et de la fabrication du Calvados. Au travers de sept univers, des décors scénographiés et inattendus ont été imaginés afin d’immerger le visiteur dans un parcours poétique. C’est une expérience multisensorielle unique qui fait appel à de nombreux effets spéciaux, un parcours ludique et étonnant qui plait aux enfants comme aux parents, et disponible en huit langues différentes. Tous les sens sont en éveil : sons, lumières, odeurs s’invitent à cette mystérieuse transformation de la pomme. La visite s'achève par une dégustation animée par les guides, initiant à ce très grand spiritueux. Les enfants ne sont pas oubliés avec un jus de pomme biologique à savourer. Ouvert tous les jours d'avril à juin, septembre et octobre de 9h30 à 19h, juillet et août de 10h à 20h et novembre à mars du mercredi au samedi et pendant les vacances scolaires 7/7. Fermé le 25 décembre et le 1er janvier. Expérience en français, anglais, allemand, espagnol, italien, russe, chinois et japonais.Tarifs : Adulte : 12,50€. Enfant (6-17 ans) : 8€, gratuit aux moins de 6 ans. Les cuvées de Calvados sont à retrouver sur place dans la boutique. https://www.calvados-experience.com

 

La véritable démonstration de sécurité, celle que l'on devrait vous montrer à bord de l'avion: https://youtu.be/SZB4_-tiRt0


Train touristique au Pays de Pontivy (56) en 2021 ? Une possible mise en service l’an prochain d’un train touristique est en effet « sur les rails ». Celle-ci emprunterait les lignes du Centre Bretagne avec la participation active de l’association Chemin de Fer du Centre Bretagne qui entretient avec ardeur tout un matériel ferroviaire qui ne demande qu’à retrouver sa voie. Le projet de train touristique concerne la ligne qui circule de Pontivy à Lambel-Camors, le long de la vallée du Blavet. La CFCB est connectée au réseau à Loudéac et mettrait à disposition ses deux autorails de 48 et 60 places. Soixante bénévoles se relaient chaque semaine pour entretenir les machines d’époque. L’idée vient des élus de la Communauté de Pontivy qui veulent exploiter l’engouement pour cette forme de découverte, profitant des bonnes conditions de circulation puisque la voie est toujours en activité et entretenue par la SNCF.Celle-ci a proposé une convention d’exploitation sur cinq ans pour transporter des voyageurs dans la vallée du Blavet, avec la possibilité de faire des animations dans les gares du parcours. Le président de l’association CFCB, Michel Joindot, attend le feu vert des autres communautés de communes concernées Centre Morbihan et Auray-Quiberon, avec l’espoir de faire son premier trajet au départ de Pontivy aux premiers beaux jours de 2021.


 

D'ici là, les CFCB participeront aux Journées Européennes du Patrimoine 2020, organisées cette année avec le soutien de l'Unecto et de la SNCF. L’objectif de ces journées pour l’association CFCB est de montrer au public des matériels ferroviaires aujourd’hui disparus ou en voie de disparition, représentatifs du chemin de fer des années 1960 à 1990, qui ont pour la plupart circulé sur les lignes de Bretagne et notamment sur la ligne de St Brieuc à Loudéac. C’est ainsi une page de mémoire de la Bretagne qui est présentée. Au-delà de cet aspect historique, la manifestation vise à faire connaitre l’association et ses activités, ainsi que le chemin de fer en général, d’hier comme d’aujourd’hui. Elle permet de montrer l’évolution technologique et commerciale du train sur les lignes régionales. Les membres de l’association expliqueront les particularités techniques des matériels présentés et de faire découvrir comment ils se conduisent et s’exploitent : c’est l’occasion d’apprendre et de voir des choses normalement non accessibles au public. (de Valérie, notre correspondante bretonne) https://www.cfcb-asso.org

 

