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Lettre envoyée le 17/06/2019


Lundi 17 juin 2019                                               La Lettre N°434 (Spéciale Nouvelle-Zélande)

 

Infatigable, je reprends déjà la route en direction de la Nouvelle-Zélande pour 22 heures de voyage entre l'Europe et le pays « au long nuage blanc » où je ne suis pas retourné depuis quatorze ans. Que le temps passe vite. Une fois de plus j'ai prévu un programme de visite ambitieux de 36 jours à travers l'île du nord uniquement. J'ai choisi de me déplacer en camping-car pour plus de liberté. Et puis ce pays est particulièrement adapté à ce mode de transport. C'est mardi dernier que j'ai embarqué sur le vol Air France pour Dubaï, alors que je rentrais le matin même d'un vol de nuit en provenance de Montréal. La chance a une fois de plus joué en ma faveur puisque j'ai pu embarquer malgré la longue liste d'attente d'autres personnes souhaitant se rendre comme moi, aux Emirats Arabes Unis. N'ayant pas besoin de visa pour rester à Dubaï, une courte nuit sur place sera la bienvenue, avant de ré-embarquer le lendemain matin sur Emirates pour un vol de 15h30 entre Dubaï et Auckland. Mieux vaut avoir la santé pour ce genre de trajet. On m'installa sur une rangée de trois sièges tout près d'une porte, ce qui me permettra de disposer d'un espace suffisant pour allonger mes jambes. Je ferai même la connaissance d'un Néo-zélandais d'origine chilienne, qui rentrait chez lui, à Hamilton. Quant au vol, il se déroulera dans de bonnes conditions avec de rares épisodes turbulents.

 

Les formalités : Si vous êtes Français ou appartenez à la liste des pays ayant passé un accord de dispense de visa avec la Nouvelle-Zélande pour les séjours touristiques de moins de trois mois (https://www.immigration.govt.nz/new-zealand-visas/apply-for-a-visa/tools-and-information/general-information/visa-waiver-countries). Cette information me sera confirmée par l'agent des douanes qui m'interrogera sur le contenu de mes bagages à l'aéroport d'Auckland. Pas besoin de visa non plus si vous êtes citoyen néozélandais/australien ou résident d’un de ces pays, ou citoyen britannique et/ou détenteur d’un passeport britannique (vous pouvez rester jusqu'à six mois sur place). En sortant de l'avion, on se dirige d'abord vers les filtres de police remplacés désormais par des sas automatiques, auxquels il faut présenter son passeport puis répondre à deux questions : Venez-vous pour rester ? Ou juste pour les vacances ? Puis : Avez-vous déjà été condamné ? Et transportez-vous des substances illicites ? J'irai ensuite récupérer mon bagage de soute sur le tapis puis me dirigerai vers les comptoirs des douanes. Plusieurs « toutous » renifleurs passeront près de nous pour renifler les valises et les sacs des passagers dès leur arrivée sur le tapis bagages. Viendra l'instant où je tendrai au douanier la fiche remplie à bord de l'avion. Peu avant notre descente sur Auckland, une vidéo nous informera également sur l'interdiction de transporter fruits, végétaux miel, viande... dans ses bagages, le tout sur un ton humoristique. Le contrevenant se verra quant à lui condamner à payer une amende de 400 NZ$ (280€ environ).

 

