style="Lundi 22 février 2016                      La Lettre N°261

 

style="Après Tokyo, Londres va s'équiper de voitures sans chauffeur cet été. Autonomes, ces véhicules sont déjà utilisés à l'aéroport de Londres Heathrow et vont être adaptés pour circuler en ville. Sept voitures sans conducteur, développées par le GATEway (https://gateway-project.org.uk/) parcourront dans un premier temps le seul quartier de Greenwich, mais seront testées pendant trois mois dans différents environnements, notamment dans les villes de Bristol, Coventry et Milton Keynes, afin de déterminer les ajustements légaux et techniques indispensables avant leur lancement. Chaque voiture pourra transporter cinq passagers ainsi qu'un steward chargé de la sécurité. En cas de problème, un bouton d'urgence est d'ailleurs prévu.L'agence gouvernementale Innovate UK & Industry a également dans ses cartons des navettes sans conducteur, des services de voiturier autonome et des livraisons automatisées. A quand la fin des grèves de taxis ?

style="Une copie du concept japonais du magasin à 100 yens, est en train de naitre à Londres, décidément à la pointe de l'innovation. Le fondateur d'EasyJet, Stelios Haji-Ioannou, vient en effet d'ouvrir un premier supermarché hard-discount sous l'enseigne easyFoodstore. Du liquide vaisselle aux légumes en conserve, tout y est vendu à 25 pence (33 centimes d'euro). Ce prix choc est l'argument de cette enseigne qui prévoit déjà de faire passer ce prix à 50 pence, d'après un journal britannique. Il n'y a pas de petits profits...

style="Quel chantier ! Lors de ma visite à La Havane (Cuba) l'année dernière, il y avait déjà beaucoup de travaux, mais cela ne va pas s'améliorer. Le gouvernement cubain a en effet décidé d'augmenter sensiblement le nombre de chambres tout en mettant l'accent sur le tourisme haut de gamme et culturel. Marteaux-piqueurs, grues, ouvriers et bruit ont donc envahi bien des endroits avec son lot de rues fermées. Cuba est en fait un peu victime de sa réussite. L'île a ainsi accueilli en 2015 plus de 3,5 millions de visiteurs (parmi lesquels des Canadiens, des Allemands, des Britanniques, des Français, des Espagnols et des Américains...), ce qui en fait une destination à la mode. Ces travaux ne sont pas négatifs pour tout le monde et vont offrir aux Cubains travail et apprentissage. Quant aux habitants qui louent leurs maisons aux touristes, ils vont pouvoir gagner de l'argent. Un appartement à louer chez un particulier peut ainsi rapporter entre 30 à 150 pesos par nuit, une vraie fortune dans un pays où les salaires sont extrêmement bas.

style="El Dorado ou destination coloniale. Il s'agit de se rendre au Museo del Oro (reportez-vous à mon article sur le site) pour être persuadé que la Colombie regorge de richesses. De l'or, encore de l'or, toujours de l'or, à travers 34000 pièces d'orfèvrerie exposées sous les yeux ahuris des visiteurs. Avant le XVI ème siècle (et l'arrivée des conquistadors!), vivaient sur place une douzaine de peuples Chibchas et Caraïbes, plus ou moins organisés et pratiquant l'agriculture intensive. Et certains étaient passés maitres en matière d'orfèvrerie. Visiter aujourd'hui la Colombie, c'est passer d'une époque à l'autre, d'une église baroque à une demeure néoclassique, d'une place coloniale restée intacte à des murailles défensives. On n'échappe pas à la richesse extraordinaire de ce patrimoine local, comme, par exemple, à Bogota (la capitale) dans le quartier de la Candelaria, le cœur historique. Allez-y un dimanche matin et vous y verrez des églises pleines à craquer (90% de la population colombienne est catholique), puis vous parcourrez ce qui fait le décor quotidien des habitants, à savoir l'art sacré, avec des angelots baroques, des dorures rococos, des pilastres en bois d'ébène et des statues polychromes des lieux de culte. D'autres endroits (Plaza de Bolivar, Capilla del Sagrario de la cathédrale de Bogota, le musée d'art colonial, le théâtre de Christophe Colomb, l'église-musée de Santa Clara, ou la Fondation Botero) attirent également l'oeil des touristes en mal de découvertes. L'authenticité du pays n'a d'égal que sa renaissance annoncée : Bobos, architectes, designers, gens du web, créateurs de boutiques et galeries ont depuis posé leurs valises dans le quartier accidenté de la Candelaria. Un autre quartier de Bogota, la Zona Rosa, constitue le lieu principal de la vie nocturne. Quartier moderne mais sans véritable charme, il draine toutes les discothèques, bars et restaurants sans oublier les grands hôtels. Comme dans le quartier de la Candelaria, l'endroit est peu sûr la nuit. Des progrès ont tout de même été faits en matière de sécurité mais mieux vaut ne pas sortir avec trop de richesses sur soi, et emprunter un taxi pour s'y déplacer. D'autres villes méritent aussi le détour : Carthagène, première ville bâtie en Amérique Latine par les Espagnols, symbolise ainsi la beauté métissée. C'est là qu'on débarquait jadis les malheureux esclaves capturés en Afrique, mais c'est aussi de là qu'appareillaient les galions espagnols remplis d'or et d'émeraudes en partance pour les ports andalous. Aujourd'hui, cette cité reflète cet apport de population noire et métissée et il est courant, la nuit tombée, d'y observer des spectacles de danses africaines donnés spontanément sur les places de la vieille ville. Carthagène regorge encore de traces d'histoire coloniale, dont ses remparts, toujours présents, la Plaza de los Coches, la Puerta del Reloj (porte monumentale de la ville), sans oublier églises, monastères et palais. Vous l'avez compris, la Colombie reste une destination de choix pour tous ceux qui recherchent l'authenticité et le dépaysement. Ce pays s'est une fois pour toutes positionné comme une destination touristique à part entière l'année dernière, d'où le doublement du nombre de touristes français attendus là-bas pour 2016.