Le Château fort de Lourdes (65) et le Musée Pyrénéen, installé dans son enceinte fortifiée depuis 1921, accueillent jusqu'au 31 octobre une exposition ambitieuse « Ici commence le chemin des montagnes » qui propose d'interroger, en même temps, la montagne et l'art. Ou plutôt la montagne par l'art, et réciproquement...A l'origine de ce projet, Marie Bruneau et Bertrand Genier, designers, amateurs d'art, de livres et de marche en montagne. Depuis longtemps, ils arpentent les Pyrénées en suivant les traces d'artistes qui y ont inscrit ou initié, à différentes époques, certains de leurs travaux. Qu'ils soient peintres, dessinateurs, photographes, cartographes, auteurs, plasticiens, géologues ou voyageurs ; qu'ils soient intervenus de manière éphémère ou pérenne dans le paysage, tous ces artistes se sont consacrés à la représentation des montagnes ou à faire œuvre utile en apportant une contribution déterminante pour la connaissance et l'image des Pyrénées. A Lourdes, on installe le campement devant le temps. Où se révèlent d'étranges relations entre les préoccupations actuelles du Musée Pyrénéen et quelques documents conservés et inédits. Où l'image, sous toutes ses formes, s'impose comme un territoire à partager au croisement des récits, des œuvres et des mémoires, où l'on affronte le défi du séjour en altitude pour parvenir, en habitant provisoirement la montagne, à faire acte de liberté. Une exposition innovante, qui invite l'art contemporain au sein d'un vaisseau de pierre de plus de mille ans, autrefois forteresse, puis prison, et enfin musée de France et Monument historique. Jusqu'au 31 octobre 2020. Le billet d'entrée au Château donne accès à l'exposition. https://www.chateaufort-lourdes.fr/exposition_chemindelamontagne.html

 

Triste bilan touristique pour Paris et l'Île de France : 14,3 millions de touristes en moins pour le premier semestre 2020 , des dégâts considérables pour l'activité touristique et « des signes de reprise cet été » sur la région notamment hors Paris. Et pour cause, l'insécurité croissante (pillages, agressions sur la personne, meurtres...et bâillonnement COVID) n'incite pas à sortir. Le manque à gagner est de 6,4 milliards d’euros (3,8 Mds € de consommation contre 10,2 Mds €), suite à une baisse plus marquée au niveau de la clientèle internationale avec une chute au 1er semestre de 68% des séjours contre un recul de 54% pour la clientèle française. En termes de volumes, cela représente un repli quasi identique de 7 millions de touristes. Au cours des mois de juin et juillet, plus d’un hôtel parisien sur deux était encore fermé, tandis qu’en Île-de-France hors Paris, les chiffres sont meilleurs, près de 70 % des hôtels étant ouverts. La fréquentation des musées et monuments a été à son tour fortement diminuée au cours du 1er semestre, avec des baisses comprises entre 60% et 80%. Le musée du Louvre, par exemple, annonce une baisse de 64% de sa fréquentation et le domaine de Versailles de 77% par rapport à la même période de l’année 2019.

 

Pourtant, dès le 11 mai, date de fin du confinement en France, une reprise progressive a été constatée, surtout pour la clientèle française. Puis, à partir de la mi-juin, c'était au tour de la clientèle internationale de proximité de revenir, notamment en juillet et sur les premières semaines du mois d’août. Les clientèles les plus présentes sont les Allemands, les Britanniques, les Néerlandais, les Belges et les Espagnols. Interrogés, plus de la moitié des professionnels anticipent une amélioration de leur activité d’ici la fin du mois d’octobre, indique le CRT, toujours portée par les clientèles françaises et européennes de proximité. Les prévisions pour les marchés lointains restent pour l’instant très négatives. Pour la période de septembre à décembre 2020, le niveau des réservations aériennes venant des marchés lointains est inférieur de 80% à celui de l’année précédente, pour les aéroports parisiens. Pour les réservations venant des marchés européens, les prévisions sont légèrement meilleures (-68%).