Le camping-car. J'ai choisi de travailler avec Aussie Campervans pour louer mon camping-car. C'est en l’occurrence Britz qui m'a fourni le véhicule, un BR Venturer Motorhome à boite automatique pour deux personnes, moteur diesel, équipé d'un coin cuisine, et d'une toilettes/douche/lavabo. Il m'en coutera 3800 € pour 38 jours (soit 100€ la journée), bien que le mois de mai soit une période de basse-saison ici. La Nouvelle-Zélande reste une destination onéreuse de toute façon et la location de camping-cars un marché lucratif. Un conseil : arrivez tôt et prenez soin de tout vérifier à la livraison du véhicule, avant de signer le bon de retrait. J'ai (cru) ainsi éviter de futurs soucis en vérifiant que les feux de la cuisinière fonctionnaient ou que l'eau chaude coulait chaude. Il faudra finalement l'intervention d'un technicien pour pallier à ces ennuis de dernière minute. Cette prise en charge du véhicule me prendra en tout...deux heures même si la qualité d'accueil et le professionnalisme des équipes de Britz étaient indiscutables, ce qui n'empêchera pas le système de chauffe-eau de défaillir à nouveau, une fois parti avec le véhicule. Le jeune homme hongkongais qui prendra soin de moi prendra le temps d'aborder les sujets sensibles comme rendre le véhicule en l'ayant laissé propre intérieurement (ça tombe sous le sens, bien que ...), en ayant fait le plein et en ayant acheté une bouteille de gaz pleine. On m'apprend aussi qu'une taxe gouvernementale doit être réglée à l'issue de la location car mon véhicule fonctionne au diesel. Personne ne m'avait parlé de cette chose avant aujourd'hui et je suis surpris. Cette taxe est de 6,84 NZ$ pour 100 kilomètres et sera collectée en fin de location. Il m'en coutera ainsi 292 NZ$ pour 4290 km effectués. Mil, l'employé de Britz me propose de souscrire une option qui couvre à la fois le plein de carburant (évalué à 120 NZ$, à 1,64NZ$ le litre de diesel), le remplacement de la bouteille de gaz par une neuve (qui coute 40 NZ$) et la prise en charge de...la taxe diesel (dont je ne connaitrai le montant qu'à la fin de mon séjour une fois le kilométrage comptabilisé). Cette option coutant 519 NZ$, je m'interroge sur l'utilité de souscrire dans la mesure où je perdrai environ 200 NZ$ d'après ma simulation de calcul. Par contre je gagnerai en tranquillité puisque Britz s'occupera de tout à ma place. Je renoncerai finalement à cette option et ferai tout moi-même.

Une autre information intéressante : les autoroutes à péage électronique. Il y en a trois sur l'île nord et il est bon de savoir que l'on dispose de 5 jours pour régler le montant du péage électronique sous peine d'amende. Un autre conseil : s'assurer que vous devez (ou ne devez rien) en vous connectant sur www.tollroad.govt.nz , en cliquant sur « Create an account », puis sur « Create an account for an individual »,puis « Set & Go », puis compléter le formulaire. Quelques instants plus tard, vous recevez un courriel vous donnant votre code PIN et un autre vous donnant la marche à suivre (entrer un moyen de paiement, payer un dépôt initial et entrer sa plaque d'immatriculation, avec la date de prise en compte, par exemple le premier jour de location). A l'issue de cette inscription, un dernier courriel vous confirme que votre compte est actif.

En conclusion, je vous déconseille de vous adresser à Britz,Maui & Mighty Auckland Branch (36 Richard Pearse Drive, Mangere,NZ) et à Aussie Campervans (HighPoint City, Australie) qui m'a confié à ce partenaire.

 