style="L'oenologie française vient d'ouvrir un nouveau portail sur internet : https://www.visitfrenchwine.com/

style="A cette occasion, nous rappellerons que les ventes de vin français à l'étranger (11,4 milliards d'euros en 2015) équivalent à la vente de 114 avions Rafale. Ce site bilingue permet de naviguer entre différentes offres de séjours dans les vignobles, de consulter des fiches d'identité des grandes régions viticoles ou des portraits de vignerons. D'ores et déjà, on espère attirer sur ce site quatre millions de visiteurs d'ici à 2020.

style="La gare d'Huddersfield (Angleterre) vient de nommer la chatte Félix responsable du contrôle antiparasites. Tout juste chaton, la petite bête y avait été embauchée pour chasser les rongeurs et les pigeons indésirables de la gare. Sur Facebook, Félix compte déjà 9000 supporters. Et s'est félicitée de cette promotion récompensant près de cinq années de bons et loyaux services. Après la chatte Tama, qui fut chef de gare au Japon, Félix prend la suite. Elle a d'ailleurs des congénères en Allemagne. Souhaitons qu'à cette promotion soit associée à une substantielle augmentation de chalaire...

style="Gardez votre ancien permis carton! style=" style="Les permis datant d'avant 2013 resteront valables jusqu'en 2033 ! Ne demandez surtout pas, ou n'acceptez surtout pas son remplacement. En effet, les nouveaux auront une limite de validité : 15 ans pour  les permis A et B, 5 ans pour les autres. Et il y aura visite médicale pour le  renouvellement. Attention, avec ce nouveau format de permis, ils chercheront à éliminer le plus de conducteurs  possible. Une personne qui demande le remplacement de son vieux permis de  conduire en carton rose reçoit en échange le nouveau permis sur carte magnétique format carte vitale ou carte bleue, mais dessus apparait une durée de  validité de 5 ans ! Pour le renouveler, il faut passer une visite médicale  obligatoire tous les 5 ans...  alors mieux vaut garder l’ancien permis cartonné qui, lui, est illimité style=".

style="Cette semaine, je vous propose de me suivre dans la découverte de la route shogunale du Tokaido, entre Kakegawa et Kyoto, l'ancienne capitale impériale. L'année dernière, à la même époque, je débutais cette série d'articles en partant de Tokyo. Jusqu'à la mi-mars, je vous donne rendez-vous chaque jour pour partager mes découvertes de cette seconde partie du Tokaido, route mythique créée sur le règne de Ieyasu Tokugawa. Bienvenue aux nouveaux abonnés à La Lettre et bonne semaine à toutes et à tous !

 

style="Yves

style="Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Canada 3) Japon 4) Belgique 5) Suisse 6) Etats-Unis 7) Algérie 8) Ile de la Réunion 9) Espagne 10) Maroc

 

 

 

 

 

 

 

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Tokaïdo, la Route de la Mer de l'Est - Nissaka et Kakegawa (Préfecture de Shizuoka, Japon)

Cette fois, je découvre la ville de Kakegawa, dans la Préfecture de Shizuoka. Outre le fait qu'on y produit du thé vert, cette cité fut autrefois la 26è étape de la route Tokaïdo. Juste avant elle, on trouve Nissaka-shuku (en estampe ci-dessous), 25è étape du parcours, nichée jadis au pied du col Sayo-no-Nakayama, l'un des trois obstacles les plus conséquents de cette route shogunale. Le passage de Nakayama Shindo vit la création du premier péage nippon dès 1880 . On le doit à Sugimoto Gonzo qui, lui, était originaire de la station de Kanaya. 20 000 à 30 000 ouvriers furent nécessaires pour creuser ce passage de près de sept kilomètres, qui sera fréquenté par plusieurs centaines de chariots et des milliers de personnes (...)


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