 

ART PARIS 2020 revient au Grand Palais (Paris) du 10 au 13 septembre 2020 : Cette décision a fait l’objet de nombreux sondages auprès des 147 galeries exposantes et des collectionneurs (sondage du 15 juin auprès de 5 000 collectionneurs avec 95% de répondants qui confirment leur présence en septembre). Le feu vert a été également obtenu des autorités gouvernementales et scientifiques sur la possibilité d’organiser la foire à la rentrée, au même titre que les autres grands évènements du Grand Palais, dans des conditions sanitaires renforcées et avec une jauge resserrée d’environ 3 000 visiteurs à l’instant T. Le Grand Palais, dont la verrière s’élève à 45 mètres de hauteur, offre des volumes exceptionnels et le plan de la foire sera revu avec des allées plus larges, moins d’exposants (une centaine au lieu de 147), des caméras thermiques aux entrées si nécessaire, un aménagement des horaires avec une limitation du nombre de visiteurs au vernissage et des ouvertures uniquement réservées aux professionnels et collectionneurs tous les jours de 10h à 12h. Plus de 80 galeries dont des enseignes étrangères ont d’ores et déjà confirmé avec enthousiasme leur participation à l’édition de septembre (36 ont décliné, une trentaine sont en cours de réflexion, et de nouvelles galeries privées de foires au printemps souhaitent postuler). L’atout principal et rassurant d’Art Paris est celui d’être une foire locale et régionale, dont le public est à 80% en provenance de l’île de France et des régions de l’Hexagone. https://www.artparis.com/fr

Du 10 septembre 2020 au 17 janvier 2021, le Musée des Tissus de Lyon (2è) présente l'exposition « Vivienne Westwood. Art, Mode et Subversion-La collection Lee Price ». Une façon pour le musée des Tissus de rendre hommage au génie de Vivienne Westwood, icône incontestée de la mode depuis près de cinquante ans. Pour cette première exposition en France, la riche collection de Lee Price, collectionneur anglais installé à Lyon et ex-collaborateur de Vivienne Westwood, entre en dialogue avec les œuvres du musée, pour une plongée éclatante dans le processus créatif, les inspirations et l’imaginaire de la styliste depuis ses débuts. Plus de 200 pièces textiles, costumes, accessoires, chaussures, objets d’art, tableaux et dessins embarquent le visiteur de la genèse de son œuvre pendant la période punk, à ses productions illustrant tour à tour son regard décalé sur l’aristocratie et les traditions britanniques, sa fascination pour les costumes des XVIIIe et XIXe siècles jusqu’aux combats écologistes actuels. L’exposition propose une immersion dans l’univers d’une créatrice affranchie des modes de son temps, aux influences multiples, qui vont du costume historique aux stéréotypes de la culture britannique. Vivienne Westwood se joue de tous les codes grâce à une maîtrise technique développée sans jamais contrevenir à sa liberté d’autodidacte. À la fois chronologique et thématique, le parcours, organisé en cinq parties, témoigne de la diversité de l’œuvre de Vivienne Westwood, appréhendée grâce à la collection réunie par Lee Price. Investissant la totalité des salles du rez-de-chaussée de l’Hôtel de Villeroy, la déambulation propose une lecture de l’univers de la styliste britannique ponctuée par une sélection d’œuvres des collections du musée. Fidèle du Victoria & Albert Museum de Londres – modèle à partir duquel s’est construit le musée des Tissus au XIXe siècle –, la créatrice anglaise s’est particulièrement inspirée de la peinture et des arts décoratifs français du XVIIIe siècle (motifs repris de tableaux de François Boucher ou de marqueterie Boulle...) généreusement représentés dans le fonds lyonnais. Le visiteur sera plongé dans l’univers bouillonnant et fécond de Vivienne Westwood, grâce à des extraits vidéo et musicaux. Musée des Tissus 34, rue de la Charité Lyon 2e https://www.museedestissus.fr/pages/exposition/25:vivienne-westwood-art-mode-subversion