Les campings : il m'est bien sûr possible de m'arrêter pratiquement n'importe où pour camper, même si, parfois, des abus ont eu lieu (manque de respect du lieu,...) et ont pu mettre à mal cette tradition néo-zélandaise de « free camping » pourtant fort sympathique. Pour ma part, j'ai pour habitude de faire une halte quotidienne dans un camping aménagé d'un point électrique (pour recharger mes batteries et connecter tous mes équipements). Mon premier camping fut celui de Red Beach, à environ 30 km d'Auckland (Red Beach Top10 Holiday Park, 23, Marie Avenue, Red Beach Hibiscus Coast – Tél : +6 9 426 4526). Je prendrai le risque de m'y présenter sans réservation préalable car nous sommes en basse saison. Il m'en coutera 20 NZ$/jour pour un emplacement avec électricité, incluant toutes les commodités de l'endroit(douches, toilettes, laverie, espace barbecue...). Internet sera par contre difficile à capter et seul SPARK y parviendra (mon modem est bien utile!). Ce camping appartient à une chaine nationale de campings à travers le pays : https://www.top10.co.nz . A Dargaville, j'ai choisi de m'arrêter au Dargaville Campervan Park & Cabins (18, Gladstone Street, tél : 09 439 8479) à cause de son parfait emplacement (face au supermarché Countdown). Je paierai 20 NZ$ pour un emplacement avec électricité et par jour. En plus, Donna et son mari sont adorables et m'indiqueront un petit restaurant familial à trente mètres du camping. Avant Kaitaia (où il n'y a rien à voir), vous pouvez descendre au 90 Mile Beach Ahipara Holiday Park (168 Takane Street, Ahipara. Tél : 09 409 4864). L'accueil y est sympathique, l'endroit est reposant et je ne paierai que 21NZ$/ nuit. A Paihia, je m'arrêterai pour trois nuits au Bay of Islands Kiwi Holiday Park (Puketona Road, en direction de Paihia- Tél : 09 402 7646- www.bayofislandsholidaypark.co.nz). L'accueil y est très agréable et je ne paierai que 19NZ$ la nuit. Pour séjourner à Coromandel, j'opterai pour le camping TOP10 Holiday situé à cinq minutes à pied de la ville (636 Rings Road, Coromandel-Tél:07 866 8830 – www.coromandeltop10.co.nz) pour 25NZ$ par jour, avec accès wifi (excellent) offert et personnel charmant. De passage à Whitianga pour une nuit, je me suis arrêté au Mercury Bay Holiday Park (121 Albert Street, Whitianga – Tél : 07 866 5579 – www.mercurybayholidaypark.co.nz) pour 20NZ$ pour un emplacement avec électricité. A Tauranga, je choisirai le Tauranga Tourist Park (9 May Fair Street – Tél : 07 578 3323 – www.taurangatouristpark.co.nz) et ce sera plus cher : 30NZ$ par jour sans pour autant un service supérieur. L'accueil est certes chaleureux et l'endroit bien tenu. Du côté d'Opotiki, j'ai essayé trois terrains de camping mais ils étaient tous fermés, ou ne disposaient pas d'emplacement. Je suis finalement allé à dix kilomètres de là, direction Whakatane, à Ohiwa et ai séjourné une nuit à l'Ohiwa Beach Holiday Park (380, Ohiwa Harbour Road, Opotiki – Tél : 07 315 4741 – www.ohiwaholidays.co.nz). Sur place, il y avait quelqu'un pour m'accueillir. J'ai payé 22,50NZ$ pour une vue imprenable sur l'océan Pacifique. Particularité de l'endroit : il faut mettre 0,50NZ$ dans le boitier à l'entrée de la cabine pour obtenir...5 mn d'eau chaude ! Côté internet, Vodafone et Sparks sont à égalité et couvrent tout juste la zone. A Gisborne, j'ai choisi le Waikanae Beach Top10 Holiday Park (280, Grey Street à Gisborne – Tél : 6 867 5634- www.waikanaebeachtop10.co.nz), situé à 5 mn à pied du centre-ville et offrant la vue sur la mer. 24NZ$/ nuit avec 500mb d'internet offert/jour. A Napier, je conseille vivement le BayView Hotel & Holiday Park (43, Petane Road, Bay View – Tél : 6 836 6007 - https://www.bayviewhotelnapier.co.nz/) où l'accueil est charmant. Emplacement avec électricité à 18NZ$/jour + 1 NZ$/ 5 mn d'eau chaude à la douche. Possibilité de se restaurer sur place et de laver ses vêtements. Très pratique ! A Palmerston North, j'ai trouvé un terrain de camping rural idéal pour se reposer. Le Ashurst Domain se trouve près du village d'Ashurst (à 14 km de Palmerston North), à 50 mètres d'un cimetière à l'intérieur d'un grand parc, et est situé le long de la Highway 3, juste avant le pont qui franchit la rivière sur la gauche. Il en coute 10NZ$/jour + 2NZ$/ 5 mn d'eau chaude (Tél : 6 326 8203). A Greytown, petit village où je passerai une nuit, je trouverai le Greytown Campgroung (Soldiers Memorial Park, Kuratawhiti Street, Greytown- Tél : 6 304 9387 et 027 449 4980 - https://greytowncampground.co.nz/) où vous pouvez choisir un emplacement en l'absence du propriétaire puis payer plus tard (19NZ$/ jour) aux heures d'ouverture. A Wellington, je m'arrêterai au Top10 Holiday Park de Lower Hutt (95 Hutt Park Road, Lower Hutt – Tél : 4 568 5913 – https://www.wellingtontop10.co.nz) situé à 20 minutes