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Lettre envoyée le 04/07/2016


 

style="Lundi 4 juillet 2016                      La Lettre N°280

 

style="Des sites où vous n'êtes plus les bienvenus, car certains lieux, trop fréquentés, sont désireux de limiter l'accès aux tourisme. C'est le cas de la Thaïlande qui a pris la décision de fermer carrément certaines îles à partir d'octobre prochain, et ce, pour une durée indéterminée. Amsterdam, elle aussi, souffre d'être submergée par la vague de touristes déferlant chaque année sur ses 165 canaux, dans ses musées et dans ses étroites ruelles, soit 17 millions de touristes  en 2015. Et la mairie d'inciter les visiteurs à trouver un logement à l'extérieur d'Amsterdam. Elle a aussi mis en place de nouvelles conditions d'exploitation pour la fréquentation de ses canaux et de ses parcs d'attractions. Certains musées sont par exemple accessibles à l'intérieur d'un créneau horaire limité inscrit sur le billet. On invite enfin les touristes à découvrir d'autres sites , moins connus, comme par exemple le parc floral Keukenhof. Venise connait aussi une pression importante avec l'afflux de 900 paquebots qui voguent dans sa lagune tout près de la Place Saint Marc. Au Pérou, le site du Machu Picchu, dans sa partie Wayna Picchu, est par exemple limité à...400 visiteurs par jour. Le Chemin de l'Inca, à 200 visiteurs par jour, afin de limiter la dégradation des constructions (temples et palais impérial). Aux îles Galapagos, l'arrivée des touristes est limitée à 80 navettes par jour (et à un bateau de croisière par mois!), dans l’objectif de préserver l'écosystème et la faune et flore endémiques, uniques au monde. A Malte, seuls 80 touristes peuvent visiter chaque jour l'hypogée de Hal Saflieni, site culturel datant du III ème millénaire avant Jésus-Christ, afin d'éviter la dégradation de cette construction souterraine en calcaire. Alors, avant de partir, renseignez-vous !

 

style="Les Heures Heureuses de Paris, se tiendront du 6 au 8 juillet à Paris. Pour sa 5 ème édition, cette manifestation (https://lesheuresheureuses.paris.fr/) qui s'adresse aux gourmands vous convie à participer dans plus de 280 établissements aux quatre coins de la capitale répartis en quatorze parcours géographiques. Le principe est simple : pendant trois jours, de 18h00 à 21h00, de nombreux bars, restaurants et commerces de Paris proposent des bouchées à 2€, souvent accompagnées d'une boisson facturée au même prix. Il vous suffit de présenter sur place votre passeport gratuit (à retirer à l'hôtel de ville avant la manifestation, ou le jour même dans les établissements participants) qui sera tamponné à chaque arrêt (une seule bouchée par lieu). Profitez bien !

 

style="Quelques bonnes tables parisiennes, à conseiller autour de vous : Le Daroco, 6 rue Vivienne (Paris 2è) est très fréquentable même le dimanche soir. Le vitello tonnato et sa roquette au siphon sont à conseiller. Compter 30 à 50€ à la carte. Offrez-vous La Tour d'Argent pour 105€ (menu de midi) et ne manquez pas le caneton de Challans, ou le Suprême rôti au miel. Le Flow (4, port des Invalides, Paris 7è) est parfait pour diner avant un concert (menus entre 26 et 32€) et pourquoi pas gouter la terrine de ris de veau et le foie gras aux pistaches. Mini-prix au restaurant Les Arlots (136, rue du Fbg poissonnière, Paris 10è) avec des menus entre 17 et 20€ le midi et en semaine, et sa spécialité à ne pas manquer, la saucisse et purée de charlottes. Côte chic, l'Orangerie de l'hôtel George V (31, avenue George V, Paris 8è) vous propose sa poulette du Perche, et ses morilles et asperges au vin d'Arbois. Compter 120 à 150€ à la carte. Si vous aimez les fruits de mer, allez à l'Avant-comptoir de la Mer (3, Carrefour de l'Odéon, Paris 6è) et dégustez l'huitre Bloody Mary. Il vous en coutera de 15 à 35€ à la carte. Le Tondo (29, rue de Cotte, à Paris 12è) offre un menu à 25€ le midi et sa spécialité est irrésistible : pigeon inspiré du soir, souvent travaillé avec aubergines et miso. Bon chic bon goût, l'Anthocyane (63, rue Daguerre, à Paris 14è) vous convie à déguster ses raviolis de céleri au king crabe et estragon, et son guacamole et citron vert. Menu à 39€. Mi-Titi, mi-Tokyo, le Petit Keller (13, rue Keller, Paris 11è) fait un délicieux hummus aux haricots rouges, et des prix de 20 à 35€ à la carte. Les carnivores fileront au restaurant Les Oreilles et la Queue (129, rue du Fbg Saint Honoré, Paris 8è) et dégusteront les 900 grammes de contre-filet blonde de Galice. Gros mangeurs uniquement ! Réservation de rigueur longtemps avant car on y fait la queue : le Passerini (65 rue Traversière, Paris 12è) réussit à merveille ses antipasti (arancini siciliens, tripes à la romaine...) et propose des menus de midi de 24 à 48€. Bon appétit !