Les Thermes de Brides-les-Bains (73) jouent les prolongations et resteront ouverts jusqu’au 21 Novembre 2020. Une bonne nouvelle pour ceux qui veulent découvrir tous les bienfaits de cette station thermale et l’occasion unique pour s’offrir le tout nouveau soin proposé par le Grand Spa Thermal : la thermo cryolipolyse. La thermo cryolipolyse (et son procédé en deux temps) permet d’atteindre une efficacité optimale pour détruire les cellules graisseuses. En fonction du tissu, il est possible de régler la température de l’appareil jusqu’à 42° pour décompacter la zone ciblée et descendre jusqu’à -5° dans un deuxième temps. Cette montée en température sur la zone permet ainsi de décompacter les amas graisseux les plus résistants et  une aspiration plus homogène avant de créer un nouveau choc thermique, en faisant baisser la température. La zone préalablement chauffée va ainsi subir un second choc favorisant la cristallisation des cellules graisseuses puis leur élimination. Plusieurs formules proposées : 1 zone (ventre ou abdomen) : 1h/99€ et 2 zones (poignées d'amour, cuisses, fessiers, hanches, genoux) : 1h30/180€ (les zones à traiter sont à déterminer lors de la réservation du soin). Le Grand Spa thermal est l’endroit idéal pour associer un soin de  thermo cryolipolyse avec ces séjours minceur (6 ou 9 jours). Ils combinent à la fois des soins thermaux ciblés, entretiens diététiques, ateliers nutritionnels, et activité physique, sans oublier des cures de boisson à l’eau thermale de Brides. Au-delà d’un pouvoir coupe-faim, l’eau thermale de Brides possède également des vertus anti-cellulitiques et circulatoires. En effet, la composition de l’eau et les techniques de soins associées jouent un rôle actif sur la circulation sanguine, les dépôts cellulitiques, le tonus cutané et la rétention d’eau, tout en équilibrant la pression artérielle. https://www.thermes-brideslesbains.fr/spa-thermal



La région Centre-Val de Loire est la terre choisie des châteaux royaux, fabuleux héritage des rois de France amoureux du Val de Loire et de sa Touraine. Aux côtés des forteresses médiévales puis des domaines royaux, de nombreux châteaux de tuffeau, la « pierre de lumière », se sont édifiés à l'initiative des grands personnages du royaume et de la noblesse de cour. Au cœur de la France, cette région est riche en forêts, parcs naturels et en jardins magnifiquement élaborés, le Centre et son Val de Loire représentant le « Jardin de la France ». le Val de Loire est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette reconnaissance en fait le plus grand site français listé. L’UNESCO met ici à l’honneur tout un territoire au riche patrimoine culturel. Blois, Orléans, Tours, Chinon, Saumur, villes d’art et d’histoire, et les prestigieux symboles de la Renaissance et du siècle des Lumières, Chambord, Chenonceau, l’Abbaye Royale de Fontevraud et tant d'autres.Les châteaux de la Loire forment un tout, devenu une marque, une destination particulière pour une histoire extraordinaire, celle des Rois de France. Sur les six départements de la région, 860 châteaux auraient été recensés. 120 sont ouverts au public. Le plus grand nombre se trouve dans le Val de Loire, qui traverse une partie des anciennes provinces soit, d’amont en aval, le Loiret, le Loir-et-Cher et l’Indre-et-Loire. Il serait vain de citer tous ces sites historiques. Voici quelques escales faites au long de la Loire à la rencontre de quelques-uns de ses sites les plus célèbres... ou pas. Composée de six départements s'étendant du bassin parisien aux premiers contreforts du Massif Central, la région Centre-Val de Loire est traversée d'Est en Ouest par la Loire. Ses départements sont le Cher, l'Eure-et-Loir, l'Indre, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher et le Loiret. A savoir : historiquement, la région Centre-Val de Loire regroupe trois provinces : l’Orléanais (Loiret, Eure-et-Loir, Loir-et-Cher), le Berry (Cher et Indre) et la Touraine (Indre-et-Loire).