du centre de la capitale. Il m'en coutera 40NZ$/nuit pour un emplacement (l'accès le plus cher de ce séjour) avec électricité mais les douches seront les plus spacieuses jamais rencontrées jusqu'ici. Accès internet également offert (1 GB/jour). Sur la côte ouest, le cadre devient plus rustique. Je ferai une halte au Kapiti Holiday Resort de Paraparaumu Beach ( 16, Beach Haven Pl, Paraparaumu – Tél : 04 297 0529 - https://www.kapitiholidayresort.co.nz/) où je paierai 22NZ$ pour une journée. Douche et toilettes se trouvent dans un mini bungalow accolé au parking du camping-car mais il vous est impossible de fermer la porte de l'intérieur. De plus, l'eau chaude (qui devait être froide pendant 15 mn selon le propriétaire avant qu'elle ne se réchauffe) est bien là immédiatement mais redevient froide sans raison alors qu'elle devrait être chaude. Vous me suivez? Pas très fonctionnel... Le jour suivant, je descendrai au terrain de camping El Rancho (55 Weggery Drive, à Waikanae – Tél : 4 902 6287 - https://elrancho.co.nz/) à l'intérieur d'une grande propriété. Je paierai 24 NZ$ pour un emplacement dans l'herbe avec des douches rustiques, contre la photocopie d'une pièce d'identité avec photo. Une première depuis mon arrivée dans ce pays ! Ce sera nettement mieux à Whanganui, au Whanganui Seaside Holiday Park (1A Rangiora Street, Castlecliff – Tél:06 344 2227 – https://wanganuiholiday.co.nz/), moins cher (22 NZ$), et mieux équipé (Wifi offert 5GB pour 24h, du jamais vu!). A Oakura, j'ai rendu visite au camping Oakura Beach Holiday Park (2 Jans Terrace, Oakura – Tél : 6 752 7861 - https://www.oakurabeach.com/) pour 22 NZ$ l'emplacement avec électricité. Points faibles : douche chaude payante (0,50NZ$ pour 5 minutes) et la couverture des opérateurs téléphoniques laisse à désirer (une colline masque en partie la réception). Choisissez plutôt l'emplacement N°26 ou N°18 (j'ai testé avant de m'installer). Vue imprenable sur le coucher de soleil. De passage à Stratford, pensez à faire comme moi et à descendre au Stratford Kiwi Motels & Holiday Park (10, Page Street, Stratford – Tél : 06 765 6440 – https://stratfordholidaypark.co.nz/). Ce camping est très bien, propre , et pas cher (21NZ$/jour) avec WiFi gratuit illimité. Le All Seasons Kiwi Holiday de Taupo (16, Rangatira Street, Taupo – Tél : 07 378 4272 - https://taupoallseasons.co.nz/ ) sera plus cher (30NZ$) mais moins bien (espace de stationnement avec gazon et feuilles au lieu de ciment à Stratford, pas d'accès internet offert) même si l'accueil était parfait. Le lendemain, à Matamata, c'est à l'Opal Hot Springs & Holiday Park (257, Okauia Springs Road, à Matamata – Tél : 7 888 8198 - https://www.opalhotsprings.co.nz/ ) que je m'arrêterai pour 20NZ$/jour. Attention ! La couverture téléphonique est ici très mauvaise voire inexistante, mais il est possible d'acheter à prix raisonnable un accès internet fourni par l'établissement. Etant déjà équipé, je demanderai à faire le tour du camping avec mes routeurs pour y déceler la meilleure réception et j'opterai finalement pour l'emplacement N°17 qui permettra l'utilisation du réseau Spark (oubliez Vodafone ici). Le personnel est à la fois charmant et extrêmement arrangeant. Mon prochain arrêt sera Rotorua et je ferai le choix de passer deux nuits au Top10 Holiday situé en ville (1495, Pukuatua Street, Rotorua – Tél :07 348 1886 - https://www.rotoruatop10.co.nz/) et à 15 mn à pied du centre. Comptez 25NZ$/jour pour un emplacement avec WiFi gratuit illimité. A Cambridge, l'office de tourisme me proposera le camping Lake Karapiro (Camping Lake Karapiro, Mighty River Domain, 601 Maungatautari Road, Cambridge – Tél:07 827 4178 - https://www.lakekarapiro.co.nz/) à 7 km de la ville, mais confortable et à 20NZ$/jour. De plus, les réseaux Vodaphone et Spark fonctionnent bien mais sachez qu'au cas où, le camping vend des accès internet bon marché. Pour vous y rendre en venant de Cambridge, prendre la direction de Leamington (ou tapez Maungatautari Road sur votre GPS) puis continuez tout droit jusqu'à apercevoir un panneau indiquant Lake Karapiro. Suivez cette direction sur plusieurs kilomètres, en laissant un barrage sur votre gauche puis vous apercevrez bientôt, toujours sur votre gauche le panneau « Mighty River Domain ». Toute bonne chose ayant une fin, je note toutefois qu'il n'y a aucun terrain de camping autour de l'aéroport international d'Auckland. J'en ai finalement trouvé un, à Ramarama (à 35 mn seulement de l'aéroport) : il s'agit du Ramarama Caravan Park (25, Ararimu Road, Ramarama – Tél:09 294 8903 – https://www.holidayparks.co.nz/auckland/ramarama-country-caravan-park), à 30NZ$ l'emplacement par jour. Aux heures de fermeture de la réception, choisissez un emplacement et payez plus tard. Excellente réception des réseaux téléphone.