 

style="Le Brexit, une aubaine ? Et pourquoi pas ? Mais çà dépend pour qui. Les Britanniques résidant à l'étranger, au sein de l'Union européenne, mais aussi les Européens vivant au Royaume-Uni ne seront pas contraints de déménager. Les voyageurs britanniques pourront continuer à aller et venir librement en Europe (dans l'attente de la mise en place de nouveaux accords bilatéraux sur les visas) et nous Français, pourrons toujours utiliser notre carte européenne d'Assurance maladie là-bas. Les droits des passagers aériens, eux, restent pour l'instant inchangés, et plus généralement, aucun changement notable ne devrait intervenir d'ici à deux ans. L'impact le plus immédiat du Brexit est la chute de la livre sterling (actuellement à 1,19€). Les voyageurs étrangers que nous sommes s'en réjouiront car nos vacances en Grande-Bretagne couteront moins cher. Le pouvoir d'achat des Britanniques, lui, s'en ressentira. Les files d'attente aux douanes dans les aéroports européens devraient également s'allonger dès cet été (j'ose à peine imaginer la pagaille prévisible à Roissy Charles de Gaulle!). L'Association touristique britannique ABTA rappelle que 70% des vacances des Britanniques à l'étranger en 2014 avaient eu lieu en Europe. Et que cette même année, 63% des visiteurs étrangers (hors clandestins?) étaient européens. Nous, Français, sommes les Européens qui vont le plus au Royaume-Uni, suivis par les Allemands, les Italiens, les Espagnols et les Hollandais. Les voyageurs britanniques voyagent quant à eux prioritairement en Espagne, en France, en Italie, au Portugal et en Grèce. Il sera intéressant d'observer l'éventuel changement de tendance dans le futur. Côté téléphone, il est prévu une interdiction totale des frais additionnels des frais d'itinérance au sein de l'Union européenne à partir de juin 2017. Le Brexit pourrait exclure les Britanniques de cette mesure.

 

style="Américains plus nombreux et Japonais de retour en Europe cet été. La plus forte tendance provient des Etats-Unis où un plus grand nombre de répondants font part de leur intention de voyager en Europe. Une économie plus forte et des tarifs aériens plus compétitifs placent en effet les destinations européennes en tête des préférences. C'est encourageant car les Etats-Unis représentent le marché long-courrier le plus important pour l'Europe, avec 5% de tous les voyages. Alors que les tendances sont à la traine en Russie et en Chine, les Japonais, eux, sont désormais plus enclins à voyager chez nous. Là aussi, c'est une bonne nouvelle !

 

style="La Mairie de Paris a le sens de l'accueil ! Madame Hidalgo et son équipe accueille à bras ouverts les réfugiés dans notre capitale (et s'apprête même à imposer un centre d'accueil au sein de la ville lumière quitte à aboutir à un Calais bis!) mais aurait l'intention de refouler les touristes débarquant à Paris en autocar, si ces derniers fonctionnent au diesel, à compter de 2020, d'après la FNTV (Fédération nationale des transports de voyageurs). On est écologique jusqu'au bout, au risque de faire perdre à notre ville de précieuses recettes. C'est que, d'après la Mairie de Paris, les autocars diesel, fussent-ils récents, seraient co-responsables de la mort par pollution des 48000 victimes enregistrées dans notre pays. Et la pollution automobile générée par les bouchons à l'intérieur de Paris compte tenu du rétrécissement de certaines artères ou de la multiplication des feux tricolores (comme sur l'Avenue Jean-Jaurès), on n'en parle pas? De toute façon, jamais Paris n'a été aussi sale, avec les dépôts d'ordures le long du périphérique de la porte de la Chapelle, les crottes de chiens non nettoyées et les tags qui fleurissent sur les murs de certains quartiers du 19è arrondissement par exemple.