Indissociable de son fleuve, la Loire, dont le tracé est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, et de sa rivière, le Loiret, Orléans est la capitale régionale de la région Centre-Val de Loire. A la croisée de la Sologne, de la Beauce, du Gâtinais, du Val de Loire et de ses châteaux royaux, la Cité johannique (en référence à Jeanne d'Arc) possède de multiples atouts historiques et patrimoniaux.  On ne peut en effet parler d’histoire ici sans évoquer Jeanne d’Arc qui libéra Orléans des Anglais en 1429. Tous les mois de mai, la ville commémore sa libératrice lors des « fêtes de Jeanne d’Arc ». Cette manifestation qui fêtait en 2019 son 590e anniversaire, est inscrite, depuis 2018, à l'Inventaire national du Patrimoine culturel immatériel. Une reconstitution de la maison dans laquelle elle a séjourné durant la bataille présente des expositions multimédias retraçant sa vie. A 45 minutes au sud d’Orléans, derrière son imposante silhouette médiévale entourée de douves, le château de Sully-sur-Loire. Durant quatre siècles, il resta dans la même famille. Propriété du département du Loiret depuis 1962 et classé Monument historique, il explore l’histoire de France et la vie des illustres personnages qui s’y sont rendus : Jeanne d’Arc, le duc de Sully, Louis XIV, Voltaire…
Habité depuis plus de 350 ans, le château de la Ferté-Saint-Aubé est une demeure privée du 17e siècle. On visite librement ses pièces meublées réparties sur trois étages, son grenier (exposition de poupées de porcelaine et de jouets anciens) et ses écuries.

Quoi de neuf côté visas ? Si le Consulat et le Centre de visas ont annoncé leur réouverture à partir du 19 Août, pour des visas de visite privée et de travail, les délivrances des autres visas (touristique, affaires et e-visas) restent quant à eux toujours suspendues jusqu'à nouvel ordre.Depuis le 5 août, les visas sont à nouveau délivrés sans condition particulière. « Il n'y a généralement plus d'exigence de fournir le résultat d'un test covid19 négatif à l'embarquement et à l'arrivée », précise RapideVisa. Pour le Kenya aussi, les e-visas et visas sont délivrés sous condition de fournir un résultat de test PCR covid-19 négatif de moins de 3 jours, à l'embarquement et à l'arrivée.  Pour obtenir un visa pour le Cameroun, il faudra fournir le résultat d'un test covid-19 négatif de moins de 4 jours. À cela s'ajoute un résultat de test PCR covid-19 négatif de moins de 3 jours demandé à l'embarquement et à l'arrivée. Le Sri-Lanka, lui, garde pour le moment ses frontières fermées. Les délivrances de e-visas sont par conséquent toujours suspendues jusqu'à nouvel ordre.

Si les “bavures policières” ou les “actes islamophobes” sont comptabilisés, sur-médiatisés et intensément exploités, personne ne s’intéresse aux victimes françaises ou plus largement n’appartenant à aucune minorité. C’est pourquoi le collectif #FrenchLivesMatter a décidé de trier, cartographier et comptabiliser les victimes de ces crimes, en commençant par les plus emblématiques d’entre-eux. https://frenchlivesmatter.fr/

Dansez au Château du Rivau (37) jusqu'à fin octobre : C’est une expérience originale qui est proposée au Château du Rivau dans le Maine-et-Loire, pour passer une après-midi et une soirée à la cour de François 1er et Catherine de Médicis dans les costumes d’époque afin de découvrir les musiques et les danses à la mode au temps de la Renaissance !Le programme des festivités débute dès 15h00 avec musique et danse dans les jardins, jusqu’au bal « public » en fin d’après-midi et un concert-dansé « Jouyssance vous donneray ». Réservation auprès du site du château : www.chateaudurivau.com