En conclusion, je vous déconseille le camping Napier Beach KIWI Holiday Parks & Motels (10 Gill Road, Bay View, Napier) suite à des problèmes de douches payantes, et d'adresser vos réclamations à Christine Singer (Camp Mother – National Administrator), laquelle n'a rien fait en dépit de ses bonnes intentions.

 

Se déplacer à Auckland : Contrairement à Sydney (Australie), le camping-car est le bienvenu dans les grandes villes. A Auckland et Wellington, je pourrai même circuler avec mon véhicule puis me garer sans difficultés (évitez les parkings souterrains!). Arrivé avant ma date de prise en charge du véhicule, j'ai décidé de descendre dans un hôtel à proximité de l'aéroport international et donc du point de retrait de mon camping-car. Pour me rendre « en ville », j'avais d'abord pensé au SKYBUS (https://www.skybus.co.nz/auckland-city-express/buy-tickets) qui part de l'aéroport et mène directement au centre-ville. Pour plus de tranquillité, on peut acheter son ticket aller/retour par internet et à l'avance. Ou même surfer gratuitement durant le trajet (une heure de transport) et voyager à tête reposée. L'Auckland City Express fonctionne toute l'année et H24. Et il y a des départs de bus tous les 10 minutes. Incroyable, n'est-ce pas ? J'ai finalement choisi de rejoindre mon hôtel, puis, une fois installé d'attraper le bus qui passe à proximité et me conduira à Onehunga pour 3,50NZ$. De là, je poursuivrai mon voyage en train jusqu'à Britomart, une importante gare urbaine située en plein centre-ville. C'est aussi (entre autres) à Britomart que l'on peut se procurer une carte Auckland Transports rechargeable pour 10NZ$ (+ des crédits de 10, 20, 30NZ$...) pour régler ses trajets. On bipe sa carte sur lecteur en entrant sur le quai de départ et on rebipe en quittant le quai d'arrivée. En montant à bord d'un bus, on bipe sur le lecteur en montant, et on rebipe sur un lecteur en descendant du bus. N'oubliez pas !