 

style="Pauvre France ! Comme chaque année, un millésime des perles du BAC est publié parmi lesquelles on trouve, côté littérature : Victor Hugo est un écrivain et un poète du XIX ème siècle. On lui doit Notre Dame de Paris et les Minables. Les esprits scientifiques ne sont pas en reste, et on apprend ainsi qu'en géométrie, il est très difficile de trouver où commence un cercle. Ou encore, Si le nombre complexe est un nombre réel, j'en conclu par conséquent qu'une réponse est possible, néanmoins, je ne sais pas laquelle. Ou bien sur ce problème de probabilité (c'est ce qui s'appelle avoir le sens de la réalité) Vu la complexité de ce sujet, la probabilité d'avoir la moyenne à cette épreuve diminue... Ou enfin, en sciences naturelles : L'outremer est une loutre de mer. Imparable ! Maitriser la langue française est important pour certains élèves : Avoir une bonne ortografe est indispansable dans la vie professionnel. En histoire, un candidat bachelier écrivit Le Maréchal hurla Nous voilà, ce qui fit peur aux ennemis. J'admire aussi ce souci de simplifier les choses en géographie : La différence entre le pôle Nord et le pôle Sud, c'est qu'on a mis les manchots d'un côté et les ours blancs de l'autre, pour éviter que les ours les bouffent. Ben voyons ! Dans ce cru annuel, les régions ne sont pas en reste. L'Alsace sera heureuse d'apprendre que, d'après un lycéen (qui imaginait sans doute tenir le bon bout!), l'Alsace est connu pour sa culture de la saucisse (épreuve de gastronomie) tandis qu'en Bretagne, les menhirs sont les tombeaux des anciens druides : il faut toujours contourner un menhir par la gauche (épreuve du code de la route). Et une petite dernière, qui arrive en conclusion d'un devoir abordant les réserves d'eau douce : Je terminerai ma copie sur une note optimiste, comme dit mon père, s'il n'y a plus d'eau, on boira du vin. Si c'est lui qui le dit...

 

style="La gendarmerie de Saint-Tropez, devenue depuis haut-lieu du tourisme français a récemment ouvert ses portes sous la forme d'un musée (https://www.saint-tropez.fr/fr/Culture/Mus%C3%A9es/Mus%C3%A9edelagendarmerieetducin%C3%A9ma/tabid/632/Default.aspx) et met bien entendu à l'honneur le maréchal-des-logis-chef Cruchot (Louis de Funès). Un panneau explicatif présente l'histoire du bâtiment et du corps de la gendarmerie à Saint-Tropez (Var). Une salle de projection permet également de visiter la saga des gendarmes, avec extraits de films et interviews d'acteurs. Si vous passez par là...

 

style="Indien (Un tiens) vaut mieux que deux tu l'auras ! Voici donc un reportage sur une place mythique, Horniman Circle, à Bombay (Inde), rebaptisée jadis du nom de Benjamin Horniman, autrefois contributeur d'un journal local et ami du Mahatma Gandhi. L'occasion d'un retour sur l'histoire de l'indépendance de ce grand pays. Bonne lecture et très bonne semaine !

 

style="Yves

 

style="Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site cette semaine: 1) France 2) Belgique 3) Japon 4) Canada 5) Australie 6) Etats-Unis 7) Royaume-Uni 8) Suisse 9) Argentine 10) Brésil

 

 

 

 




Les Jardins de Horniman Circle (Mumbai, Etat du Maharashtra, Inde)


Lors de ma courte escale à Mumbai (Inde), je me suis fait conduire en taxi aux Jardins de Horniman Circle. Ce parc figure parmi les plus grands jardins de la ville indienne et est bordé de plusieurs bâtiments de bureaux et des banques. Je suis surpris par sa surface (10 000 m2) mais aussi d'apprendre que l'endroit servit au XVIIIè siècle de green pour la belle société de l'époque (...)


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