Tourisme des savoir-faire : la naissance d'un clou: La clouterie Rivierre est installée à Creil depuis 1888 et, signe de la performance de la machinerie de l’époque, elle est toujours en activité avec les outils et les techniques du XIXe siècle pour produire plus de 2 800 modèles différents de clous, de toutes tailles et pour tous usages. Il s’agit de la dernière usine de fabrication de clous en activité en Europe. Elle reçoit en fait des commandes du monde entier pour toutes sortes d’industries, y compris pour les artisans d’art et les maisons de luxe.L’entreprise a été fondée en 1888 par Théodore Rivierre, qui se fonde sur un nouveau brevet pour fabriquer les clous à partir de fils de métal. Ce Vendéen d’origine choisit la région parisienne, plus propice aux livraisons de matières premières et expéditions de produits finis. Il y trouve aussi une main d’œuvre pus qualifiée qu’ailleurs. De fil en aiguille, ou de clou en clou, Théodore Rivierre élargit sa gamme de production, passant des clous de tapisserie à tous les modèles utilisés dans l’industrie. Depuis l’avant-guerre, la famille Rivierre a passé la main, mais l’entreprise n’a pas été démantelée pour autant. Elle a su prendre les virages nécessaires, en diversifiant ses activités et notamment en ouvrant ses portes au public avec des visites commentées et animées.Les visites permettent de suivre toutes les étapes de la fabrication d’un clou dans la tréfilerie, la salle des machines, l’atelier de mécanique ou encore à la chaîne d’emballage. Clou du spectacle (si j'ose dire), les visiteurs accompagnent les ouvriers dans leurs spécialités : tréfileurs, pointiers ou outilleurs, et la mise en œuvre de chacune des machines dédiées à un type de clou à partir d’une bobine de fil. Clouterie Rivierre, 6 rue des Usines,60100 Creil. Contact au 07 69 85 69 60.

Réouverture le 9 septembre de l'exposition « Notre-Dame de Paris de Victor Hugo à Eugène Viollet-Le-Duc ». Fermée suite à l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, la Crypte archéologique de l’île de la Cité, témoin de plus de 2000 ans d’histoire, rouvre ses portes au public le 9 septembre 2020 avec une exposition hommage retraçant l’histoire de Notre-Dame de Paris au temps de Victor Hugo. Au début du XIXe siècle, la cathédrale, vieille de plus de 500 ans, se dégrade. Vandalisée et peu entretenue, on envisage même de la démolir. Le roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, publié en 1831, fait du monument le personnage principal et suite à l’immense succès du livre, un mouvement populaire nait pour sa défense. Un ambitieux chantier de restauration est alors conduit par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc de 1844 à 1864. Il souhaite rester fidèle au monument médiéval mais s’autorise aussi quelques créations : lorsqu’il dessine les sculptures, en particulier les monstres qui ornent les hauteurs de la cathédrale, l’architecte s’inspire du roman de Victor Hugo. Les premiers photographes sont les témoins de cette histoire et documentent de nombreuses étapes de la restauration. Tout comme le célèbre roman de Victor Hugo et l’architecture audacieuse d’Eugène Viollet-le-Duc, ces images contribuent à inscrire la cathédrale à la postérité. L’édifice est admiré du monde entier comme en témoigne l’émotion mondiale provoquée par l’incendie du 15 avril 2019. Le parcours retrace ce tournant de l’histoire de Notre-Dame, accompagné de reproductions et de dispositifs numériques afin que le visiteur remonte le temps et voyage dans l’univers de Notre-Dame. Films et reconstitutions 3D se côtoient au cœur de la Crypte archéologique de l’île de la Cité, juste en dessous du parvis de la cathédrale.CRYPTE ARCHÉOLOGIQUE DE L’ÎLE DE LA CITÉ 7, place Jean Paul II - 75004 Paris. https://www.crypte.paris.fr/fr/expositions

Le 31 août, FDJ a lancé un nouveau jeu à gratter illiko Mission Patrimoine. Ce ticket, décliné en trois versions et vendu à 15 euros, permet aux joueurs de remporter jusqu’à 1,5 million d’euros. Une partie des mises, soit 1,76 euro par ticket comparé à 1,52euro lors des précédentes éditions, sera reversée à la Fondation du patrimoine. Ce ticket à gratter propose, cette année, une grande nouveauté, l’opération « Seconde chance » qui offre aux joueurs la possibilité de vivre une expérience unique au cœur du patrimoine français. Elle permet aux joueurs des points de vente FDJ détenteurs de tickets ne comportant pas de lot, de participer à un tirage au sort et d’avoir la possibilité de faire une visite exceptionnelle d’un des sites identifiés par la Mission Bern. Pour ce faire, le joueur gratte la zone « Seconde chance » de son ticket puis flashe le QR code, grâce à son smartphone, pour accéder au mini-site dédié : www.illiko.fr.