Une fois mon camping-car réceptionné, j'ai décidé de me rendre au port d'Auckland avec mon véhicule. Je n'éprouverai aucun souci durant mon trajet. Il me sera un peu plus difficile de trouver une place de parking mais j'y suis finalement arrivé en me rendant dans un parc de stationnement public juste à côté du port. Par contre, le tarif qui me sera proposé (24 NZ$ pour ...12h!) n'était pas l'idéal puisque j'envisageais de passer trois heures sur place (mais l'automate ne disposait manifestement pas de cette option en machine. A Wellington, je me garerai sur un parking en surface situé à proximité du musée Te Papa. Et réglerai mon ticket (4NZ$/heure) par CB.

 

Les devises: J'ai quitté la France avec des euros que je compte changer en argent local sur place. Un bureau de change Travelex me propose 1,52 NZ$ pour 1 €. Je changerai donc un peu d'argent dès mon arrivée en attendant de me rendre au centre-ville où l'on trouve, dit-on, des taux de change plus intéressants. Et j'ai bien fait d'attendre, puisque le lendemain, j'apercevrai l'agence TRANS (95 Queen Street, à Auckland – Tél:+64 9 366 6036) qui me proposera 1,64 NZ$ pour un euro. Un taux nettement plus avantageux ! Dernier détail: ne changez pas trop d'argent à la fois.

 

Quelques tuyaux : ce calculateur de distance de villes en villes néo-zélandaises pourra peut être vous être utile : https://www.newzealand.com/nouvelle-z%C3%A9lande/travel-times-and-distances-calculator/ . Si vous optez pour un véhicule diesel, sachez que les prix de ce carburant sont variables selon les endroits : 1,65NZ$ le litre à Auckland, 1,56NZ$ plus au nord, 1,66NZ$ du côté de Kaitaia...). Si vous le pouvez, arrêtez-vous faire le plein dans une station de la chaine ALLIED (1,41NZ$ le litre à Paihia). Je dépenserai en 38 jours 350€ de diesel pour effectuer 4275 km. En Nouvelle-Zélande, les parcs nationaux sont gratuits : https://www.doc.govt.nz/parks-and-recreation/places-to-go/national-parks/ . Pour faire mes courses, j'ai le plus souvent utilisé CountDown (https://www.countdown.co.nz/), une chaine de supermarchés qui dispose d'un grand nombre de moyennes et petites surfaces sur tout le territoire. C'est propre, l'accueil y est parfait et les produits disponibles variés (j'ai par exemple trouvé au rayon frais des potages liquide de la marque NAKED VEG qui se conservent bien au réfrigérateur et sont délicieux. Les boites aux lettres,elles, peuvent être de deux couleurs, rouges et bleues, mais acheminent toutes le courrier, pourvu que celui-ci soit affranchi. Il en coute 2,40NZ$ pour poster une carte postale.

 

Voici les vins rouges que j'ai consommés durant mon séjour : « ChurchRoad », Merlot Cabernet Sauvignon de 2017 (Hawke's Bay), « Rocky Point » Pinot noir de 2017 (Central Otago), « Mission » Syrah de 2017, de Mission Estate Winery (Hawke's Bay), « Stables » Merlot de 2016, Ngatawara Reserve (Hawke's Bay) et « Black Cottage » Pinot noir 2018 (Marlborough). A la vôtre !

 

Le Wi-Fi en Nouvelle-Zélande :ma préoccupation du moment était de m'assurer un accès internet tout au long de mon séjour en Nouvelle-Zélande. Ca tombe bien, l'opérateur FREE a eu récemment l'excellente idée d'inclure ce pays dans sa liste des destinations offrant aux abonnés un roaming gratuit auprès de Vodafone, et dans la limite de 25 GO par mois. Je m'arrêterai tout de même à la boutique Spark (ancien opérateur historique TELECOM) histoire de trouver une solution de connexion internet pour compléter mon forfait FREE. Et là, heureuse surprise, on me propose un petit boitier modem, capable d'alimenter plusieurs appareils simultanément et dont la carte SIM est rechargeable à distance, via l'application maison à télécharger sur son téléphone ou sa tablette. Il m'en coutera 99 NZ$ pour 20 GB de crédit de data et 200 NZ$ de caution pour le prêt (gratuit) du modem, caution qui me sera rendue lorsque je rendrai l'appareil (vous réintroduisez votre CB dans le terminal de paiement et Spark vous recrédite le montant de la caution, qui est disponible sur votre compte entre 2 et 5 jours après la transaction). Ce produit venant de sortir ne figure pas encore sur le site internet de l'opérateur, mais sachez que la boutique SPARK de l'aéroport (située juste à côté de l'agent de change Travelex) est ouvert 7/7 jours et H24. De plus, l'employé est particulièrement efficace et vous assiste jusqu'au bout dans l'installation du système. Pour information, j'aurai au total consommé 35 GB de données en 38 jours de séjour.

 

Les hôtels : Le matin de mon arrivée, je suis descendu à l'Auckland Airport Kiwi Hotel (150 McKenzie Road, Mangere, Auckland. Tél : +64 9 256 0046) pour deux nuits. Cet établissement reste abordable bien que situé à moins de 5 km de l'aéroport et offre une navette gratuite (bus jaune) pour rejoindre l'établissement. Chose dont je ne me souviendrai pas le moment venu, compte tenu de mon état de fatigue. A la place, je monterai à bord d'un drôle de tuk-tuk avec remorque, KIWI-GOA (https://kiwigoa.co.nz/) qui me mènera à mon hôtel en cinq minutes et pour 20 NZ$. Une solution innovante de transport urbain. L'Auckland Airport Kiwi hôtel (150, McKenzie Road, à Mangere) me donnera une chambre située au premier étage, avec passage de la navette aéroport garanti, tout comme le bruit des véhicules circulant sur la route voisine. C'est dommage car le personnel est accueillant, l'accès internet (limité à 500Mo par jour) suffisant et la nourriture convenable. Au retour, j'ai choisi de rentrer en Europe, en passant par Tokyo. Mo, hôtel ne me permettant de disposer de ma chambre qu'à partir de 15h00, je prendrai une douche à l'aéroport international de Haneda 1. Ces douches sont disponibles au niveau Arrivées (vous sortez des Douanes et vous les trouvez une centaine de mètres plus loin, sous le nom de « Shower Room ». Il en coute 1030 yens pour 30 minutes (aménités disponibles moyennant un petit supplément) pour disposer de sa cabine spacieuse (serviette offerte). L'endroit est ouvert H24 et 7 jours sur 7. En cas d'affluence, demandez à réserver votre place. Un ticket vous sera remis.

 

En bref cette semaine dans l'actualité, retenez que le premier Village des thés aura lieu les 27, 28 et 29 juin 2019, au salon François Collet de la mairie du 6è arrondissement de Paris (78, rue Bonaparte, Paris 6è). Ouvert gracieusement au public du vendredi 27 au dimanche 29 septembre à 2019, ce village situé entre la mairie du 6e arrondissement et l’église Saint-Sulpice propose de partir en voyage à travers les origines du thé. Pendant trois jours, artisans, importateurs, maîtres de thé, auteurs, restaurateurs, tous liés de près ou de loin aux couleurs, aux saveurs et aux plaisirs des thés, seront mobilisés pour célébrer une boisson millénaire aux mille vertus.

 

 

Vous avez peut être déjà regardé le film « Le Seigneur des Anneaux ». J'ai profité de mon passage en Nouvelle-Zélande pour en visiter le lieu de tournage. C'est le reportage de la semaine.

 

Yves

 

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Canada 3) Japon 4) Belgique 5) Etats-Unis 6) Espagne 7) Royaume-Uni 8) Allemagne 9) Nouvelle-Calédonie 10) Nouvelle-Zélande


 




Hobbiton, ou la Magie du Cinéma (Matamata, Région de Waikato, Nouvelle-Zélande)


En mauvais cinéphile que je suis, j'avais bien entendu parler du « Seigneur des Anneaux » lors de sa sortie, un peu moins du roman du même nom à partir duquel sera tournée la trilogie, mais je savais que le tournage avait eu lieu, ici, en Nouvelle-Zélande. Pour un projet considéré comme l'un des plus ambitieux du cinéma, il fallait bien trouver des décors à la hauteur. Ça sera le réalisateur Peter Jackson qui découvrira la ferme Alexander lors d'un survol de repérage en septembre 1998. Et le lieu de tournage de naitre sous mes yeux (...)


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