Plusieurs visites seront organisées durant toute la période de commercialisation des tickets à gratter 2020. La première visite « hors du temps » se tiendra le samedi 31 octobre au Château de Bussy-Rabutin, site emblématique 2018 situé en Bourgogne-Franche-Comté. Trois gagnants tirés au sort, accompagnés d’un invité, seront transportés au XVIIe siècle, en costumes d’époque, et seront les acteurs de diverses intrigues entourés de musiciens, épéistes ou fauconniers.

Suite de ma série d'articles consacrée aux héros de la France éternelle, avec aujourd'hui Clovis, roi des Francs dès l'âge de 15 ans et redoutable combattant sans état d'âme. Un représentant associatif français affirmait récemment que « la France de Clodion le Chevelu et du général de Gaulle, c'était fini...». Tiens donc ? Quand on veut (re) faire l'histoire, jeune homme, il ne suffit pas de crier à la discrimination devant un micro pour vous donner l'étoffe d'un chef, mais représenter autre chose que soi-même, défendre le pays et le peuple (à jamais souverain) qui vous nourrit, avoir un projet rassembleur, non discriminant et conduire la France sur le chemin du succès. Tout le reste n'est que vulgaire propagande. L'histoire est certes cruelle car il y a des noms que l'on retient (comme celui de Clovis) et d'autres que l'on oublie, mais elle est tenace et indélébile. N'en déplaise à certains !

Ah, au fait, ayant pris un an de plus hier, je me suis dit qu'il était temps d'utiliser des caractères plus gros pour faciliter la lecture de cette lettre. Merci de me dire ce que vous en pensez !

Yves

 

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Etats-Unis 3) Canada 4) Belgique 5) Chine 6) Japon 7) Royaume-Uni 8) Corée du Sud 9) Nouvelle-Calédonie 10) Île de la Réunion


 


 

 




Les Héros de la France éternelle - Clovis (2) (France)


Il est pour moi évident qu'une certaine France, celle de mon enfance, fout le camp. Plusieurs aspects sont concernés : la population plus diversifiée que jamais n'est plus unitaire, puisque composée de communautés ne cherchant pas à s'intégrer dans le creuset républicain et laïque. Le tissu économique d'hier a été bradé sur l'autel du mondialisme, puisque notre pays est largement constitué de métiers de services. Notre souveraineté nationale a disparu avec l'entrée dans cette Europe inachevée, laquelle brada le vieux continent aux pays arabes dès 1975 dans le cadre du projet Eurabia (lire le précieux ouvrage de Bat Ye'Or à ce sujet :https://www.amazon.fr/s?k=eurabia&i=stripbooks&__mk_fr_FR=ÅMÅŽÕÑ&ref=nb_sb_noss), puis supprima nos frontières, notre monnaie et notre indépendance nationale. Nation hier auto-suffisante, la France dépend désormais de l'extérieur. Quant à notre sécurité nationale, elle chancèle avec la création de milliers de zones de non-droit, la démission des élus de la République face aux menaces venues de l'étranger (qu'elles soient communautaires, sécuritaires ou militaires), la tolérance de tout et de n'importe quoi et leur incapacité à gérer une situation qui part à vau l'eau. Pourtant, il n'y a pas encore si longtemps, cette France éternelle faisait trembler l'Europe toute entière lorsqu'elle s'armait pour la guerre. Et nous, Français, d'avoir été trop confiants envers nos gouvernants et autres entités supposés veiller sur le bien commun. Dormez braves gens ! (...)


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